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On fait aujourd'hui très rapidement le tour du set LEGO Star Wars 75314 The Bad Batch Attack Shuttle, une boite de 969 pièces qui sera disponible le 1er août 2021 au prix public de 109.99 €. Le contenu de cette boite permet d'assembler la navette utilisée par la Clone Force 99, deux Speeder Bikes et d'obtenir les cinq membres du Bad Batch : Echo, Crosshair, Hunter, Tech et Wrecker.
On ne va pas se plaindre, LEGO évacue le dossier en nous permettant de rassembler l'équipe au complet avec une seule boite. Le fabricant aurait pu séparer les cinq protagonistes dans au moins deux sets et on peut ici passer à autre chose sans devoir repasser à la caisse, même si les 110 € demandés peuvent sembler excessifs.
Je ne vous fait pas de couplet sur les deux Speeder Bikes, le plus grand est identique à celui vu dans le set 75280 501st Legion Clone Troopers (285 pièces - 29.99 €) à quelques stickers près et l'autre est aux couleurs de Tech avec un guidon qui est trop large pour les deux mains de la minifig. Les deux engins amènent un peu de jouabilité au produit mais il cannibalisent aussi l'inventaire dont le reste sert à assembler le Havoc Marauder.
Le vaisseau n'est pas vraiment ce qu'on peut appeler une maquette détaillée. Il s'agit d'un simple jouet destiné à un jeune public fan de la série animée et la finition s'en ressent. Les ailes et la dérive centrale ne sont habillées que d'un seul côté et il reste beaucoup trop d'espace vide à la jonction entre les ailes et la carlingue de la navette, il n'y a pas de trains d'atterrissage et la verrière du poste de pilotage se contente d'un vitrage rouge et gris symbolisé par une tampographie bien exécutée mais peu inspirée.
À l'arrivée ce Havoc Marauder n'a plus grand chose du vaisseau au look élancé vu à l'écran, il devient ici une simple navette bleue et noire un peu brouillonne et pataude. Du côté des fonctionnalités, les ailes peuvent être rangées ou déployées et le couvercle de la partie centrale du vaisseau se soulève pour permettre d'accéder aux espace intérieurs. Deux Spring-Shooters sont intégrés sous la carlingue, il savent rester discrets et ne défigurent pas la navette.
La verrière du poste de pilotage est solidaire du couvercle central via deux clips mais elle peut aussi être ouverte seule. Le hic : elle vient buter sur le bout de la dérive centrale et l'accès au cockpit devient un peu compliqué. L'aménagement de la cabine et du poste de pilotage est vraiment très sommaire, on ne soulèvera finalement le couvercle que pour essayer de ranger les différents personnages à l'intérieur du vaisseau et se rendre rapidement compte que les cinq membres de l'équipe ne rentrent pas, un des Clones doit rester dehors.
L'assemblage du Havoc Marauder n'est pas inintéressant, notamment au niveau de l'intégration des ailes. Le reste n'est qu'un empilage de briques et de Plates renforcées grossièrement sur l'une des faces. Lorsque les ailes sont repliées, les différentes pièces grises qui maintiennent les ailes sont visibles et l'effet est franchement décevant.
Comme d'habitude, LEGO ne fournit pas de présentoir pour pouvoir exposer le vaisseau avec les ailes déployées et c'est un peu dommage. Il suffisait pourtant d'ajouter une petite poignée de pièces dans la boite pour permettre une mise en situation un peu plus intéressante que la solution avec ailes repliées vers le haut. Il y a aussi une douzaine d'autocollants à coller sur les trois engins à construire, la moitié de la planche de stickers habillant le Havoc Marauder.
On ne va pas se mentir, pour les fans adultes et les collectionneurs, le set n'a d'intérêt que parce qu'il permet d'obtenir la Clone Force 99 (presque) au complet. Les minifigs sont parfaitement exécutées, les tampographies sont superbes et les accessoires sont réussis pour autant qu'on admette qu'il s'agit d'une adaptation un peu cartoon d'un dessin animé qui est lui-même déjà une interprétation du physique des protagonistes. De nombreuses figurines "customs" des différents membres du Bad Batch circulent depuis longtemps et certaines d'entre elles sont un peu plus fidèles aux tenues vues à l'écran que ces minifigs officielles qui font malgré tout le job.
Si les casques de Stormtroopers et autres Snowtroopers ne vous semblent habituellement pas surdimensionnés par rapport au reste des éléments qui composent les minifigs, celui de Tech me parait ici visuellement presque trop volumineux. LEGO fournit deux chevelures supplémentaires pour pouvoir profiter de Hunter et Tech sans leurs casques, et les plus observateurs auront remarqué que Hunter et Wrecker utilisent le même torse et les mêmes jambes. Pour ceux qui se poseraient la question et qui n'auraient pas tenu au delà du premier épisode de la série, Crosshair est ici livré dans sa tenue impériale.
La présence de Gonky le droïde GNK, est un clin d'oeil intéressant mais la finition de la figurine est un peu sommaire. Ceux qui suivent la série regretteront sans doute l'absence d'Omega, mais je ne suis pas inquiet, LEGO saura nous proposer cette figurine dans une autre boite plus tard.
Au final, je me serais volontiers contenté d'un simple Battle Pack avec les cinq personnages et éventuellement un BARC Speeder. Le vaisseau est loin d'être à la hauteur de la version vue à l'écran, même si les plus jeunes arriveront sans doute à s'amuser un peu avec.
À 70 € la boite, je serais forcément un peu plus indulgent sur la finition, mais à 110 €, les ailes et l'aileron dorsal qui ne sont "finies" que d'un côté et la verrière à la tampographie un peu grossière ne passent pas. En l'état, on se croirait presque revenu dix ans en arrière chez LEGO.
Note : Le set présenté ici, fourni par LEGO, est comme d'habitude mis en jeu. Date limite fixée au 29 juin 2021 prochain à 23h59. Pour les nouveaux-venus, sachez qu'il vous suffit de poster un commentaire pour participer au tirage au sort.
Mise à jour : Le gagnant a été tiré au sort et a été prévenu par email, son pseudo est indiqué ci-dessous. Sans réponse de sa part à ma demande de coordonnées sous 5 jours, un nouveau gagnant sera tiré au sort.
daniel - Commentaire posté le 23/06/2021 à 19h45 |
À quelques heures de la disponibilité du produit en avant-première VIP, on s'intéresse aujourd'hui rapidement au set LEGO IDEAS 21327 Typewriter, une boite de 2079 pièces vendue au prix public de 199.99 € qui permet d'assembler une machine à écrire vintage aux faux airs de Silverette II ou de Remington Portable.
Pour ceux qui ne suivent pas, sachez que ce produit est l'aboutissement de la quête aux 10.000 supporters lancée en octobre 2019 par le fan designer Steve Guinness via son projet LEGO Typewriter, périple qui s'est achevé en juin 2020 par la validation officielle du projet en phase de review. LEGO s'est ensuite emparé de l'idée et a rajouté une couche de "légende" maison en imaginant un produit qui aurait pu trôner sur le bureau du fondateur de la marque.
Beaucoup de fans seraient tentés de comparer cette machine à écrire au piano du set LEGO IDEAS 21323 Grand Piano et de la ranger un peu rapidement au rayon des objets lifestyle sans grand intérêt. Les fans de châteaux forts, de bateaux pirates ou de vaisseaux spatiaux n'auront sans doute aucune affinité avec cette nouvelle interprétation d'un objet existant à la sauce LEGO, mais je pense que cette machine à écrire a tout de même quelques arguments intéressants à faire valoir.
Elle a déjà le mérite d'être presque à l'échelle d'une vraie : avec 27 cm de large sur 26 cm de profondeur et 11 cm de haut, on construit ici un objet qui pourrait facilement se faire passer pour une machine portable. C'est surtout le clavier ultra-simplifié qui trahit la version LEGO, avec trois rangées de touches au lieu de quatre et l'absence flagrante de la série de chiffres habituellement placée en haut du module de frappe.
LEGO a choisi de proposer ce modèle avec une coque en Sand Green, une teinte de vert très prisée des fans de LEGO, et notamment de ceux qui cherchent à reproduire à moindres frais le set 10185 Green Grocer commercialisé en 2008. Il ne faudra malheureusement pas compter sur cette machine à écrire pour obtenir les 50 briques 1x8 Sand Green nécessaires à l'assemblage des murs du Modular en question, la coque de l'objet n'en intègre aucune. On se consolera avec les deux ailes de Porsche 911 fournies ici en Sand Green.
La teinte choisie pour cette machine est une bonne idée qui donne un peu de couleur à un objet qui aurait pu paraitre un peu triste si le fabricant avait conservé le coloris initialement proposé par Steve Guinness sur la plateforme LEGO IDEAS. Il fallait cependant s'y attendre, l'habillage de cette machine à écrire est loin d'être uniforme avec des variations de teintes de tous les côtés. Certains s'en contenteront en invoquant, avec un peu de mauvaise foi, l'effet vintage qui résulte de ce mélange de verts, j'y vois surtout l'incapacité de LEGO à résoudre un problème récurrent. Même les visuels officiels, pourtant très travaillés, n'arrivent pas à masquer ces différences de teinte...
J'en ai vu qui s'imaginaient un peu vite pouvoir profiter d'une "vraie" machine à écrire : Cette machine n'écrit rien, elle permet juste de faire semblant. Appuyer sur les touches du clavier déclenche le basculement de l'unique marteau mobile installé dans la corbeille et ce dernier vient, presque à tous les coups, frapper le faux ruban encreur. Puisqu'il s'agit de l'unique bras à caractère mobile du produit, LEGO n'a donc logiquement installé aucune lettre sur cet élément, il faut se contenter de deux tenons apparents.
Il convient aussi de noter que seules les touches flanquées d'une lettre actionnent le mécanisme intégré. Les autres touches ne servent à rien, sauf à faire semblant. Même la barre d'espacement n'est pas fonctionnelle, elle est juste vaguement amortie pour faire comme une vraie.
Le chariot monté sur quatre amortisseurs d'ECTO-1 (réf 10274) ou de Ducati Panigale V4 R (réf. 42107) est fonctionnel, il se déplace au fil de la frappe via le mécanisme d'échappement intégré et l'effet est très réaliste. Ne comptez pas trop sur le levier qui devrait en principe permettre de le remettre en position en bout de ligne, le manche vous restera quasiment à tous les coups dans la main et il faudra repousser le chariot en poussant sur le corps du cylindre.
Un détail plutôt intéressant : le bruit émis par la machine est très proche de celui d'une vraie machine. Les designers expliquaient récemment avoir été surpris de cette similitude entre le jouet et un vrai modèle, c'est assez bluffant à l'arrivée et ce rendu sonore participe vraiment à "l'expérience" ludique proposée par le produit.
Même si le cylindre du chariot peut être mis en rotation via le tonneau placé à droite pour insérer une feuille de papier, il ne tourne pas automatiquement sur lui-même lors de la frappe et vous écrivez toujours sur la même ligne. L'entrainement du papier lors de l'insertion d'une feuille est assuré par deux pneus, la solution est efficace, ça marche à tous les coups.
Toutes ces fonctionnalités sont disponibles grâce à l'intégration d'un mécanisme relativement complexe qui assure à la fois la mise en mouvement de l'unique barre de caractère et le déplacement synchronisé du chariot. En pratique, les touches centrales situées dans la rangée du milieu sont les plus réactives, dès qu'on s'éloigne vers les bords du clavier les ratés sont plus présents avec un marteau qui peine un peu à atteindre le ruban et un chariot qui refuse parfois de se déplacer d'un cran.
Je précise que le ruban encreur est un bout de tissu fixe qui ne s'enroule pas dans les deux logements noirs et que le bouton de sélection de la couleur de l'encre n'a aucun effet, il est juste là pour faire joli.
Vous l'aurez compris en comparant les visuels officiels et les photos que je vous propose ici, le clavier est présenté par défaut en QWERTY, mais vous pouvez organiser les touches comme bon vous semble. J'ai logiquement essayé de respecter la disposition AZERTY, à quelques touches près. Chacune des touches est tampographiée et c'est une bonne nouvelle pour la durabilité du produit, même si on note quelques défauts techniques avec plusieurs touches dont le motif n'est pas parfaitement centré sur le support. Ne cherchez pas la police de caractères utilisée par le designer, elle n'existe pas et les lettres ont été spécialement dessinées pour ce produit.
Deux stickers sont à coller sur la coque de cette machine à écrire, ils profitent tous deux d'un bel effet métallique et donnent un peu de cachet au produit. La teinte de fond de l'autocollant de façade n'est pas raccord mais on fera avec. Au dos de la machine, le numéro de série du produit est constitué d'initiales faisant référence à la maxime "Never Give Up On Your Dreams".
Pour peaufiner la mise en scène sur vos étagères et flatter votre ego de fan qui a les moyens de s'offrir une fausse machine à écrire à 200 €, LEGO rajoute dans la boite un petit carnet au format A5 qui contient la même lettre écrite par Thomas Kirk Kristiansen, arrière petit-fils du fondateur et président du conseil d’administration du groupe, traduite en 43 langues. Vous arrachez celle qui vous convient et vous pouvez faire semblant de la taper vous-même. Je vous ai scanné le document en question (voir plus haut).
Même si certaines étapes de l'assemblage de cette machine à écrire m'ont paru un peu laborieuses, comme la construction du clavier, l'objet me laisse une meilleure impression que le piano aphone du set LEGO IDEAS 21323 Grand Piano qui n'avait pas grand chose à offrir sans la présence d'un smartphone.
Ici, le produit se suffit à lui-même, avec ses fonctionnalités partielles mais amusantes et malgré les quelques défauts que j'ai pu relever. J'étais de ceux qui n'étaient pas très enthousiastes lors de l'annonce de la validation du projet et je dois admettre qu'après quelques jours passés à m'amuser avec cette machine qui ne se résume pas à une simple maquette, je lui trouve un certain charme.
Cette machine à écrire enrobée dans un habillage marketing qui fait référence à la légende du groupe LEGO est surtout une excellente publicité pour la marque qui une fois de plus s'émancipe de son statut de simple fabricant de jouets hors de prix pour aller chasser une clientèle adulte à la recherche d'originalité.
Le trompe-l'œil est ici presque parfait, on parle plus de ce produit que du cinquantième vaisseau LEGO Star Wars commercialisé par LEGO et l'objectif est déjà atteint pour le fabricant. Si ce set ne rencontre qu'un succès d'estime, ce n'est pas si grave, il est surtout la preuve que LEGO arrive encore à surprendre. Que les AFOLs amateurs de vaisseaux et de voitures qui restent dubitatifs devant cette machine à écrire verte ne s'offusquent pas, ce produit n'est de toute façon pas pour eux.
Note : Le set présenté ici, fourni par LEGO, est comme d'habitude mis en jeu. Date limite fixée au 28 juin 2021 prochain à 23h59. Pour les nouveaux-venus, sachez qu'il vous suffit de poster un commentaire pour participer au tirage au sort.
Mise à jour : Le gagnant a été tiré au sort et a été prévenu par email, son pseudo est indiqué ci-dessous. Sans réponse de sa part à ma demande de coordonnées sous 5 jours, un nouveau gagnant sera tiré au sort.
Fraiseberry - Commentaire posté le 23/06/2021 à 09h44 |
On s'intéresse aujourd'hui rapidement à l'une des trois nouveautés attendues dans la gamme LEGO Monkie Kid dès le 1er juillet prochain : le set 80025 Sandy's Power Loader Mech, avec ses 520 pièces et son prix public fixé à 44.99 €.
Comme pour le reste de cette gamme vaguement inspirée de la légende populaire du Roi-Singe et taillée sur mesure pour le marché asiatique, il faudra passer par la boutique officielle en ligne pour s'offrir ces trois nouveautés. LEGO ne permet pas aux revendeurs de commercialiser ces produits en France et elle n'est disponible ailleurs qu'en Asie que parce que le fabricant s'est un jour engagé à ne plus proposer d'exclusivités géographiques.
Le propos du set est ici d'assembler un exosquelette piloté par Sandy pendant que le chat Mo joue le DJ au sommet de l'engin. Pourquoi pas. Le robot d'une vingtaine de centimètres de haut est évidemment aux couleurs de son pilote et le niveau de détail est très satisfaisant. Les points d'articulations sont nombreux, plutôt bien intégrés et les membres du "robot chargeur" sont suffisamment habillés pour ne pas avoir l'air trop rachitiques. La stabilité de l'engin est exemplaire, et la figurine de Sandy n'a pas l'air ridicule sous son arceau de maintien.
L'exosquelette est équipé pour aller dégommer les hommes de Spider Queen avec d'un côté un gros bâton de combat (Crescent Staff) "retenu" par trois pinces mais qui est en fait fixé sur un axe rotatif via un pin Technic, et de l'autre un poing qui peut être étendu pour aller frapper l'ennemi avec un élastique qui assure le retour des doigts vers le reste de la main. Le mécanisme est basique, le designer n'a pas fait d'effort particulier pour dissimuler l'élastique blanc mais la fonctionnalité est amusante.
J'ai pu récemment parler à deux designers de ces élastiques que je trouve un peu mesquins, ils m'ont répondu que leur présence est souvent liée à la tranche d'âge visée par le produit concerné et que leur rôle est d'offrir une fonctionnalité simple à assembler sans devoir faire appel à un mécanisme plus complexe à base de pièces. Dont acte. J'ai aussi logiquement posé la question de l'absence d'un exemplaire de remplacement dans la boite. Il m'a simplement été répondu que ces élastiques en silicone sont suffisamment solides et durables pour ne pas avoir besoin de fournir d'exemplaires en plus.
Le dos de l'exosquelette est comme souvent moins détaillé que la face avant mais on dispose tout de même d'un réacteur escamotable qui confirme que l'engin peut aussi voler. Les deux paires d'enceintes placée de chaque côté de la console de Mo et montées sur des rotules peuvent être retournées pour elles aussi devenir des réacteurs.
Dans le camp d'en face, les deux hommes de main de Spider Queen sont un peu sous-équipés avec un tout petit robot qui ne sert ici que de faire-valoir pour s'amuser avec le poing élastique. Le designer a bien rajouté de quoi vaguement riposter avec un Stud-Shooter mais ce mini-robot à la stabilité toute relative ne convaincra pas grand monde et incitera à l'acquisition d'autres sets au contenu plus fourni pour avoir de quoi affronter Sandy à armes plus ou moins égales.
On colle une grosse poignée de stickers sur les deux exosquelettes, difficile d'échapper à ces autocollants qui sont ici d'ailleurs graphiquement très réussis.
Comme pour les sets lancés en début d'année, ces nouvelles boites mettent en scène les différents héros de cet univers aux prises avec les sbires de la méchante Spider Queen. On retrouve donc logiquement deux méchants hommes de main dans cette boite, Huntsman et Syntax, des personnages déjà vus à l'identique dans d'autre sets.
La figurine de Sandy est aussi celle déjà vue dans d'autres boites et il n'y a que Mo le Chat qui soit inédit ici avec une sacoche plaquée sur le torse qui remplace la fourrure blanche vue depuis 2020 sur les versions précédentes de l'animal.
Au final, c'est joliment exécuté et l'exosquelette de Sandy en impose avec des membres suffisamment touffus pour masquer un peu les différents points d'articulation, même si le duo de méchants peine un peu à se faire une place dans cette boite.
On ne peut pas vraiment en vouloir à LEGO de proposer un contenu presque équilibré qui invite à l'acquisition d'autres sets pour améliorer le rapport de force. En l'état, c'est jouable, mais il faudra repasser à la caisse pour ne pas avoir à tirer au sort celui qui devra se coltiner le mini-robot un peu ridicule. Business is business.
Note : Le set présenté ici, fourni par LEGO, est comme d'habitude mis en jeu. Date limite fixée au 27 juin 2021 prochain à 23h59. Pour les nouveaux-venus, sachez qu'il vous suffit de poster un commentaire pour participer au tirage au sort.
Mise à jour : Le gagnant a été tiré au sort et a été prévenu par email, son pseudo est indiqué ci-dessous. Sans réponse de sa part à ma demande de coordonnées sous 5 jours, un nouveau gagnant sera tiré au sort.
RUDY VOINOT - Commentaire posté le 20/06/2021 à 12h07 |
On termine la série de reviews des nouveautés 2021 de la gamme LEGO Speed Champions avec le set 76904 Mopar Dodge//SRT Top Fuel Dragster & 1970 Dodge Challenger T/A, une boite de 627 pièces vendue au prix public de 64.99 € depuis le 1er juin dernier.
Ce set met en avant deux véhicules de marque Dodge avec d'un côté le dragtser aux couleurs de l'"Angry Bee" piloté par Leah Pritchett dans les compétitions de la NHRA Drag Racing et l'autre une Challenger T/A de 1970. La sélection des véhicules proposée dans cette boite me semble un peu déroutante, il y avait sans doute mieux à faire en associant la Challenger de 1970 au modèle Challenger R/T Scat Pack 1320 de 2019 ou à une Charger récente. Le fabricant automobile a sans doute eu son mot à dire sur la sélection proposée.
Le dragster de plus de 30 centimètres de long a au moins le mérite de proposer une expérience différente de celle généralement offerte dans les boites de la gamme LEGO Speed Champions et la version LEGO de l'engin est vraiment très réussie. L'assemblage du fuselage avant composé principalement d'un empilement de briques avec tenons sur trois côtés rigidifié par quelques plates ne prend que quelques minutes, l'étape la plus longue étant la pose des nombreux stickers sur les différentes Tiles qui habillent la structure. Les deux pneus arrière semblent un peu sous-dimensionnés sur la version LEGO mais on fera avec.
Le poste de pilotage et le moteur sont un peu plus amusants à construire avec quelques jolis détails, une poignée d'autocollants et une magnifique verrière tampographiée. Leah Pritchett est habillée de sa combinaison de course avec des coutures qui circulent jusque sur les jambes. C'est donc possible chez LEGO et je regrette que tous les pilotes en tenue ne profitent pas systématiquement de ce niveau de finition.
La Challenger T/A de 1970 semble de son côté réussie jusqu'au moment où on la compare avec le véhicule de référence. La cause est entendue, on ne peut pas reproduire efficacement des courbes avec des briques carrées, et la version LEGO de cette muscle car souffre une fois de plus de ses angles trop saillants et des habituelles approximations.
Comme souvent, l'avant et l'arrière du véhicule sont les parties les plus fidèles et on y installe de "vrais" phares, le reste est une adaptation un peu grossière à l'aide d'éléments qui peinent à incarner les attributs de ce muscle car. Le pare-brise n'a ni les courbes ni les proportions de celui du "vrai" véhicule et c'est toute la partie supérieure de cette Dodge Challenger qui en est affectée.
Les choses ne s'arrangent malheureusement pas lorsqu'il faut poser les stickers latéraux sur fond transparent dont la colle reste visible sur la teinte violette des pièces. Cerise sur le capot, le toit est une plaque 6x6 mate avec un gros point d'injection en son centre. Il me semblait que LEGO avait retenu la leçon du set LEGO Batman 76139 1989 Batmobile commercialisé depuis 2019, pour lequel la même plaque de toit a été remplacée par trois tiles 2x6 lisses et brillantes. Ce n'est manifestement pas le cas, ou le designer aura estimé que la gamme Speed Champions ne mérite pas ce niveau de raffinement esthétique.
Sans surprise, les trois éléments transparents livrés dans cette boite sont rayés au déballage, ils se promènent dans des sachets trop grands jetés dans des boites elles-mêmes trop grandes. Une fois de plus il faudra faire appel au service client pour obtenir des pièces impeccables.
Les quatre jantes de la Challenger T/A sont tampographiées et le résultat est plutôt fidèles aux éléments de référence. Si vous en perdez une, sachez que LEGO en fournit au total cinq exemplaires dans la boite. La minifig qui accompagne le véhicule profite d'un très joli torse qui reprend le symbole de l'abeille énervée, la mascotte de la marque utilisée pour ses muscle cars dans les années 1970.
Je me serais volontiers passé de l'un des deux véhicules de cette boite vendue 65 € pour ne conserver que la Challenger 1970. Le dragtser est réussi mais il est un peu hors sujet dans cette gamme qui mêle habituellement supercars, véhicules vintages et parfois SUVs. Dodge aura sans doute eu le final cut sur le contenu du set et aura imposé son dragster au lieu de nous proposer une Charger récente ou un pickup RAM de nouvelle génération en version racing.
Au final, le contenu des différents sets qui viennent rejoindre cette année la collection LEGO Speed Champions est à mon avis très inégal mais tous ces produits souffrent surtout de défauts techniques récurrents chez LEGO qui sabotent un peu le travail des designers. L'absence de nouvelles pièces spécifiques à cette gamme, comme des pare-brises plus adaptés, se fait sentir et les compromis réalisés sont loin d'être convaincants sur certains modèles. Les stickers sur fond transparents peuvent se rendre utiles dans certaines configurations mais ils ruinent aussi parfois l'esthétique de certains modèles.
On peut finalement se dire que ce n'est que du LEGO et qu'il s'agit d'un exercice de style avec ses contraintes, mais à 20 € le véhicules seul ou entre 40 et 60 € les deux, je pense qu'on est en droit d'attendre un peu plus que le niveau de finition parfois décevant des reproductions proposées. Le passage à huit tenons de large de ces véhicules est une bonne chose, il reste à mon avis maintenant à progresser dans d'autres domaines pour que cette gamme très appréciée à la fois par les collectionneurs et les plus jeunes soit au niveau de ce qu'on peut attendre d'un jouet haut de gamme en 2021.
Note : Le set présenté ici, fourni par LEGO, est comme d'habitude mis en jeu. Date limite fixée au 21 juin 2021 prochain à 23h59. Pour les nouveaux-venus, sachez qu'il vous suffit de poster un commentaire pour participer au tirage au sort.
Mise à jour : Le gagnant a été tiré au sort et a été prévenu par email, son pseudo est indiqué ci-dessous. Sans réponse de sa part à ma demande de coordonnées sous 5 jours, un nouveau gagnant sera tiré au sort.
La Chaudronnerie - Commentaire posté le 14/06/2021 à 01h05 |
On continue à regarder de plus près les différentes références commercialisées depuis le 1er juin dans la gamme LEGO Speed Champions et on s'intéresse aujourd'hui rapidement au set 76901 Toyota GR Supra, une boite de 299 pièces vendue 19.99 € qui en principe nous permet d'assembler une reproduction de la Toyota GR Supra.
On ne va pas se mentir, on atteint une fois de plus les limites de l'exercice visant à convertir en version LEGO un véhicule à la ligne toute en rondeurs. Pour ceux qui se demandent à quoi ressemble vraiment une Toyota GR Supra, je vous ai mis un visuel dans la galerie ci-dessous.
L'assemblage du véhicule est une fois de plus très divertissant, on sent que le designer a fait de son mieux avec ce qu'il avait dans ses tiroirs pour proposer une expérience courte mais amusante. Le bouclier avant est très élaboré et l'arrière du véhicule est sans doute la partie la plus réussie.
Comme souvent, les stickers viennent ensuite à la rescousse de celui qui prend le risque de traiter le sujet et tentent de nous convaincre que les pièces utilisées ne sont pas carrées. C'est un peu raté avec un vitrage artificiellement prolongé ou déformé grâce à des autocollants dont la teinte n'est pas raccord avec les "vraies" vitres utilisées sur le modèle.
Les stickers étant volontairement sous-dimensionnés par rapport aux surfaces sur lesquelles ils prennent place, l'effet de prolongement du vitrage apparaît encore plus bâclé. Le pare-brise utilisé ici fait presque le job, même si les côtés de l'élément utilisés sont trop plats pour vraiment convaincre.
Les stickers à coller sur le véhicule sont comme pour la Corvette 1968 du set 76903 Chevrolet Corvette C8.R Race Car and 1968 Chevrolet Corvette sur fond transparent. Le résultat est un peu moins décevant sur ce véhicule, les pièces jaunes sur lesquelles on colle ces autocollants limitant fortement la visibilité des traces de colle blanches.
Les phares avant sont décomposés en stickers qui s'étalent sur trois éléments en escalier. Le résultat est vraiment décevant avec un vitrage des optiques entrecoupé de bandes jaunes. On compensera la déception comme on peut en constatant que la Tile 1x1 avec le logo Gazoo Racing placée à l'arrière est tampographiée et qu'elle est même fournie en deux exemplaires dans la boite.
La minifig du pilote profite d'un très joli torse avec un gros logo Toyota dans le dos, dommage que les couture de la combinaison ne se prolongent pas sur les jambes. La chevelure fournie en plus du casque ne passe pas sous le toit du véhicule, tant pis pour ceux qui voudraient exposer le type en mode "balade du dimanche au volant de ma bagnole de course".
Si on admet que la gamme LEGO Speed Champions est un exercice de style parfois périlleux impliquant de faire au mieux avec ce qu'on a sous la main dans les bureaux de Billund, ce set trouvera peut-être son public parmi les fans les plus indulgents.
Sinon, il faudrait vraiment que LEGO élève un peu le niveau en investissant dans de nouveaux éléments plus adaptés pour certains de ces modèles, notamment au niveau des capots et des pare-brises. Cette Toyota Supra GR en version LEGO n'a plus grand chose du modèle de référence à part les logos, la couleur et quelques détails qui peinent à compenser le fait que la ligne du véhicule n'est pas très fidèle. Sans les autocollants et le logo de la marque sur la boite, je ne suis pas certain que beaucoup de fans soient en mesure de reconnaître le véhicule au premier coup d'œil.
Note : Le set présenté ici, fourni par LEGO, est comme d'habitude mis en jeu. Date limite fixée au 17 juin 2021 prochain à 23h59. Pour les nouveaux-venus, sachez qu'il vous suffit de poster un commentaire pour participer au tirage au sort.
Mise à jour : Le gagnant a été tiré au sort et a été prévenu par email, son pseudo est indiqué ci-dessous. Sans réponse de sa part à ma demande de coordonnées sous 5 jours, un nouveau gagnant sera tiré au sort.
BanjoLoop - Commentaire posté le 08/06/2021 à 16h20 |
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