On fait aujourd'hui rapidement le tour du set LEGO Marvel 76190 Iron Man : Iron Monger Mayhem, une boite de 479 pièces vendue au prix public de 39.99 € directement inspirée du premier film du Marvel Cinematic Universe, Iron Man, sorti en 2008.

Le set met en scène Iron Monger, l'armure d'Obadiah Stane, et permet en principe de reproduire l'affrontement qui a lieu entre le premier méchant du MCU et Tony Stark, le tout sous les yeux de Pepper Potts. Ceux qui se souviennent du film auront remarqué que rien n'est à l'échelle dans cette boite : Iron Monger est beaucoup trop grand, Obadiah Stane nage dans son poste de pilotage et la minifig d'Iron man fait pâle figure face au mech. Le designer aura sans doute voulu pouvoir se permettre un niveau de détail acceptable et l'armure a inévitablement pris du volume au passage. Je préfère cette approche à celle qui nous aurait imposé un mech rachitique et trop peu détaillé pour convaincre.

Le résultat est donc plutôt satisfaisant si on oublie la notion d'échelle entre les minifigs et l'armure de près d'une vingtaine de centimètres de haut. L'accès au poste de pilotage d'Iron Monger est en revanche un peu mois fidèle à la version vue à l'écran : La face avant du torse reste fixe et il faut soulever le casque pour installer Obadiah Stane aux commandes derrière un masque tampographié qui ne ferme pas complètement le cockpit.

Pour le reste, l'armure est dotée de tous les attributs vus à l'écran, vérins dorsaux et armement inclus. La Gatling présente sur la main droite du mech est ici plutôt bien reproduite, le lance-missiles placé sur la main gauche est résumé à un système d'éjection de pièces qui est à mon avis un peu sommaire.

Dommage une fois de plus pour les quelques pins bleus et autres axes rouges visibles sous certains angles, LEGO pourrait faire un effort sur ce point. On saluera tout de même l'arrière du mech  relativement bien fini et l'intégration d'une pièce phosphorescente affublée d'un sticker sur le torse, l'effet est visuellement réussi.

Le gros problème de l'armure : la mobilité vraiment très (trop) limitée des bras et des jambes qui n'autorise que quelques vagues poses sans permettre une gamme de mouvements digne d'un produit LEGO. Les Ball Joints font leur travail mais les différentes parties mobiles arrivent rapidement en butée. D'autres mechs LEGO font beaucoup mieux en matière de mobilité et on a un peu l'impression que cet aspect a volontairement été sacrifié au profit de la finition des membres avec pour objectif d'offrir une maquette d'exposition plus qu'un jouet pour enfant.

Du côté des trois minifigs livrées dans cette boite, il y a de quoi faire plaisir aux collectionneurs fans de la première phase du MCU : On obtient Obadia Stane, Iron Man en version Mark III et Pepper Potts.

L'armure Mark III portée ici par Tony Stark signe le retour du casque en deux parties, un élément remplacé depuis l'année dernière par une version monobloc qui ne fait pas vraiment l'unanimité chez les fans. Cette armure est exclusive à cette boite et elle le restera sans doute longtemps, ceux qui attendaient de compléter l'assortiment d'armures vues dans le film de 2008 pour remplir les alcôves de leur Hall of Armor pourront donc difficilement faire l'impasse sur cette minifig. L'armure est vraiment fidèle à la version du film jusque dans les moindres détails et on retiendra la présence des deux rivets tampographiés sur la zone supérieure du casque, c'est très réussi.

La minifig d'Obadiah Stane est globalement représentative du personnage incarné à l'écran par Jeff Bridges, tout le monde se souvient d'un grand gaillard chauve et barbu en costume. Elle reprend le torse de Tic vu dans le set 71044 Disney Train and Station, l'élément étant identique mais livré sous une nouvelle référence dans cette boite en raison de la présence de mains couleur chair. Rien à dire sur le visage de la minifig, c'est plutôt fidèle et le graphiste s'en est donné à cœur joie au niveau des détails de la barbe. La tenue du personnage n'est pas celle utilisée lors de l'affrontement entre Stane et Stark, et la chaîne est hors sujet. On fera avec.

Pepper Potts profite d'un torse qui incarne plutôt bien le haut du tailleur vu à l'écran mais LEGO fait l'impasse sur la jupe qui va avec et se contente de fournir une paire de jambes neutre. La tête du personnage  est aussi celle de Hermione Granger (Harry Potter), de Yelena Belova (Black Widow) et Carina (Pirates of the Carribbean).

À l'arrivée, je suis de ceux qui sont heureux de voir enfin Iron Monger arriver au catalogue LEGO, même s'il faut accepter les compromis sur l'échelle et la mobilité de la construction. Nous avons eu droit à une flopée de mechs plus ou moins intéressants et parfois hors sujet dans la gamme Marvel, il était temps que celui-ci soit disponible.

La minifig d'Obadiah Stane est elle aussi bienvenue même si elle aurait mérité un effort sur la tenue pour être vraiment fidèle au film et une nouvelle version de Pepper Potts est toujours bonne à prendre. Une armure inédite en version LEGO pour Tony Stark aussi. Pour 39.99 € chez LEGO ou 35.99 € en ce moment chez Amazon, il n'y a donc pas de raison valable de faire l'impasse sur un set qui célèbre le premier méchant du MCU et qui le fait à mon avis plutôt bien.

Note : Le set présenté ici, fourni par LEGO, est comme d'habitude mis en jeu. Date limite fixée au 3 septembre 2021 prochain à 23h59. 

Mise à jour : Le gagnant a été tiré au sort et a été prévenu par email, son pseudo est indiqué ci-dessous. Sans réponse de sa part à ma demande de coordonnées sous 5 jours, un nouveau gagnant sera tiré au sort.

On reparle aujourd'hui du set LEGO Marvel 76191 Infinity Gauntlet (590 pièces - 79.99 €), un produit au sujet duquel tout ou presque a déjà été dit mais que j'ai voulu tester en y intégrant au passage un kit de LEDs.

Les fabricants de kits d'éclairage pour produits LEGO se battent en ce moment sur un marché qui doit vraisemblablement être très porteur et on trouve des kits pour quasiment tous les sets populaires, même ceux qui n'ont pas vraiment besoin d'être déguisés en sapin de Noël.

Le Gant de l'Infini en version LEGO me semble être un modèle qui peut profiter de l'intégration de quelques diodes lumineuses et c'est le fabricant LeLightGo qui a été le seul à accepter de m'envoyer gracieusement le kit correspondant au produit pour tester la chose et au final l'offrir à un lecteur.

Je n'ai pas changé d'avis depuis la publication des premiers visuels du produit : je reste convaincu que ce Gant de l'Infini n'est pas la maquette ultime de l'accessoire de Thanos. La construction ressemble à mon avis plus à une main qu'au volumineux gant porté à l'écran par le personnage et c'est le prix du produit qui sauve les meubles. On trouve cette boite régulièrement aux alentours de 60 € et à ce tarif on devient évidemment tout de suite plus indulgent.

Le socle de présentation est identique à celui des casques, têtes et autres masques commercialisés par LEGO dans les gammes Marvel, DC Comics ou encore Star Wars et on retrouve donc au pied de la construction une petite plaque de présentation qui nous confirme qu'il s'agit bien du célèbre gant. Une structure interne avec quelques crochets, des sous-ensembles qui viennent se clipser sur les quatre faces, quelques doigts et beaucoup de pièces en Metallic Gold, l'inventaire de 590 pièces dont un peu plus de 150 éléments dorés est très rapidement assemblé.

Les doigts aux phalanges articulées peuvent être facilement positionnés pour reproduire le Snap, serrer le poing, faire un doigt d'honneur, etc...  Le pouce est lui aussi très mobile mais il est un peu moins bien intégré à la main que le reste des doigts. Il reste également quelques espaces un peu vides ici ou là et certains des éléments en Metallic Gold sont rayés au déballage ou pas totalement recouverts de la teinte brillante dans les angles, mais la finition me semble très correcte dans l'ensemble. À l'arrivée, le tout ressemble franchement plus à un gant de mousquetaire bien ajusté qu'à celui de Thanos, mais comme je le disais plus haut, le prix public du produit fait passer la pilule et tout le monde a l'air satisfait.

Les six Pierres d'Infinité translucides sont bien présentes sur la surface du gant mais le tout est un peu fade. L'ajout de quelques LEDs me semblait en mesure de pouvoir donner un peu de punch à cette maquette d'exposition et je dois admettre que j'ai été assez bluffé par le rendu obtenu.

Ne nous leurrons pas, les différents marques qui commercialisent ces kits vendent toutes exactement la même chose et se battent entre elles pour être les premières à proposer une version adaptée aux nouveautés tout juste commercialisées. Il ne faut donc pas être trop regardant sur les solutions d'intégration des LEDs et de dissimulation des câbles imaginées par ces enseignes, c'est souvent bricolé en vitesse et il faudra faire un gros effort pour réussir à installer un kit de LEDs sans défigurer le produit qui reçoit l'éclairage.

Le kit que j'ai reçu est vendu 21.99 €, il est livré dans une petite boite en plastique avec les différents éléments soigneusement emballés dans des sachets individuels et le fabricant propose le téléchargement d'un fichier d'instructions sommaire mais suffisant pour procéder à l'intégration. Ces instructions se résument en fait à quelques photos des différentes étapes d'installation du kit, c'est visuel et facile à suivre.

Dans ce cas précis, il n'est pas nécessaire de modifier le modèle, tous les éléments d'origine sont conservés à leur place et il faut juste forcer un peu pour refixer les différentes pièces sur le câble qui passe dessous. Les LEDs sont microscopiques et suffisamment plates pour se glisser sous les pièces, le problème d'intégration vient exclusivement des câbles.

Si les différents fabricants prenaient un peu la peine de s'intéresser aux produits pour lesquels ils développent des kits, teinter les câbles en fonction de la couleur dominante du produit ou de la zone qui reçoit la LED pour améliorer leur discrétion pourrait être intéressant.

Le processus d'installation devient rapidement un peu agaçant, mais avec de la patience on arrive à faire circuler les câbles sous ou entre les pièces pour les connecter au hub caché sous le revers du gant. On installe une LED par Pierre d'Infinité et un strip sous le revers, ce dernier se chargera ensuite de projeter un peu de lumière vers le bas.

On branche enfin la Battery Box équipée d'un bouton ON/OFF en la reliant au connecteur USB qui dépasse du hub, on ajoute trois piles AAA et c'est parti. Le résultat obtenu me semble très satisfaisant et ce Gant de l'Infini devient tout de suite plus sexy grâce aux quelques LEDs installées sous les six pierres.

Il faudra aussi trouver comment dissimuler le câble qui relie le hub à la Battery Box ou cacher cette dernière dans le revers du gant, mais pour 22 €, je ne vois pas trop quoi reprocher à ce kit. Par curiosité, j'ai commandé un kit pour le même set chez un autre "fabricant" dont je tairai le nom, j'ai juste payé deux fois le prix public du produit expédié par LeLightGo pour au final obtenir exactement les mêmes LEDs et accessoires. Mon conseil : comparez et allez simplement au moins cher, il ne s'agit pas de produits issus de la recherche spatiale qui ont nécessité des années de développement et tout le monde vous vend la même chose. Même à 22 € le kit, le vendeur dégage une très confortable marge...

À noter que vous pouvez actuellement obtenir 20% de réduction sur l'ensemble de la boutique en ligne de l'enseigne LeLightGo avec le code HOTHBRICKS à saisir dans le panier avant de valider la commande.

Note : Le set présenté ici, fourni par LEGO et accompagné du kit de LEDs fourni par LeLightGo, est comme d'habitude mis en jeu. Date limite fixée au 29 août 2021 prochain à 23h59. 

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On fait aujourd'hui rapidement le tour du set LEGO Harry Potter 76391 Hogwarts Icons Collector's Edition, une grosse boite de 3010 pièces estampillée 18+ qui sera disponible au prix public de 249.99 € dès le 2 septembre prochain.

Il s'agit ici d'assembler un modèle d'exposition tout à la gloire de l'univers Harry Potter et l'objet a plutôt vocation à trôner bien en évidence sur une étagère pour épater vos amis fans de la saga même si vous pourrez toujours vous "amuser" avec les lunettes et la baguette. Le designer a choisi quelques références emblématiques de l'univers concerné et en a sorti un joli présentoir sur lequel on retrouve la chouette Hedwige qui vient apporter la lettre d'admission à Poudlard.

On peut se demander pourquoi LEGO insiste avec la chouette blanche alors qu'un set qui met en scène le volatile est encore dans les rayons. Le propos n'est ici pas le même que dans le set 75979 Hedwig vendu une cinquantaine d'euros : la maquette ultra-simplifiée dont les ailes sont mises en mouvement via une manivelle est aussi un produit d'exposition mais l'accent est principalement mis sur la fonctionnalité proposée. Cette nouvelle version d'Hedwige, plus organique et plus détaillée, ne "vole" pas, il s'agit d'un modèle purement décoratif.

L'ensemble des éléments du modèle de 50 cm de large, sur 44 cm de haut et 33 cm de profondeur vient se greffer sur une structure interne à base de poutres Technic qui garantit une rigidité maximale à la construction. Tout le reste est installé plus ou moins en trompe-l'œil autour de cette armature. Le journal de Tom Jedusor (Tom Riddle) est posé ouvert au pied de la construction, il est en fait plus suggéré qu'autre chose en l'absence de la couverture caractéristique de l'objet et il sert surtout de base large et stable au modèle.

Deux livres, un aux couleurs de Serdaigle et l'autre aux couleurs de Gryffondor, viennent ensuite s'enfiler dans la structure, on ajoute le bac à potions portant les initiales de Hermione Granger avec ses différentes fioles, on installe Hedwige et on peaufine ensuite la mise en scène avec les différents accessoires fournis. À l'arrivée, l'effet visuel est vraiment réussi avec l'impression qu'on pourrait presque se saisir de l'un ou de l'autre des livres pour les déplacer ou les ouvrir.

J'aurais volontiers remplacé la chouette par une reproduction du Choixpeau (Sorting Hat) au sommet de la construction, il y avait sans doute matière à proposer un élément suffisamment texturé et ombré pour donner du cachet à la maquette globale et rester dans la thématique de l'entrée à l'école des sorciers. Ceci étant dit, Hedwige est vraiment impressionnante et je n'ai pas souvenir d'avoir vu un animal aussi convaincant en briques LEGO.

La chouette a vraiment de l'allure et la finition très organique de la construction donne beaucoup de cachet à cette maquette composée par ailleurs d'objets très classiques. les Ball joints gris qui servent à connecter l'épais plumage au corps de la chouette se font relativement discrets et il est difficile de vraiment trouver à redire à propos de cet élément du set. La tête d'Hedwige peut être orientée pour que la chouette vous dévisage en permanence quel que soit l'angle d'exposition de la maquette.

La baguette de Harry Potter vient ensuite se clipser sur les pages du journal de Tom Jedusor via un Ball Joint, la jolie chocogrenouille pourra éventuellement être installée à cheval sur les quelques tenons de la couverture et il faudra trouver une place pour les lunettes. Le présentoir à minifigs reste volant, vous le mettez où vous voulez.

Je ne suis pas convaincu par le design cubique de la baguette, il y avait forcément moyen de faire autrement avec des éléments circulaires de différents diamètres pour obtenir quelque chose de plus rond et plus fidèle. Les lunettes n'ont pas de verres mais elles sont en revanche assez réussies. Elles peuvent être portées par un adulte, vous faites ce que vous voulez lors de vos soirées thématiques.

Difficile de proposer un produit qui rend hommage à l'univers Harry Potter sans ajouter une ou plusieurs écharpes représentant les différentes maisons. L'accessoire vestimentaire est donc présent ici mais il est résumé à sa plus simple expression avec quelques franges à tenons apparents qui dépassent vaguement du socle de la construction. Quelques Tiles auraient été les bienvenues pour lisser un peu ce qui ressemble tout de même plus à un cornet de frites qu'à une écharpe sur la version Gryffondor (Gryffindor).

Chacune des maisons ayant au moins une couleur en commun avec une autre, le designer s'est contenté de nous demander de remplacer l'autre couleur pour obtenir un clin d'œil à votre maison préférée : Gryffondor partage le jaune avec Poufsouffle (Hufflepuff), Serpentard (Slytherin) partage le gris avec Serdaigle (Ravenclaw). La solution imaginée pour ne décevoir personne et autoriser une relative personnalisation de la maquette est intéressante mais la finition de cet élément reste à mon avis très décevante.

Le Vif d'or (Golden Snitch) est bien conçu, la représentation de l'objet est fidèle. C'est encore une fois les différentes teintes "dorées" ou métallisées qui sabotent un peu l'aspect visuel de la chose et on constate que les visuels officiels ont été lourdement retouchés pour masquer la réalité. La balle vient se fixer sur l'axe central de la construction via un axe noir qui aurait sans doute pu être une tige transparente beaucoup plus discrète...

Les cinq fioles d'ingrédients pour potions sont superbes, les différents stickers à coller sur ces éléments y sont pour beaucoup. Les quatre bouteilles doivent leur design très réussi à l'élément transparent qui assure la jonction entre le corps de la fiole et le goulot, il faut ensuite les remplir de pièces en vrac pour obtenir l'effet imaginé par le designer. La fiole de Chance Liquide (Felix Felicis) est phosphorescente, vous la verrez dans le noir et vous éviterez ainsi de renverser la construction en passant trop près de l'étagère.

Nous avons déjà parlé de la lettre d'admission et de la faute d'orthographe présente sur la devise de Poudlard. Le document est divisé en trois parties tampographiées qui permettent de reproduire les plis d'une vraie feuille de papier. La lettre est présentée sur un papier à entête avec le logo et le pied de page en noir et le texte en vert. LEGO tente de proposer une personnalisation du document, laissant la possibilité à chacun d'écrire son nom en haut de la lettre, mais c'est raté.

Il fallait laisser l'espace libre entre le mot Dear et la virgule sans y ajouter une série de points : il faudra écrire sur ces points et le rendu sera forcément un peu brouillon. À vous aussi de trouver le feutre vert dont la couleur sera raccord avec celle du texte, LEGO aurait pu se contenter de proposer tout la lettre en noir pour faciliter l'ajout du nom de l'heureux propriétaire du set.

Après avoir passé quelques jours avec ce produit, je pense qu'il manque une solution permettant de faire tourner la maquette sur elle-même pour vraiment profiter du bac à potions de Hermione, caché par la lettre d'admission lorsque le modèle est de face. En l'état, il faut se saisir de l'ensemble par les bords du journal ouvert ou par l'axe central pour retourner la maquette et profiter des jolies fioles.

Vous le savez, ce set ajoute trois nouvelles minifigs à la collection de figurines "dorées" lancée cette année à l'occasion du 20ème anniversaire de la gamme. Albus Dumbledore, Minerva McGonagall et Rubeus Hagrid rejoignent donc les six minifigs déjà disponibles dans les sets 76386 Hogwarts : Polyjuice Potion Mistake (Harry Potter), 76387 Hogwarts : Fluffy Encounter (Hermione Granger), 76388 Hogsmeade Village Visit (Ron Weasley), 76389 Hogwarts Chamber of Secrets (Voldemort), 76392 Hogwarts Wizard’s Chess (Severus Snape) et 76395 Hogwarts : First Flying Lesson (Professor Quirinus Quirrell).

Je ne suis pas impressionné par ces trois nouvelles figurines qui ne sont pas vraiment "dorées". Les visuels officiels fortement retouchés sont un peu prétentieux et la réalité est moins flatteuse avec un plastique mat à l'aspect un peu "cheap" dont la teinte n'est pas parfaitement raccord entre les éléments des figurines et leurs accessoires, ruinant un peu l'effet monochrome. Ceux qui ont déjà les six autres minifigs avec tampographie commémorative dans le dos auront ici la possibilité de les installer sur le présentoir grâce aux deux extensions fournies.

C'est bien vu et bien exécuté mais il manque peut-être des éléments indiquant le nom des différents personnages comme c'est le cas pour Albus Dumbledore et de quoi assembler au moins deux niches supplémentaires en forme de carte de chocogrenouille pour équilibrer visuellement le rendu. La Tile placée juste sous la construction au centre du support est tampographiée. Fallait-il absolument y rajouter le logo LEGO, je n'en suis pas sûr et la mention "Harry Potter" m'aurait suffi.

Il n'y a aucun doute à avoir, ce produit séduira une grande majorité des fans de l'univers Harry Potter, au delà des passionnés de LEGO, par son potentiel d'exposition ainsi que par le côté "hommage non exhaustif mais plutôt global" à leur univers favori. Ce n'est pas un jouet, il y a déjà beaucoup de playsets dans la gamme et une jolie maquette qui a vocation à toucher un public plus large que celui habituellement visé par les produits dérivés LEGO ne fait pas de mal.

L'expérience d'assemblage est d'ailleurs rythmée par quelques pages détaillant le contexte des différents éléments du set, histoire de rafraîchir la mémoire des fans adultes qui aiment l'univers Harry Potter mais qui ne sont pas forcément devant leur télé à chacune des multiples rediffusions des films ou qui ne relisent pas au moins une fois par an tous les tomes de la saga.

Si LEGO commercialisait un jour un produit similaire inspiré de l'univers Star Wars avec par exemple un gros casque de pilote, un manche de sabre laser et le blaster DL-44 de Han Solo, je pense que nous serions nombreux à être ravis d'avoir droit à autre chose que des bouts de murs ou des vaisseaux.

Le sujet qui fâche un peu : le prix public du produit fixé à 249.99 €. Les habitués des jouets LEGO classiques trouveront sans doute ce produit beaucoup trop cher pour ce qu'il a à offrir en marge de son potentiel décoratif. Si c'est le cas, c'est que ce set n'est pas pour eux. LEGO espère toucher ici un public de fans qui ne veut pas forcément s'encombrer d'un Poudlard modulaire qui occupe la moitié du salon et je pense que ce joli produit dérivé "lifestyle" à la finition globalement convaincante devrait trouver très facilement son public.

Note : Le set présenté ici, fourni par LEGO, est comme d'habitude mis en jeu. Date limite fixée au 28 août 2021 prochain à 23h59. 

Mise à jour : Le gagnant a été tiré au sort et a été prévenu par email, son pseudo est indiqué ci-dessous. Sans réponse de sa part à ma demande de coordonnées sous 5 jours, un nouveau gagnant sera tiré au sort.

On s'intéresse aujourd'hui rapidement au set LEGO Technic 42126 Ford F-150 Raptor, une boite de 1379 pièces qui sera disponible au prix public de 139.99 € dès le 1er octobre 2021.

Ce set est estampillé de la mention 18+, mais rien ne justifie à mon avis cette classification qui me semble arbitraire et qui vise sans doute à simplement segmenter la gamme Technic pour en extraire des produits considérés comme pour "adultes".

Le sujet traité, un véhicule utilitaire parmi les modèles les plus vendus outre-Atlantique dont la version proposée ici n'est pas vendue en Europe hormis chez quelques importateurs spécialisés, peut éventuellement lui aussi expliquer cette classification : ce produit dérivé sous licence officielle Ford s'adresse aussi aux propriétaires de Ford F-150 qui auraient envie de s'offrir un jouet reproduisant leur propre véhicule ou aux amateurs de gros 4x4 qui n'ont pas forcément les moyens de se payer le vrai.

LEGO a choisi de décliner ce Ford F-150 Raptor de 42 centimètres de long sur 18 centimètres de large avec une carrosserie orange, ce n'est pas la couleur que j'aurai choisi. Un petit tour sur le configurateur du fabricant automobile permet de constater que le Ford Raptor est proposé dans une large gamme de coloris dont le Race Red qui vire plus au rouge qu'à l'orange utilisé déjà vu dans le set 42056 Porsche 911 GT3 RS (2017) ou sur la Corvette du set 42093 Chevrolet Corvette ZR1 (2019).

La "maquette" à assembler offre le minimum de ce qu'un set de la gamme LEGO Technic propose habituellement en matière de fonctionnalités : direction connectée aux roues avant avec contrôle déporté sur le toit du véhicule, moteur V6 avec pistons mobiles via le différentiel intégré à l'essieu arrière, suspensions avant et arrière et possibilité d'ouvrir les portières, le hayon et le capot du moteur.

On pourra regretter que la direction ne soit pas connectée au volant du véhicule et que ce Ford F-150 en version LEGO ne soit pas un engin à quatre roues motrices comme le vrai, la mise en mouvement du moteur n'étant gérée que par l'essieu arrière, connecté au châssis par un Ball Joint qui lui assure toute sa mobilité sur les terrains accidentés. La molette placée sur le toit peut être retirée pour ne pas pénaliser l'esthétique de ce produit d'exposition, c'est toujours ça de pris même si la pièce qui reste alors visible au milieu de la surface orange est...rouge.

En y réfléchissant, on pourrait presque en conclure qu'il s'agit ici d'un pur produit d'initiation à l'univers LEGO Technic pour adultes plus habitués à construire des fleurs, des véhicules au format System ou des monuments.

On n'échappe pas à une énorme planche de stickers à coller sur le véhicule et seules les deux ailes arrières frappées de la mention "Raptor" sont tampographiées. Dommage pour la calandre et les phares de ce Ford F-150 qui se contentent de quelques autocollants. Le challenge se complique un peu plus au niveau des phares arrières avec trois stickers à aligner entre eux pour obtenir un rendu acceptable. Le designer aurait pu faire l'effort de proposer des phares à base d'éléments surtout sur un modèle d'exposition à destination d'un public adulte et qui n'a donc pas pour vocation première de finir dans un bac à jouets.

La finition du produit est correcte si on admet que la gamme LEGO Technic se satisfait généralement de pins bleus ou gris apparents quelle que soit la teinte dominante du produit, d'espaces un peu vides à différents endroits de la carrosserie et de raccourcis esthétiques. Ceux qui ne jurent que par cette gamme ne cessent de répéter que la priorité est aux fonctionnalités mais ils seront peut-être un peu déçus ici, c'est service minimum pour un produit dans cette tranche de prix.

Si on devait vraiment comparer la version LEGO au véhicule de référence, il ne reste de toute façon plus grand chose du "vrai" Raptor ici, à part les élargisseurs d'ailes et les motifs sur les stickers. Sous certains angles, le véhicule fait toutefois illusion même si la jonction entre les ailes avant et les phares n'est que suggérée par un espace vide et les portières me semblent un peu trop courtes avec pour conséquence une liaison avec les marchepieds latéraux qui laisse franchement entrevoir la mécanique du châssis.

On dirait qu'il manque aussi quelques pièces à la jonction entre les ailes et la cabine et l'intérieur de l'habitacle, pourtant facilement visible et accessible via l'ouverture des portières, est résumé à sa plus simple expression. On trouve tout de même deux stickers pour représenter les différents cadrans et l'écran central mais pas de logo Ford sur le volant qui reste en tenons apparents.

À l'arrivée, j'ai un peu l'impression que LEGO se contente ici de fournir un produit promotionnel tout à la gloire de la marque Ford et de son F-150 Raptor sans forcer outre-mesure sur ce qui fait habituellement l'intérêt de l'univers Technic. Ce Raptor de 1379 pièces (dont plus de 600 pins) à 140 € ne propose pas grand chose de plus que de nombreux autres produits dans le ventre mou de la gamme vendus beaucoup moins cher et il conviendra à mon avis d'attendre que le set soit vendu à prix cassé par d'autres enseignes pour en avoir vraiment pour son argent.

L'assemblage du produit est à la portée de tous et ne nécessite pas d'affinités particulières avec l'univers LEGO Technic, ne privez pas un jeune fan de cette boite sous prétexte qu'elle est présentée comme un produit pour adultes. L'étape la plus exigeante reste encore de coller correctement la demi-douzaine de stickers symbolisant les phares arrières...

Attention, le gros livret d'instructions et la planche de stickers sont jetés dans la boite sans protection, en tout cas sur l'exemplaire que j'ai reçu. Pensez à contrôler que rien n'est froissé ou abîmé dès réception même si vous prévoyez d'assembler le produit plus tard.

Note : Le set présenté ici, fourni par LEGO, est comme d'habitude mis en jeu. Date limite fixée au 26 août 2021 prochain à 23h59. Pour les nouveaux-venus, sachez qu'il vous suffit de poster un commentaire pour participer au tirage au sort.

Mise à jour : Le gagnant a été tiré au sort et a été prévenu par email, son pseudo est indiqué ci-dessous. Sans réponse de sa part à ma demande de coordonnées sous 5 jours, un nouveau gagnant sera tiré au sort.

On fait aujourd'hui rapidement le tour du set LEGO 10290 Pickup Truck, une boite de 1677 pièces qui sera commercialisée au prix public de 119.99 € dès le 1er octobre prochain. LEGO nous propose ici d'assembler un pickup vintage vaguement inspiré du Ford F100 mais que le designer présente comme une version mélangeant les attributs caractéristiques de différentes camionnettes utilitaires produites dans les années 1950 comme par exemple le Chevrolet 3100 ou le GMC 100.

Même si certains fans auraient certainement apprécié d'avoir à construire un véhicule d'une marque existante, l'absence de licence sur ce produit n'est à mon avis pas une mauvaise chose, elle nous permet sans doute d'économiser une quarantaine d'euros sur le prix public du produit et l'ensemble reste tout de même visuellement suffisamment associé à la période concernée pour convaincre.

Pour ne pas nous livrer un véhicule seul sans contexte particulier, LEGO met ce pickup en scène en le présentant comme l'utilitaire d'un fermier américain qui se rendrait au marché du coin pour y commercialiser sa production. C'est une bonne idée, les différentes petites constructions qui accompagnent la camionnette sont variées et et permettent de remplir la benne.

Ces accessoires sont inspirés des quatre saison de l'année avec des fleurs printanières, des légumes d'été, des citrouilles d'automne et même une couronne festive hivernale qui peut être fixée à l'avant du capot. Le designer ne s'est pas contenté de jeter quelques légumes dans une caisse, il faut aussi assembler un arrosoir, un pot de lait et une brouette, tous trois très bien conçus et au potentiel décoratif intéressant.

L'assemblage du pickup d'une trentaine de centimètres de long sur 14 centimètres de large commence par un châssis composé de quelques Frames et poutres Technic qui recevront plus tard le moteur et les différents éléments de mécanique et de carrosserie. On intègre au passage une direction reliée au train avant qui sera manipulable via le volant du véhicule. Pas de déport de la fonction via une HOG sur le toit du véhicule, c'est tant mieux pour l'esthétique globale du modèle.

C'est à ce stade de l'assemblage qu'un problème se manifeste : le set mélange des pièces en Dark Red présente depuis des années au catalogue LEGO et des éléments livrés dans ce qu'on appelle le coloris New Dark Red qui sont d'une teinte légèrement plus claire et qui sont surtout plus fins, parfois jusqu'à la transparence. L'écart de teinte n'est pas flagrant selon l'éclairage mais il se manifeste franchement sous certains angles. Les visuels officiels habilement retouchés masquent comme souvent ce détail.

De profil, on distingue même les tenons présents sous les Tiles, notamment celles qui habillent les portières du véhicule. Encore une fois, c'est aussi une question d'éclairage et lorsque le véhicule est posé sur une étagère, ces défauts s'estompent un peu.

Encore plus agaçant, la rayures sur les pièces avec la même rayure exactement au même endroit sur certains lots d'éléments identiques. Il s'agit donc manifestement d'une dégradation de la surface directement liée au processus de production, c'est un peu dommage sur un produit à la carrosserie monochrome destiné à l'exposition.

Chez LEGO, il s'agit souvent de compliquer les choses pour arriver à un résultat, qu'il serait sans doute possible d'obtenir plus simplement, en ajoutant au passage un peu de piment au processus de construction. Les techniques utilisées ici sont donc souvent intéressantes même si le prix à payer est une certaine fragilité de certains sous-ensembles et un ajustement parfois un peu compliqué de certains portions de la carrosserie.

Aligner, enfoncer mais pas trop, décaler juste un peu, il faudra par exemple trouver la position parfaite des ailes dont le passage de roue en deux partie est simplement clipsé pour que le rendu soit presque parfait. J'ai jeté l'éponge rapidement, les déplacements du véhicule imposant de revenir sur le dossier quasiment à chaque fois et l'alignement des Tiles 1x1 ayant le don de m'agacer rapidement.

Le capot, avec ses deux ailes de Porsche 911 ici livrées en Dark Red qui font parfaitement leur travail de finition, se soulève et peut être maintenu en position ouverte pour jeter un coup d'œil au moteur du véhicule. Pas de parties mobiles sur ce moteur qui reste très détaillé avec sa courroie (un élastique blanc) et son couvercle de filtre à air métallisé.

Seuls le tableau de bord, le logo LEGO en "relief" présent sur le panneau arrière de la benne et la pièce portant la mention V8 sur la calandre sont tampographiés. Pour tout le reste, le véhicule utilise des stickers : les montants latéraux du pare-brise, les deux plaques d'immatriculation, le paysage dans le rétroviseur et le logo de la ferme sur les portières. Ces derniers autocollants ne chevauchent pas deux pièces comme les visuels 0fficiels pouvaient le laisser croire (voir photo plus bas).

Les deux rambardes de la benne sont amovibles et permettent d'exposer le pickup dans une version plus sobre et moins "utilitaire" si le besoin s'en fait sentir. On sent que le designer a vraiment fait l'effort de parfaire les finitions du véhicule pour offrir un produit esthétiquement très abouti qui ne fait pas pour autant l'impasse sur les fonctionnalités.

Les portières montées sur un pin Technic associé à un insert en caoutchouc s'ouvrent et se referment sans forcer et elles ne s'ouvrent pas par inadvertance, le capot avant tient en position ouverte grâce à la tige déployable manuellement, l'accès à la benne est facilité par l'ouverture du panneau arrière et le toit de la cabine peut facilement être retiré pour profiter du poste de conduite avec sa banquette, son tableau de bord, son levier de vitesse et sa pédale de frein.

Les roues avec leur jantes blanches et leurs enjoliveurs métallisés contribuent vraiment à la finition vintage du véhicule, c'est parfait. Je suis un peu moins convaincu par les gros rétroviseurs, avec leur simple Dish en Metallic Silver mais c'est un détail.

Au final, je pense que ce pickup mérite toute votre attention si vous êtes fan de véhicules en version LEGO, même s'il s'agit d'un modèle sans licence librement inspiré des utilitaires qui circulaient sur les routes du Texas dans les années 50. L'absence de référence précise à une marque nous évite d'ailleurs la comparaison avec l'original et ce n'est pas plus mal quand on sait que LEGO a parfois du mal à reproduire certains véhicules existants.

Le prix public du set fixé à 119.99 € me semble raisonnable pour ce que cette boite a à offrir, le pickup est très agréable à assembler, il offre quelques fonctionnalités appréciables et les accessoires qui l'accompagnent créent un contexte appréciable. Il reste quelques soucis techniques que LEGO semble avoir toujours autant de mal à résoudre comme les écarts de teinte ou les rayures, il faudra faire avec et contacter le service client pour obtenir un remplacement des éléments qui vous semblent vraiment trop abîmés.

Note : Le set présenté ici, fourni par LEGO, est comme d'habitude mis en jeu. Date limite fixée au 24 août 2021 prochain à 23h59. Pour les nouveaux-venus, sachez qu'il vous suffit de poster un commentaire pour participer au tirage au sort.

Mise à jour : Le gagnant a été tiré au sort et a été prévenu par email, son pseudo est indiqué ci-dessous. Sans réponse de sa part à ma demande de coordonnées sous 5 jours, un nouveau gagnant sera tiré au sort.