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On jette aujourd'hui un rapide coup d'œil au set LEGO Monkie Kid 80012 Monkey King Warrior Mech, une grosse boite de 1629 pièces vendue 129.99 € qui propose d'assembler un robot d'une quarantaine de centimètres de haut accompagné de quelques éléments complémentaires qui laissent présager de nombreuses possibilités ludiques.
Lors de l'annonce officielle de la gamme Monkie Kid, LEGO nous avait vendu ce set comme étant celui qui intègre le plus de pièces en Metallic Gold à ce jour, il nous reste à vérifier si cette affirmation ne cache pas quelques lacunes qui pourraient venir ternir le tableau.
Avant de s'attaquer à la construction du gros robot à tête de singe, on assemble les différents éléments additionnels fournis. Rien de très compliqué ici, le bout de ruelle, la colline avec le support du bâton, le nuage flottant du Monkey King et le petit robot des méchants clones sont vite assemblés avec au passage la mise en place de la moitié de la grosse planche de stickers fournie.
Ceux qui ont apprécié les sets 70620 Ninjago City et 70657 Ninjago City Docks inspirés du film The LEGO Ninjago Movie apprécieront de retrouver ici un ensemble comprenant une échoppe et une habitation un peu dans le même esprit, avec des enseignes, une borne d'arcade, des néons, et une multitude de détails qui favorisent l'immersion dans l'ambiance du set. Le bâtiment est aussi un point de repère important pour donner de la prestance au mech.
Le contexte étant posé, on passe ensuite à l'assemblage du gros robot. Dès le montage du tronc central qui sert aussi de poste de pilotage, on comprend que la mobilité de ce mech sera limitée. Les épaules sont constituées de pièces mobiles mais la taille et les hanches du robot sont fixes. En connectant la partie haute des jambes, on devine pourtant qu'il doit être possible de déplacer légèrement chaque jambe vers l'arrière ou vers l'avant.
En assemblant le reste des deux jambes du robot, on commence à imaginer l'improbable : des genoux ! En effet, il y a bien un Ball Joint au niveau du genou, mais on déchante rapidement en s'apercevant que le mollet vient se fixer à l'arrière de la cuisse via deux petites rotules supplémentaires, empêchant ainsi toute flexion de la jambe. Encore raté, ce n'est pas cette fois que nous aurons un mech au jambes vraiment articulées. La bonne nouvelle : le mech est vraiment très stable sur ses pieds, tous deux équipés d'un pneu central qui permet d'éviter les glissades intempestives même sur les surfaces les plus lisses.
En matière d'articulations, c'est un peu mieux au niveau des bras avec une structure en trois parties qui autorise quelques mouvements, même si on se rend rapidement compte que le mech n'est en fait pensé que pour tenir son bâton géant avec une amplitude de mouvement très limitée. À noter que le bâton peut être "transformé" en une version plus courte qui tient dans une seule main. Dans les deux situations, le bâton est fixé au creux de la main (ou des deux mains) via deux rotules.
Rapidement, il devient compliqué de manipuler la construction en cours à cause des sous-assemblages décoratifs qui ne tiennent que sur un clip ou deux, comme les pièces dorées qui cachent les articulations des épaules ou les doigts qui se décrochent régulièrement. C'est dommage pour un jouet destiné aux enfants et ça ne s'arrange pas par la suite.
Le mech "nu" manque clairement de finition et ce n'est pas la petite centaine de pièces dorées qui sauve les meubles. Le dos du robot n'a manifestement pas bénéficié de la même attention de la part des designers que la face avant mais ce n'est pas si grave puisqu'il faut y fixer un gros morceau de tissu rouge qui se charge de recouvrir le tout. Même si l'effet de drapé n'est pas inintéressant, la feutrine utilisée est à mon avis trop fine pour laisser espérer une durée de vie raisonnable. Au final, il me semble qu'on est plus dans une solution "cache-misère" à base de produit consommable que dans le choix purement créatif.
Pour finir, il faut ajouter sept éléments décoratifs en plastique souple qui en principe doivent donner à ce mech son apparence finale. Les quatre drapeaux qui prennent place derrière la tête ne tiennent que sur un clip et ont eux aussi une fâcheuse tendance à se décrocher à la moindre manipulation. Les trois inserts qui viennent se fixer autour de la taille du mech contribuent en revanche vraiment à donner une belle cohérence visuelle à la construction.
L'expérience de construction n'est pas déplaisante, surtout au début de la phase d'assemblage, même si on n'échappe pas aux sous-assemblages à construire en deux exemplaires lorsqu'il s'agit de s'occuper des membres du robot. Les plus jeunes s'en sortiront sans problème, le plus difficile restera de manipuler le robot en voulant jouer avec.
Difficile de juger objectivement l'aspect esthétique du mech, les goûts et les couleurs ne se discutent pas, mais je pense qu'il faut vraiment attendre d'avoir fini d'assembler la chose pour se faire un avis précis. En ce qui me concerne, je trouve que c'est visuellement un peu trop bariolé pour me convaincre. Les articulations grises sont trop visibles et le mélange rouge, jaune, Pearl Gold et Metallic Gold est un peu trop brouillon à mon goût.
L'ajout des trois éléments en plastique souple autour de la taille du mech achève de priver la construction du peu de mobilité dont elle disposait jusqu'ici : ils entravent un peu les quelques mouvements possibles du robot et seront vite pliés et marqués. Ce détail achève de me convaincre que ce produit n'est pas un jouet pour enfants âgés d'au moins 10 ans. Il s'agit juste d'une démonstration du savoir-faire des designers LEGO qui se transforme au passage en un pur produit d'exposition beaucoup trop statique et trop fragile pour vraiment s'amuser avec.
Il y a aussi quelques minifigs dans cette boite : deux clones aux torses identiques mais dont l'un est affublé de bras et de cornes roses, le roi-singe, livré ici dans une version différente de celle présente dans l'un des sachets de la 19ème série de minifigs à collectionner (réf. 71025), avec son bâton équipé des nouveaux manches aussi disponibles en gris sur les genoux du mech, les jeunes Jia (le garçon) et An (la fille) et l'inévitable Monkie Kid en personne avec ses écouteurs autour du cou, son smartphone et ses jambes hyper-détaillées à la finition un peu moins réussie que sur les visuels officiels.
Pour ceux qui se poseraient la question, la chemise hawaiienne de Jia n'est pas inédite, elle était déjà présente depuis 2010 dans plusieurs sets de la gamme LEGO Education et plus récemment dans les sets LEGO CITY 60202 People Pack : Outdoor Adventures et Juniors 10764 Central Airport. Le torse d'An est lui aussi une pièce très courante vue notamment dans les sets 10247 Ferris Wheel, 60200 Capital City ou encore 10261 Roller Coaster.
Au final, ce set avait tout pour plaire sur le papier avec un contenu équilibré entre le mech géant, le héros principal de la gamme et de la série animée qui va avec, le Roi-Singe en personne, une paire de méchants, deux civils et les petits modules additionnels.
Malheureusement, le robot est esthétiquement très correct mais il n'est pas ce qu'il prétend être en matière de jouabilité et il faudra se contenter de l'exposer sur le coin d'une étagère après avoir passé trop de temps à remettre en place ce tout qui se décroche en jouant avec. À 130 € la boite, c'est à mon avis trop cher payé pour une construction aussi fragile, à la finition un peu bâclée par endroits et à la mobilité franchement limitée.
- Sylvain : Si le prix se confirme on est pour une fois sur du raisonnab...
- Stanevan32 : trop top...
- Fred : Ils ont même pas utilisé des casques à visières, ça fait vra...
- Rikkko : Mais non sont en atmosphère régulée et oxygénée dans une fut...
- Capitaine Haddock : Je veeuuuxxxx !!!!!...
- Free Bird : Voilà enfin un bonus qui m'intéresse. Sauf que... c'est avec...
- Free Bird : C'est surtout les minifigs qui m'intéressent dans ce set. Po...
- Céd. : Ça m’intéresse beaucoup comme d’autres ici. Je déplore l’abs...
- Céd. : Ouais c’est dingue ça. Ils doivent le faire exprès pour le f...
- spike : Ils font comme ikea, la couleur coute plus chère que le blan...
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