On jette aujourd'hui un rapide coup d'œil à l'autre nouveauté LEGO sur la thématique du nouvel an chinois prévue pour 10 janvier 2021 : le set 80106 Story of Nian avec ses 1067 pièces, ses six minifigs, le Nian et son prix public de 74.99 €.

Depuis 2019, LEGO commercialise en début d'année plusieurs boites sur la thématique du nouvel an chinois avec certains produits inspirés de la culture chinoise et d'autres se concentrant plutôt sur les différentes activités folkloriques en vogue en Asie : en 2019, les sets 80102 Dragon Dance et 80103 Dragon Boat Race  reproduisaient des animations très populaires en Chine et en 2020 c'était la danse du lion, un rituel porte-bonheur très pratiqué en Asie, qui rendait hommage au folklore chinois avec le set 80104 Lion Dance. Cette année, c'est donc le set 80106 Story of Nian qui occupe ce slot.

Pour faire simple, dans le folklore chinois, le Nian est une créature imaginaire qui débarque du fond des océans la veille du nouvel an pour dévorer tout ce qui bouge. Du coup, tout le monde se réfugie dans les montagnes pour échapper au monstre mais comme il arrive quand même à se frayer un chemin jusque dans les recoins les plus enneigés du pays, les villageois mettent du rouge partout et tapent sur des casseroles car la couleur et le bruit effraient le monstre. Fin de l'histoire, le monstre s'enfuit et tout le monde fait la fête.

Depuis, tout le monde met du rouge partout en hommage à la couleur qui a vaincu le Nian : portes, vêtements, lanternes, etc... et on lance des feux d'artifice ou des pétards en référence au bruit qui a effrayé la créature. C'est cette légende qui est à l'origine des célébrations du nouvel an chinois.

LEGO nous propose donc son interprétation des évènements avec une façade enneigée, une famille de villageois et le Nian. On comprend rapidement que la muraille avec ses portes ne sert que de décor pour mettre en scène l'affrontement entre les différents personnages et la méchante créature : il ne s'agit réellement que d'un simple façade avec un parvis sur lequel peuvent prendre place les figurines et le monstre. C'est sommaire, mais joliment réalisé et ce produit d'exposition affiche de belles dimensions : 36 cm de long, 17 cm de profondeur et 25 cm de haut, feux d'artifice compris.

Pas de mystère, une grande partie de la phase d'assemblage consiste à empiler des briques pour obtenir le présentoir. Il ne reste guère que deux sachets sur les huit du set qui offrent un challenge un peu plus relevé avec la construction du Nian. La porte de la maison attaquée par le Nian est réussie mais le reste de la construction me laisse globalement sur ma faim malgré les quelques efforts sur la neige et sur les toits.

Le Nian est plus intéressant à assembler avec ses articulations et ses décorations qui en font une créature relativement mobile et bien dans l'esprit du folklore chinois. Le designer s'est amusé avec quelques bananes pour les contours des yeux, les ball joints restent gris clair et gris foncé et c'est le lampion au bout de la queue qui emporte la vente.

Le set n'échappe pas aux stickers, il y en a deux à coller sur les portes mais le produit s'en passe très bien. Ne vous sentez pas obligés de les appliquer si c'est pour râler ensuite dans quelques années quand ils se décolleront.

Du côté des minifigs, on obtient trois générations de "villageois" pour que la découverte de ce set et de la légende qu'il reproduit puisse être partagée avec les plus anciens qui sont ceux qui connaissent sans doute le mieux l'histoire du Nian.

On notera que LEGO met beaucoup de lunettes sur le nez des minifigs dans cette boite thématique, plutôt logique quand on sait que la Chine est le pays des lunettes avec une population qui a de gros problèmes de vue : une étude du Lancet concluait que 80 à 90% des étudiants asiatiques sortent myopes du lycée.

Pour le reste, les tampographies sont à base de tenues classiques, de costumes traditionnels et de jambes neutres sauf pour le type déguisé en bœuf, c'est dans le thème et si vous achetez un exemplaire du set 80107 Spring Lantern Festival, vous aurez une poignée de civils en plus à mettre en scène dans les allées du jardin. LEGO fait quelques économies en fournissant un torse identique pour l'adulte et l'un des enfants, le bonhomme de neige est un peu neutre et il aurait mérité un visage et je retiens surtout la technique utilisée par le designer pour reproduire les feux d'artifice non tirés et le Précieux qui sert de poignée de porte.

Ceux qui collectionnent les sets de cette nouvelle "gamme", finalement rendue accessible à l'ensemble des fans par LEGO après le lancement exclusif à l'Asie des premières références, n'hésiteront de toute façon pas longtemps avant de faire l'acquisition des deux sets prévus cette année. Ceux qui évaluent soigneusement l'intérêt du contenu d'un set avant de passer à la caisse devraient logiquement être un peu moins emballés par cette boite que par le set  80107 Spring Lantern Festival.

La thématique y est beaucoup moins universelle que celle du parc traditionnel et même si l'exécution réserve ici quelques détails sympathiques, le résultat final n'est pas de nature à déchaîner les passions. N'oublions pas que ces produits sont surtout destinés au marché asiatique et que ce n'est que sous la pression populaire que LEGO a finalement décidé de les rendre accessibles au reste du monde.

Note : Le set présenté ici, fourni par LEGO, est comme d'habitude mis en jeu. Date limite fixée au 30 décembre 2020 prochain à 23h59.  "Les "je tente, je participe", sont automatiquement supprimés, faites un effort.

Mise à jour : Le gagnant a été tiré au sort et a été prévenu par email, son pseudo est indiqué ci-dessous. Sans réponse de sa part à ma demande de coordonnées sous 5 jours, un nouveau gagnant sera tiré au sort.

On s'intéresse aujourd'hui rapidement au set LEGO 80107 Spring Lantern Festival, une boite de 1793 pièces qui sera commercialisée dès le 10 janvier 2021 au prix public de 99.99 €.

La thématique du set : la fête traditionnelle des lanternes qui met fin aux célébrations du nouvel an chinois. Pour faire simple, à l'occasion de ces festivités, les chinois se rendent de nuit dans les parcs de leur ville pour se promener et y admirer les rangées de lanternes décorées qui y sont installées. Le calendrier chinois étant calqué sur les phases lunaires, il est donc logique que certains des parcs traditionnels rendent hommage à l'astre et c'est le cas ici avec des portes rondes joliment exécutées qui servent de points d'entrée à ce jardin.

La thématique du nouvel an chinois est donc toujours bien présente dans cette boite, mais on verse un peu moins dans les clichés habituels et on obtient quelque chose de plus culturel que folklorique comme c'était déjà le cas l'année dernière avec le set 80105 Chinese New Year Temple Fair. Ce n'est pas pour me déplaire, l'intégration de ce jardin dans un contexte plus global n'en sera que plus aisée.

Autant vous le dire tout de suite, j'ai vraiment apprécié l'assemblage de cette boite et même si la plupart d'entre nous passera à côté de certaines références appuyées à la culture asiatique, l'ensemble offre une réelle progression ludique et rythmée. Vous l'aurez compris, ce parc avec ses trottoirs adaptés est imaginé pour s'insérer entre deux Modulars et l'ensemble offre lui-même une certaine modularité avec un jardin décomposé en deux parties à clipser entre elles dans le sens qui vous convient, sachant que dans l'une des configurations le chemin pavé qui circule dans le jardin perd sa continuité.

Les techniques proposées sont souvent très intéressantes et on prend plaisir à découvrir toutes les subtilités des différents sous-assemblages qui habillent l'espace. Mais certains des choix du designer induisent une fragilité assez importante de plusieurs portions du set : le toit du pavillon pose par exemple problème avec des clips bleus au Clutch Power très limité qui ne tiennent pas vraiment en place sur le volant qui sert d'axe central. Attention également aux bambous lors des déplacements du modèle, ils sont relativement fragiles. Ce jardin n'est d'ailleurs pas un playset pour enfants de 8 ans et plus, impossible de s'amuser avec sans détruire quelque chose au passage et il s'agit simplement d'un objet décoratif pensé pour intégrer un diorama plus global.

La représentation d'un parc traditionnel chinois est évidemment ici condensée pour tenir sur les deux plaques de base fournies (32x32 et 16x32) et on y retrouve tous les attributs habituels un peu entassés les uns sur les autres. Les espaces verts ne sont symbolisés que par quelques plaques et il faut s'en remettre aux pousses de bambou penchées via des Ball Joints gris trop visibles pour ajouter un peu de végétation à la scène.

Les allées du parc ne sont pas entièrement pavées de lingots, les tenons apparents permettront de mettre en scène les sept minifigs fournies. Le petit étang couvert de nénuphars est constitué de tiles transparentes dont certaines sont tampographiées avec quelques carpes, l'effet est réussi. Pas de stickers dans cette boite et les bannières Chun Lian calligraphiées suspendues le long de la barrière sont en plastique souple.

La dotation en minifigs est elle aussi très intéressante car elle permet d'obtenir une poignée de personnages modernes en "civil" sans costumes ou déguisements traditionnels. C'est toujours ça de pris pour un diorama citadin dans lequel ce parc trouvera facilement sa place, le set est conçu pour ça et il s'agit de le vendre à des fans d'aujourd'hui soucieux de trouver un produit qui incarne certaines des traditions les plus ancestrales de la culture chinoise mais qui permet aussi de mettre en scène des familles actuelles.

Les tampographies sont réussies, les personnages sont relativement neutres et certains d'entre eux sont accompagnés d'accessoires originaux et amusants. Un clin d'œil au passage à l'univers Monkie Kid, une tampographie des manches de pull qui couvre une large partie des bras, un joli sweat avec logo 2021 à "l'américaine" identique sur les deux ados, deux smartphones dont un avec une perche à selfie, un lapin à roulettes décoré, tout est vraiment très réussi jusqu'à l'utilisation du support transparent qui servait à mettre en scène les minifigs de la série de personnages DC Comics à collectionner et qui fait ici office de paille pour le slushie.

Un détail amusant : la marque sombre présente sur le cou de la statue rouge et qui est visible à travers la tête transparente n'est pas présente sur les visuels officiels. Cette zone noire sert de repère lors de la tampographie des torses et elle a manifestement été retouchée pour que la minifig soit visuellement plus homogène. En vrai, c'est tout de suite moins réussi lorsque la figurine est de face.

En résumé, ce très joli set ne cache pas son envie de se retrouver coincé entre deux Modulars et les fans auront enfin sous la main un espace vert "officiel" qui donnera un peu d'air à leur rangée de bâtiments. Il sera possible de faire l'impasse sur le côté festif de la chose et rendre ce jardin un peu plus neutre en retirant temporairement les différentes rangées de lanternes, quitte à les remettre en place en fin d'année (voir photo plus haut). Le boeuf avec sa brique lumineuse qui n'est allumée que tant que l'on laisse son doigt sur le bouton pourra éventuellement rester en place pour meubler, c'est vous qui voyez.

Le niveau de détail des lieux est très impressionnant et la compacité du diorama renforce l'impression d'en avoir pour son argent lorsqu'il s'agit de détails divers et variés. Le tout est assemblé en quelques heures à peine mais il faudra prendre le temps de savourer toutes les techniques souvent très originales utilisées par le designer Justin Ramsden.

On retiendra au final que LEGO ne lésine pas sur les moyens ou sur la créativité dès lors qu'il s'agit d'aller draguer une clientèle chinoise submergée de produits plus ou moins équivalents mais vendus beaucoup moins cher que les sets officiels LEGO. C'est une bonne nouvelle, par ricochet les autres produits du fabricants bénéficient directement de la capacité de LEGO à proposer de nouvelles pièces, des éléments inédits dans certains coloris (les bananes bleues...) et des tampographies de qualité.

Cette boite sera disponible dès le 10 janvier 2021 sur la boutique officielle en ligne au prix public de 99.99 €. Ce set ne sera en revanche pas en vente chez votre marchand de jouets habituel.

Note : Le set présenté ici, fourni par LEGO, est comme d'habitude mis en jeu. Date limite fixée au 29 décembre 2020 prochain à 23h59.  "Les "je tente, je participe", sont automatiquement supprimés, faites un effort.

Mise à jour : Le gagnant a été tiré au sort et a été prévenu par email, son pseudo est indiqué ci-dessous. Sans réponse de sa part à ma demande de coordonnées sous 5 jours, un nouveau gagnant sera tiré au sort.

On s'intéresse aujourd'hui rapidement au contenu du set LEGO Technic 42123 McLaren Senna GTR, une boite de 830 pièces, attendue en janvier 2021 au prix public de 49.99 €, qui permet d'assembler une reproduction de l'hypercar présentée pour la première fois en 2018 au salon de Genève et depuis produite à seulement 75 exemplaires.

LEGO se garde bien d'inclure un visuel global de la vraie McLaren Senna GTR sur l'emballage et se contente simplement d'une vue de l'arrière du véhicule qui est sans doute la partie de ce jouet LEGO la plus fidèle au modèle de référence. Pour remettre les choses dans leur contexte, je rappelle que la McLaren Senna GTR, c'est ça :

La version LEGO est un produit de la gamme Technic et on retrouve donc sous le capot quelques assemblages à base d'axes et d'engrenages : un moteur V8 dont les pistons entrent en mouvement quand le véhicule se déplace comme LEGO en a déjà proposé dans d'autres sets, un volant générique qui tourne dans le vide mais une direction avec molette déportée sur le toit et c'est tout. Je ne compte pas les deux portières à ouverture en dièdre qui pivotent sur un simple pin. Ceux qui envisagent une carrière de modèle d'exposition pour ce véhicule pourront retirer la molette placée sur le toit, c'est une "option" qui améliore simplement la jouabilité du produit.

Le dilemme est ici le même que pour d'autres reproductions LEGO de véhicules existants au design tout en rondeurs et en courbes : comment rendre hommage au modèle de référence avec un inventaire relativement limité, il y a plus de 300 pins ici sur les 830 pièces du set, et faire en sorte que le produit LEGO conserve un lien de parenté, même lointain, avec ce qui est promis sur la boite.

Les stickers volent parfois au secours des designers en masquant habilement quelques raccourcis esthétiques et les axes souples sont aussi souvent sollicités pour arrondir les formes. C'est le cas ici avec un habitacle et des passages de roues dont les courbes sont visuellement soulignées par plusieurs de ces pièces.

Quelques détails et autres raffinements passent évidemment à la trappe à cette échelle : pas de disques de frein, de suspensions ou d'amortisseurs, mais on conserve tout de même deux rétroviseurs. Un effort sur les jantes aurait été apprécié, mais LEGO se contente de nous fournir des versions génériques, plus larges à l'arrière. Dommage pour les axes qui dépassent franchement des jantes arrières et qui ne sont pas de la même couleur des deux côtés.

L'aileron arrière est presque convaincant, il manque juste un peu d'inclinaison pour être vraiment fidèle. L'avant est vraiment très brouillon avec un gros sticker gris un peu hors-sujet et la nécessité d'imaginer les verres de phares ici remplacés par du vide.

Les fans de l'univers LEGO Technic ne manquent jamais de rappeler que ce n'est pas le propos de cette gamme que de nous fournir de jolies maquettes qui ressemblent vraiment aux modèles de référence. Par la force des choses, on peut effectivement se dire que c'est souvent le cas et rares sont les produits qui sont réellement fidèles à ce qu'ils essaient de représenter.

L'échelle utilisée ici n'aide pas : avec un véhicule d'une douzaine de centimètres de large et de 32 cm de long, on finit forcément par avoir droit à quelques sous-assemblages un peu grossiers qui nécessiteront de faire preuve d'imagination, ou d'un peu de mauvaise foi, pour les trouver convaincants. L'esthétique à la fois agressive et gracieuse de la vraie McLaren Senna GTR passe donc à la trappe au profit d'une reproduction qui rend vaguement hommage au véhicule de référence. Ne perdons pas de vue qu'il s'agit simplement d'un jouet pour enfant vendu 50 €.

Beaucoup s'en contenteront, ils ne cherchent pas une activité de maquettisme avec cette gamme et se concentrent surtout sur les assemblages élaborés qui en principe font le sel de cet univers. En parlant de maquettisme, on atteint ici des records pour un set de cette taille avec 46 stickers à coller.

Pour ceux qui veulent se faire une idée plus précise de l'impact de ces autocollants sur l'expérience de montage : Avec 220 séquences d'assemblage dans le livret d'instructions, on colle donc en moyenne un autocollant toutes les 5 étapes. Les deux seules pièces tampographiées du set sont les ailes avant.

Allez, pour 50 € et sans doute un peu moins dans les mois qui suivront sa commercialisation, ce petit set dont on a surtout beaucoup parlé parce qu'il est sous licence officielle trouvera facilement son public chez ceux qui veulent garnir la remorque du set 42098 Car Transporter. Cette dernière accueille déjà le muscle car bleu fourni avec le camion et la Corvette orange du set 42093 Chevrolet Corvette ZR1, tous ces modèles affichant la même largeur de 12 cm.
Ceux qui cherchent des reproductions plus convaincantes de véhicules et qui ont les moyens de dépenser plus se tourneront vers les gros sets de la gamme LEGO Technic vendus jusqu'à plusieurs centaines d'euros.

Note : Le set présenté ici, acheté par mes soins, est mis en jeu. Date limite fixée au 5 janvier 2021 prochain à 23h59.  "Les "je tente, je participe", sont automatiquement supprimés, faites un effort.

Mise à jour : Le gagnant a été tiré au sort et a été prévenu par email, son pseudo est indiqué ci-dessous. Sans réponse de sa part à ma demande de coordonnées sous 5 jours, un nouveau gagnant sera tiré au sort.

On fait aujourd'hui très rapidement le tour des sets LEGO Technic 42118 Monster Jam Grave Digger (212 - 19.99 €) & 42119 Monster Jam Max-D (230 - 19.99 €), deux petites boites sous licence officielle Monster Jam qui seront disponibles dès le 1er janvier prochain via la boutique officielle en ligne et chez la plupart des enseignes qui vendent des produits LEGO.

Ce n'est d'ailleurs pas le principe de rétrofriction (Pull-back) qui m'intéresse le plus ici, le moteur utilisé par LEGO dans ces deux sets est celui déjà disponible dans de nombreuses boites depuis 2014 et il a largement fait ses preuves. Ces deux nouvelles boites offrent donc le même niveau de jouabilité que les autres références déjà commercialisées : on tire vers l'arrière et on relâche.

C'est en revanche la première fois que LEGO propose ce type de produit en lui accolant une licence "officielle". On se souviendra par exemple des sets 42072 WHACK ! et 42073 BASH ! commercialisés en 2018 qui étaient déjà des engins originaux mis en scène sur fond d'arène ou de circuit mais ces deux boites n'étaient alors que des créations "maison" LEGO.

Pour ceux qui ne le savent pas, Monster Jam est une compétition itinérante de Monster Trucks très populaire outre-Atlantique et accessoirement diffusée en France sur Canal + et sur la chaîne Automoto de la TNT. La licence est également présente dans plusieurs jeux vidéo et on ne compte plus les jouets basés sur les différents concurrents qui s'affrontent à grands renforts de cascades toujours plus impressionnantes.

L'arrivée de la licence Monster Jam chez LEGO est sans doute une bonne nouvelle pour les fans inconditionnels de Monster Trucks, même si on pouvait espérer mieux que ces deux véhicules qui ne ressemblent que vaguement à leurs équivalents vus à la TV.

LEGO a choisi de proposer deux des Monster Trucks en lice les plus populaires, Grave Digger et Maximum Destruction (ou Max-D). Malheureusement, les versions LEGO de ces deux engins sont un peu à la peine sur le plan esthétique et ce sont les stickers au demeurant très réussis qui sauvent majoritairement les meubles. Pour ceux qui seraient tentés d'acquérir et d'enchaîner les deux engins : On retrouve des similitudes dans les séquences d'assemblage du châssis des deux véhicules mais les finitions apportent un peu de diversité.

L'utilisation d'éléments Technic permet ici d'obtenir des engins solides qui résisteront aux chocs et aux atterrissages sur sols durs, mais la finition est globalement loin d'être convaincante. Pire, aucun des deux véhicules ne profite d'amortisseurs ou de suspensions, les quelques éléments mécaniques visibles sur les deux engins ne sont là qu'à titre purement décoratif. Les deux drapeaux sont montés sur des pièces qui restent mobiles pour un vague effet de flottement lors du déplacement du véhicule. C'est un peu maigre pour une gamme qui se fait appeler "Technic".

LEGO rate aussi l'occasion de réutiliser ici les pneus de la Jeep Wrangler du set 42122, des éléments dont le profil est beaucoup plus fidèle à celui des engins vus à l'écran (voir photo plus haut). On retiendra également que LEGO propose un modèle alternatif pour chacun de ces Monster Trucks, c'est toujours ça de pris même si les créations proposées n'ont plus rien à voir avec la licence elle-même.

Bref, ces deux produits ne sont finalement que des jouets pour enfants à assembler et leur appartenance à la gamme LEGO Technic ne tient qu'à l'utilisation de poutres et de pins. Pas de mécanisme particulier sous le capot, les fonctionnalités de ces engins se résument à la présence des moteurs à rétrofriction fournis.

Je ne suis évidemment pas la cible de ces jouets, mais j'espère que cette première salve de produits sous licence officielle Monster Jam n'est qu'un début et que nous aurons droit un jour à une version plus élaborée de l'un des concurrents avec un vrai châssis amorti.

En l'état ces deux petites boites feront certainement plaisir à un jeune fan de la licence et on peut se féliciter que cette dernière n'impacte pas directement le prix de vente de ces sets qui sont vendus au tarif habituel de 19.99 €. LEGO aurait cependant pu faire l'effort d'ajouter la rampe "officielle" en carton déjà vue en 2017 dans les sets 42058 Stunt Bike et 42059 Stunt Truck.

Note : Le lot de sets présenté ici, fourni par LEGO, est comme d'habitude mis en jeu. Date limite fixée au 31 décembre 2020 prochain à 23h59. 

Mise à jour : Le gagnant a été tiré au sort et a été prévenu par email, son pseudo est indiqué ci-dessous. Sans réponse de sa part à ma demande de coordonnées sous 5 jours, un nouveau gagnant sera tiré au sort.

On revient du côté de la gamme LEGO Star Wars avec le petit set 75295 Millennium Falcon Microfighter, une boite de 101 pièces qui sera commercialisée dès le 1er janvier 2021 au prix public de 9.99 €.

On pourrait faire sembler de s'émerveiller sur cette nouvelle interprétation du Millennium Falcon dans ce format Microfighter qui nous réserve parfois quelques bonnes surprises mais aussi quelques ratages de haute volée, mais ce n'est vraiment qu'une nouvelle version du Millennium Falcon.

Les sets 75030 Millennium Falcon Microfighter (2014) et 75193 Millennium Falcon Microfighter (2018) avaient leur parti-pris esthétique, cette nouvelle déclinaison améliore certains détails et en sacrifie d'autres. C'est comme ça, et heureusement que LEGO ne nous ressort pas exactement le même modèle à chaque fois.

Les collectionneurs seront donc ravis d'avoir une nouvelle variante à ajouter sur les étagères et ceux qui n'ont pas pu se procurer les version précédentes pourront enfin obtenir ce vaisseau à l'échelle Chibi habituelle. À titre personnel, je préfère les flick-fire missiles de la version 2014 aux stud-shooters utilisés depuis 2018.

On retiendra simplement que l'arrière est joliment réalisé avec des réacteurs plus crédibles que sur les deux versions précédentes et que la pièce qui sert de verrière au cockpit a été mise à jour avec une nouvelle tampographie : les vitres avant disparaissent. Le designer ne se prive pas d'intégrer au passage quelques pièces colorées dans les entrailles du vaisseau, c'est toujours ça de pris pour ceux qui jetteront le tout dans leur vrac.

La minifig livrée ici est celle déjà vue dans les sets 75159 Death Star (499.99 €), 75205 Mos Eisley Cantina (49.99 €) ou encore 75290 Mos Eisley Cantina (349.99 €). Elle devient donc un peu plus abordable mais elle a toujours le même problème d'écart de teinte entre le cou et la tête du personnage, un défaut technique masqué sur les visuels officiels via une retouche des photos.

Bref, le Millennium Falcon est un marronnier évident de la gamme Star Wars chez LEGO et il en faut toujours un au catalogue. Cette nouvelle petite boite vendue 9.99 € permettra de faire un cadeau sans se ruiner et fera toujours plaisir à celui qui se la fera offrir.

Note : Le set présenté ici, fourni par LEGO, est comme d'habitude mis en jeu. Date limite fixée au 29 décembre 2020 prochain à 23h59.  "Les "je tente, je participe", sont automatiquement supprimés, faites un effort.

Mise à jour : Le gagnant a été tiré au sort et a été prévenu par email, son pseudo est indiqué ci-dessous. Sans réponse de sa part à ma demande de coordonnées sous 5 jours, un nouveau gagnant sera tiré au sort.