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On s'intéresse aujourd'hui à un produit qui est bien à base d'éléments officiels LEGO mais qui n'est pas une référence proposée par le fabricant. C'est l'enseigne Super Briques qui commercialise actuellement ce "Pack Templiers" qui comme l'intitulé l'indique permet d'obtenir trois minifigs aux couleurs de l'ordre du Temple et quelques accessoires. Au total, ce pack commercialisé au tarif de 24.99 € réunit 36 pièces LEGO neuves dont huit éléments personnalisés grâce au procédé d'impression UV bien connu de tous ceux qui cherchent à imprimer des pièces personnalisées en petite série.
Je vous l'avais déjà précisé, le résultat obtenu via l'impression UV est tout à fait acceptable sur de petites surfaces, même si le procédé ne permet pas d'obtenir l'uniformité visuelle garanti par la tampographie, notamment sur les surfaces pleines. Les délais de production sont beaucoup plus courts qu'avec la tampographie, le séchage des encres par polymérisation sous un rayonnement UV étant immédiat.
Ce procédé d'impression UV qui permet de ne pas "creuser" les pièces comme c'est le cas avec la gravure déjà proposée par plusieurs enseignes, est aussi utilisé par LEGO pour sa Minifigure Factory installée dans certains LEGO Stores, un service qui permet de personnaliser et d'imprimer très rapidement sur une minifig souvenir de votre passage dans la boutique. Ce n'est donc pas une technique exotique ou une simple alternative économique, même le fabricant s'y est mis.
Je constate d'ailleurs que l'enseigne Super Briques a fait énormément de progrès sur la qualité de l'impression depuis ses débuts et le résultat est ici visuellement très convaincant. Il faut vraiment y regarder de très près pour faire la différence avec une tampographie de qualité moyenne et l'intégration éventuelle des torses, armures et autres boucliers livrés dans ce pack à vos dioramas ne choquera probablement personne.
La bonne idée du pack : l'utilisation de torses avec des mains grises qui permettra de remplacer les trois têtes jaunes différentes mais au look un peu trop vintage à mon goût par des exemplaires couleur chair. Le design du torse me semble réussi, avec un bout de côte de mailles qui dépasse sous le vêtement blanc frappé de la croix rouge. Je suis un peu moins convaincu par le design de la ceinture en cuir dont les bords me semblent un peu fins par rapport aux dessins officiels habituels qui utilisent souvent des contours un poil plus épais, mais c'est surtout une question de goût. Les trois torses sont identiques et ne sont imprimés que sur la face avant, le dos des minifigs est donc neutre.
Vous l'aurez compris, il s'agit ici d'un produit de niche qui occupe un créneau que LEGO n'explorera jamais, le fabricant se contentant au mieux d'évoquer un moyen-âge largement idéalisé et sans référence religieuse. Il y a sans doute une clientèle pour ce type de minifigs mais ce sont surtout les possibilités de personnalisation via l'impression UV qui sont ici mises en avant avec un produit qui en fait bon usage.
Pour obtenir des éléments personnalisés basés sur vos designs ou idées, il vous faut formuler votre demande via le formulaire qui se trouve à cette adresse en ajoutant les visuels que vous souhaitez imprimer et en précisant le format et la quantité. L'enseigne vous fournira alors un devis, à vous de voir ensuite si le prix demandé vous convient.
Pour conclure, je pense que ce produit a été suffisamment bien pensé et exécuté pour mériter que les fans de ce type de contenu s'y intéressent. L'enseigne n'empiète pas sur les plates-bandes de LEGO et comble un vide. J'aurais ajouté un cheval dans le pack, mais le prix de vente n'aurait plus été le même.
Si vous avez lu cet article jusqu'ici, sachez que l'enseigne propose actuellement une offre promotionnelle qui permet aux lecteurs du site d'obtenir une minifig de templier supplémentaire lors de l'achat d'un pack qui en contient déjà trois avec le code HBTEMPLIER. Vous obtenez donc à l'arrivée quatre minifigs sur le même thème avec leurs accessoires pour 24.99 €. L'offre est valable jusqu'au 22 juin 2022 inclus.
PACK TEMPLIERS CHEZ SUPER BRIQUES >>
Note : Le pack de quatre minifigs présenté ici, fourni par Super Briques, est comme d'habitude mis en jeu. Date limite fixée au 18 juin 2022 prochain à 23h59. Il suffit de poster un commentaire sous l'article pour participer.
Mise à jour : Le gagnant a été tiré au sort et a été prévenu par email, son pseudo est indiqué ci-dessous.
François Toussaint - Commentaire posté le 13/06/2022 à 10h33 |
On fait aujourd'hui rapidement le tour du contenu du set LEGO Disney Pixar Lightyear 76832 XL-15 Spaceship, une boite de 497 pièces disponible au prix public de 49.99 € depuis le 24 avril dernier.
Si je vous reparle de cette boite, c'est surtout parce qu'elle n'est pas qu'un simple produit dérivé pour enfants d'un film d'animation pas encore sorti mais c'est parce qu'elle a aussi de quoi intéresser les fans adultes les plus nostalgiques.
Ce n'est évidemment pas du côté de l'assemblage que les fans de LEGO les plus exigeants y trouveront leur compte, il s'agit ici d'un jouet qui une fois n'est pas coutume profite toutefois au passage d'un petit socle d'exposition permettant de mettre la construction en valeur.
Difficile de trouver à redire sur la conception de ce vaisseau de 27 cm de long sur 18 cm de large assemblé en quelques minutes qui se contente pour l'essentiel d'un empilage de pièces et de quelques finitions très réussies, c'est compact, c'est solide et ça a vraiment de l'allure.
Les fans de l'univers Battlestar Galactica, comme votre serviteur, y verront forcément un Viper, certains feront le rapprochement avec les vaisseaux du jeu vidéo WipEout et d'autres plutôt nostalgiques de la période Classic Space chez LEGO y verront un hommage à la défunte gamme de vaisseaux un peu plats. À Chacun ses souvenirs et ses références, ce produit est aussi fait pour ça.
Plus intéressant, la nouvelle verrière jaune est un élément inédit voulu par Angus MacLane, réalisateur du film d'animation Lightyear et AFOL de longue date. C'est lui qui a soufflé l'idée à LEGO et pour ceux qui l'auraient déjà oublié, Angus MacLane est aussi le créateur du projet LEGO IDEAS WALL•E devenu un produit officiel en 2015 sous la référence 21303 WALL•E.
La présence cette nouvelle pièce est donc un joli clin d'œil à toute une génération de fans de LEGO même si on y perd au passage en fidélité au vaisseau de référence vu dans le trailer. Il manque quelques motifs sur la verrière mais ce n'est finalement pas si grave, la version LEGO du vaisseau n'est de toute façon qu'une interprétation très libre de celle visible dans le film avec beaucoup d'approximations et de raccourcis.
Autre détail qui devrait faire plaisir à tous ceux qui sont des adeptes du détournement de pièces de leur usage initial : l'utilisation d'éléments de différentiel LEGO Technic pour les deux réacteurs du vaisseau. Cette pièce disponible depuis 2020 est ici très à-propos et elle contribue vraiment à améliorer la finition de l'arrière du vaisseau.
Le support noir à construire pour installer confortablement le vaisseau sur une étagère entre deux séances de jeu est simple mais suffisamment bien conçu pour permettre de présenter la chose sous son meilleur angle. La petite plaque qui distille quelques facts sur l'engin donne un petit côté collector au produit, de quoi "former" dès leur plus jeune âges les enfants qui investiront plus tard leur argent dans des produits beaucoup plus chers eux aussi flanqués d'une plaque à base de sticker.
La planche de stickers est assez conséquente avec treize autocollants qui habillent le vaisseau. Bonne nouvelle pour les fans, l'ordinateur I.V.A.N. installé dans le poste de pilotage est tampographié tout comme la pile à combustible qui peut être insérée dans l'arrière du vaisseau.
Du côté des trois minifigs fournies, c'est ici aussi un appel du pied aux fans d'univers mettant en scène la conquête spatiale, ses vaisseaux et ses astronautes : la tenue de Buzz est suffisamment neutre et générique pour être réutilisée tout comme les accessoires fournis dont le casque en deux couleurs habituellement disponible dans la gamme CITY. Les tampographies sont très réussies, chacun des trois personnages est livré avec une chevelure additionnelle et Buzz profite même d'une tête avec cagoule bleue et d'une autre plus classique. la tête avec la cagoule est affectée par le problème habituel de pâleur de la couleur chair imprimée sur un fond bleu, il faudra s'en contenter.
Si c'est le chat Sox qui vous intéresse, sachez qu'il est également disponible à l'identique dans un set moins cher également disponible depuis le 24 avril dernier, la référence 76831 Zurg Battle (261 pièces - 29.99 €). Darby Steel et Mo Morrison utilisent des tenues identiques du casque aux jambes en passant par le torse, il n'y a que le plastron amovible qui change d'un personnage à l'autre.
Pour faire court, ce set est à mon avis un très joli produit dérivé qui doit arriver à séduire à la fois les plus jeunes et les fans adultes nostalgiques de la gamme Classic Space. C'est déjà beaucoup par les temps qui courent avec un produit à 50 €. Certains fans de Buzz l'Éclair sous sa forme "habituelle" seront peut-être un peu déçus par le côté un peu trop générique de la figurine livrée dans cette boite et ils préfèreront peut-être se tourner vers les deux autres sets déjà disponibles.
Note : Le set présenté ici, fourni par LEGO, est comme d'habitude mis en jeu. Date limite fixée au 6 juin 2022 prochain à 23h59. Il suffit de poster un commentaire sous l'article pour participer.
Mise à jour : Le gagnant a été tiré au sort et a été prévenu par email, son pseudo est indiqué ci-dessous.
Grumlee - Commentaire posté le 29/05/2022 à 8h37 |
On fait aujourd'hui rapidement le tour du contenu du set LEGO Marvel Thor Love and Thunder 76208 The Goat Boat, une boite de 564 pièces disponible depuis le 26 avril 2022 au prix public de 49.99 €.
Ce set est un produit dérivé du film Thor : Love and Thunder attendu en salles en juillet prochain et la construction proposée semble à peu près raccord avec ce qu'on peut voir du drakkar tiré par deux boucs mystiques asgardiens présent dans le trailer. Il faut garder à l'esprit que LEGO nous propose un jouet pour enfants et pas une maquette d'exposition, tout est donc plus ou moins simplifié voire caricatural avec une petite touche humoristique qui n'est pas pour me déplaire.
Selon vos affinités avec les produits LEGO et leur contenu, les stars du set seront au choix les deux boucs Toothgnasher et Toothgrinder ou les cinq minifigs livrées dans cette boite. Ou le drakkar de 43 cm de long sur 12 cm de large qui deviendra secondaire pour de nombreux collectionneurs mais qui ne démérite pas pour autant compte tenu de l'échelle du set. Le set est assemblé en quelques minutes, ce n'est pas "l'expérience" de construction assez linéaire et sans grosse surprise qui justifiera le prix demandé.
Les deux boucs en décevront peut-être certains, elles sont à base de pièces et leur finition est somme toute assez grossière malgré deux têtes tampographiées franchement réussies si on intègre une fois de plus l'aspect un peu caricatural du produit. Le designer ne s'est pas encombré d'un système complexe de harnais pour permettre aux deux boucs de tirer le drakkar, les deux animaux peuvent être facilement retirés et ceux qui ne cherchent qu'un bateau à exposer y trouveront sans doute leur compte.
Le drakkar lui-même me semble plutôt convaincant, la coque est d'une relative simplicité mais les formes sont là. Pas de mat ni de voile, les boucs font tout le travail. Les boucliers fixés sur les flancs de la coque sont des stickers mais ils sont joliment travaillés et le rendu est acceptable. La proue du bateau est à base de pièces, c'est un peu brouillon si on s'approche de trop près mais très convenable vu d'une certaine distance. On peut ranger Stormbreaker sur un clip entre les deux montants, pourquoi pas.
Malgré la présence de cinq personnages, le drakkar reste un peu pauvre en accessoires à installer sur le pont. A minima, une finition sur le modèle de l'alternance entre Tiles lisses et pièces avec tenons du toit de la cabine aurait été appréciée sur le pont pour améliorer la finition globale du bateau et vraiment mettre les minifigs en valeur. Sous la coque, LEGO oublie aussi de nous installer quelques roulettes histoire de pouvoir vraiment jouer avec ce drakkar sans devoir le tenir en permanence à bout de bras et d'éviter de rayer les pièces présentes.
Pour 50 €, on obtient aussi cinq minifigs et c'est plutôt une bonne nouvelle sachant qu'il n'y a ici pas de personnage "générique". Les figurines de Thor, Mighty Thor (Jane Foster) et Valkyrie sont tampographiées jusqu'à l'overdose avec une finition vraiment aboutie.
Il n'y a que les capes molles en tissu qui me semblent aujourd'hui obsolètes, surtout depuis que LEGO nous a proposé des versions en plastique très convaincantes pour Batman ou Doctor Strange. Ces chiffons à poussière méritent à mon avis de disparaître une bonne fois pour toutes, ils ne mettent pas vraiment en valeur tous les efforts faits pour nous proposer de magnifiques figurines.
Korg est une simple minifig à l'échelle des autres personnages, on perd donc l'écart de taille entre la créature et les humains du set même si le "bonnet" anguleux est là pour essayer de compenser. Visuellement, c'est plutôt réussi, on retrouve tous les attributs vus dans le trailer à l'exception des protections en cuir sur les bras du personnage. On sent que LEGO fait tout de même quelques économies ici où là pour équilibrer le coût du produit.
Gorr est un peu décevant, il doit se contenter de jambes blanches neutres qui ne reflètent pas vraiment les quelques artworks et jouets du personnage déjà disponibles. Lui aussi aurait d'ailleurs pu profiter d'une cape blanche moulée, l'accessoire aurait été parfait pour faire de cette minifig quelque chose de plus convaincant qu'une simple momie générique.
Je n'ai donc pas besoin de le préciser et vous l'avez constaté vous-même, ce produit dérivé d'un film très attendu coche donc toutes les cases : son prix public me semble relativement raisonnable face à son contenu qui rassemble une construction plutôt convaincante associée à un joli casting de personnages et il a le mérite d'être vraiment inspiré par au moins une scène du film vue dans le trailer. La planche de stickers est certes conséquente mais le drakkar profite vraiment de la présence de ces différents autocollants. Vous pourriez ne pas les coller mais la finition du drakkar ne sera pas aussi aboutie.
Si le prix public du produit vous semble malgré tout trop important, patientez quelques semaines et vous pourrez comme d'habitude trouver cette boite à un tarif encore plus contenu chez les revendeurs habituels. Ceux qui accepteront de se passer de Valkyrie et Korg pourront se tourner vers l'autre boite inspirée du film, le set 76207 Attack on New Asgard (19.99 €), mais je pense qu'il serait vraiment dommage d'échanger le drakkar et les deux boucs contre la créature informe de la moins chère des deux boites.
Note : Le set présenté ici, fourni par LEGO, est comme d'habitude mis en jeu. Date limite fixée au 1er juin 2022 prochain à 23h59. Il suffit de poster un commentaire sous l'article pour participer.
Mise à jour : Le gagnant a été tiré au sort et a été prévenu par email, son pseudo est indiqué ci-dessous.
travell - Commentaire posté le 23/05/2022 à 10h26 |
On s'intéresse aujourd'hui rapidement au contenu d'une nouveauté de la gamme LEGO IDEAS, le set 21333 The Starry Night, qui sera disponible en avant-première VIP dès le 25 mai 2022 au prix public de 169.99 €. Nul besoin d'être un amateur d'art éclairé pour reconnaître le sujet traité dans cette boite de 2316 pièces, il s'agit d'une interprétation du célèbre tableau The Starry Night (La Nuit Étoilée) peint par Vincent Van Gogh en 1889 lors de son passage à l'asile de Saint-Rémy-de-Provence. L'œuvre est depuis 1941 exposée au Museum of Modern Art de New-York.
Le set est inspiré du projet Vincent Van Gogh: The Starry Night soumis par legotruman (Truman Cheng) sur la plateforme LEGO IDEAS, validé par 10.000 soutiens et approuvé définitivement par LEGO en février 2021. Il a évidemment été retravaillé par un designer de la marque pour aboutir au produit qui sera disponible dans les rayons de la boutique officielle.
La sélection de cette création plutôt originale correspond parfaitement avec les ambitions de LEGO en matière de séduction du public adulte qui aime occasionnellement assembler quelques briques : C'est de l'art à la sauce LEGO et l'objet peut être exposé sur la commode du salon sans passer pour autant pour un adulte qui "joue" encore avec ses vaisseaux et autres camions LEGO.
Le fabricant a conservé le parti pris esthétique du porteur du projet initial avec un tableau qui gagne en profondeur grâce à un bel effet 3D. On sort donc ici des habituelles mosaïques diverses et variées qui même si elles sont rassemblées dans la gamme intitulée "LEGO ART" n'ont rien de vraiment artistique à part le fait qu'elles reproduisent des photos, des objets ou des personnages connus.
On ne pourra pas reprocher à LEGO d'avoir dénaturé la création de référence, le designer qui a repris le dossier en main a respecté à la lettre toutes les intentions du créateur. Il n'y a que le fond du ciel qui soit plat, tout le reste depuis le cyprès jusqu'aux tourbillons du ciel en passant par les étoiles et le village avec ses lumières est en relief. La création sort du cadre et prend du volume, c'est réussi si on considère que c'était l'objectif visé.
LEGO fournit une minifig du peintre avec un chevalet qui met en scène une reproduction du tableau de référence. On pourrait se demander si ces éléments étaient vraiment nécessaires, mais le fabricant a trouvé comment les intégrer efficacement dans le volume global via une petite plateforme déportée.
C'est joliment exécuté et la présence de cette minifig change au passage toute la perception de la construction : le tableau n'en est pas un, c'est la vraie nuit étoilée vue par le peintre depuis sa chambre qui nous est proposée. L'oeuvre qui en résulte est donc sur la plaque blanche placée sur le chevalet.
L'assemblage du produit n'est pas ce qu'on pourrait appeler "relaxant" et c'est la faute de LEGO. Au-delà de la relative complexité de la construction, c'est surtout le livret d'instructions qui gâche le plaisir avec un gros problème de couleurs : on ne retrouve pas vraiment les différentes nuances de bleus et de vert au fil des pages et la confusion est inévitablement de mise lors de certaines étapes.
l faut y aller par déduction pour utiliser les bonnes pièces à certains endroits et obtenir le résultat escompté. Puisqu'il s'agit ici d'empiler des couches de pièces, mieux vaut être vigilant pour ne pas avoir à démonter plusieurs rangées d'éléments afin de corriger une éventuelle inversion de pièces. Croyez-moi sur parole.
Au final, j'ai trouvé la phase de montage vraiment laborieuse et c'est le plaisir de pouvoir enfin observer le produit fini qui m'a permis de pardonner les errements techniques du fabricant et l'impression de travailler à la chaîne pendant des heures.
La construction nécessite d'être vue depuis une certaine distance pour faire son petit effet. De plus près, seul le cyprès et la spirale dans le ciel me semblent toutefois un peu grossiers, le reste pouvant être considéré comme une interprétation artistique de l'œuvre de référence. L'arbre dépassant franchement du cadre, il faudra faire attention de ne pas accrocher une branche lors des déplacements de l'objet pour lui trouver la bonne place.
Le micro-village est réussi, on prend du plaisir à découvrir les différentes techniques utilisées pour créer les maisons avec leurs toits colorés ou l'église avec son clocher. Pour le reste, c'est de l'empilage de pièces sans grand intérêt qui ne prend tout son sens que lorsque la dernière page du livret d'instructions est tournée.
Le cadre est lui aussi très réussi, il est épais et sa conception lui donne un aspect vraiment bluffant. On le confondrait presque avec un vrai. Seul regret : de nombreuses pièces noires sont marquées ou un peu rayées et c'est dommage sur un objet d'exposition haut de gamme.
La minifig est elle aussi très convaincante, LEGO n'a pas lésiné sur la tampographie pour que l'hommage à Van Gogh soit à la hauteur. Le personnage étant accompagné de son œuvre tampographiée sur une plaque elle-même posée sur un chevalet, il sera possible de dissocier la construction principale du reste et d'exposer les deux ensembles séparément : le tableau au mur, le peintre avec son chevalet sur le coin d'un bureau.
Vous l'avez compris grâce aux photos que je vous propose, on assemble la création elle même et on la glisse ensuite dans un cadre, ou une fenêtre, qui lui donne du cachet et qui permet d'installer ce tableau en 3D au mur. Au dos de l'objet on trouve le crochet habituellement fourni avec les mosaïques de la gamme LEGO ART, la finition est vraiment très correcte avec deux plots qui permettent de maintenir le tableau parfaitement vertical.
Il sera également possible d'exposer le tableau sur un meuble, il est stabilisé par une béquille placée sur la jonction entre le cadre et la plateforme qui accueille Van Gogh et son chevalet. Il n'y a pas de stickers dans cette boite et on obtient donc quelques pièces joliment tampographiées pour incarner les étoiles et la lune.
Je me suis longtemps demandé si LEGO réussirait à s'en sortir avec la sélection d'un projet aussi atypique et complexe, je dois avouer que je trouve la version "officielle" du produit à la fois très réussie et respectueuse de la création originale de référence. C'est loin d'être toujours le cas dans la gamme LEGO IDEAS.
Ce produit devrait rencontrer à minima un succès d'estime, il ne séduira vraiment que ceux qui sont sensibles à l'œuvre de Van Gogh ou les collectionneurs qui s'efforcent de rassembler l'intégralité des produits commercialisés sous la bannière LEGO IDEAS. Ce n'est pas mon cas, mais je pense que bon nombre d'amateurs d'art, pas forcément fans de LEGO, devraient largement y trouver leur compte même si le set ne fera sans doute pas de miracles en matière de volume de ventes.
Note : Le set présenté ici, fourni par LEGO, est comme d'habitude mis en jeu. Date limite fixée au 27 mai 2022 prochain à 23h59. Il suffit de poster un commentaire sous l'article pour participer.
Mise à jour : Le gagnant a été tiré au sort et a été prévenu par email, son pseudo est indiqué ci-dessous.
benar - Commentaire posté le 18/05/2022 à 17h08 |
On s'intéresse aujourd'hui rapidement au contenu du set LEGO 10302 Transformers Optimus Prime, une boite de 1508 pièces qui sera disponible au prix public de 169.99 € dès le 1er juin 2022.
Autant mettre les choses au clair tout de suite, les fans d'Optimus Prime en version Michael Bay Cinematic Universe seront peut-être un peu déçus face à cette maquette : il s'agit ici d'une reproduction du jouet commercialisé au Japon par Takara sous la marque Diaclone en 1980 puis aux USA par Hasbro en 1984, livrée ici sans la remorque. C'est donc tout de suite moins rutilant que la version vue à l'écran dans les films sortis depuis 2007.
La promesse est ici ambitieuse, LEGO s'engageant à permettre le passage de l'Autobot du mode robot à la version véhicule sans avoir à démonter quoi que ce soit, ni même retirer des pièces. Et j'ai pourtant envie de dire que c'est la moindre des choses pour un fabricant de jouets de construction : proposer une maquette qui rend un hommage à un jouet mythique pour toute une génération implique de respecter jusqu'aux fonctionnalités majeures qui en ont fait le succès. C'était le cas avec Voltron dans le set 21311 LEGO IDEAS Voltron Defender of the Universe, il n'y avait pas de raison qu'Optimus Prime ne profite pas du même traitement.
Je suis de la génération du jouet de référence et je me souviens vaguement d'avoir eu entre les mains de nombreux véhicules plus ou moins transformables, sans doute des copies des produits Hasbro d'ailleurs. Certains se souviennent forcément de plusieurs jouets de l'univers Transformers quasiment impossibles à "transformer" sans s'énerver faute d'avoir la documentation sous la main. C'est un peu le cas ici, il faudra se reporter au livret d'instructions pour les premières manipulations mais le procédé qui se décompose en une quinzaine d'étapes sur le papier se mémorise rapidement.
Pour arriver au résultat escompté et attendu par les fans de la franchise, il n'y avait qu'une solution : utiliser massivement toute la panoplie de Ball Joints, d'axes crantés et de clips existante chez LEGO. Et c'est ce que le designer a fait, avec à l'arrivée un robot qui dispose de 19 points d'articulation et qui se transforme bien en camion sans y passer des heures ni tout démonter.
En réalité, en quelques manipulations, Optimus Prime est converti en camion. Repasser du camion au robot est en théorie au moins aussi simple en prenant les instructions à l'envers, mais LEGO ne documente pas explicitement la transformation dans ce sens.
Les premières transformations peuvent vite être un peu agaçantes, on cherche à ajuster les différents modules pour obtenir le meilleur camion possible et c'est parfois un peu compliqué. Il reste toujours un espace ici ou là mais le résultat est globalement très satisfaisant et vous impressionnerez vos amis à l'occasion.
L'assemblage de cet Autobot ne prend que quelques heures et ne réserve pas de surprises notables. On se rend rapidement compte que les membres et le torse d'Optimus Prime ont été conçus pour résister aux manipulations nécessaires à la transformation du robot en camion, rien ne se détache par inadvertance et il n'y a que quelques sous-assemblages comme les pouces des mains qui seront un peu fragiles à l'arrivée.
Au final, le robot est massif, un peu "mastoc" même, mais c'est pour la bonne cause. Il a été conçu avec à l'esprit la nécessité de pouvoir le manipuler et le convertir sans tout casser. Il reste bien quelques espaces un peu chétifs au niveau de la jonction entre les épaules et les avant-bras et plusieurs surfaces à la finition très approximatives dans le dos ou au niveau de l'intérieur des bras mais on fera avec.
La tête d'Optimus Prime me semble réussie et bien proportionnée même si elle paraît un peu "décollée" du corps sous certains angles. LEGO masque habilement cette sensation sur les visuels officiels en présentant souvent la construction en contre-plongée.
Comme sur le jouet de référence, on retrouve ici quelques parties "chromées" qui donnent un peu de cachet à cette maquette d'exposition. La calandre, les réservoirs latéraux, la face avant des jambes et les rétroviseurs sont métallisés. Dommage pour les deux cheminées derrière la cabine, elles auraient vraiment profité d'un peu de brillant plutôt que de se contenter de ces deux pins gris d'une tristesse affligeante.
Optimus Prime n'a pas de genoux, il faudra faire sans. Il sera donc impossible d'exposer la maquette avec par exemple un genou à terre mais la rigidité des jambes est un peu compensée par la possibilité de les écarter pour varier les poses et les deux pieds sur Ball Joints restent toujours parfaitement en contact avec le sol et ne glissent pas grâce aux petits inserts oranges en caoutchouc habituellement utilisées sur les chenilles des véhicules LEGO Technic. C'est suffisant pour un produit d'exposition qui n'a pas vocation à finir entre les mains des plus jeunes.
Il faudra coller trois stickers sur le robot sans compter celui de la plaque descriptive mais la planche fournie reste très raisonnable et de nombreux éléments sont tampographiés. Je ne vous fais pas un dessin, tout ce qui n'est pas sur la planche que je vous ai scanné est donc tampographié : les yeux et l'avant du casque d'Optimus Prime, les jantes des roues ou encore les logos sur les épaules et les motifs jaunes sur les avant-bras.
Quelques accessoires sont fournis, histoire de pouvoir varier les plaisirs en exposant Optimus Prime : une hache Energon qui vient se fixer sur le bras droit en enfilant un axe Technic après avoir retiré la main du personnage, un blaster ionique qui était présent dans le jouet de référence et qui finit ici au choix dans la main d'Optimus Prime ou à l'arrière du tracteur, un jetpack amovible emprunté à Sideswipe (la Lamborghini Countach dans la série originale, une Corvette Stingray dans les films) qui donne un peu de volume au dos de la construction et qui au passage en améliore la finition de manière significative, un cube d'Energon simple mais efficace et la Matrice du Pouvoir (Matrix of Leadership) qui se range derrière le pare-brise du véhicule.
Ce dernier accessoire est ici résumé à sa plus simple expression mais sa présence est appréciable. Le tout est accompagné d'une petite plaque de présentation qui comme d'habitude amplifie le côté collector du produit et tente d'en justifier le prix. Rien de fou sur cette plaque habillée d'un sticker, elle se contente de lister les différentes capacités d'Optimus Prime.
Pour ceux qui se poseraient la question et qui n'auraient pas pris la peine de vérifier : Optimus Prime est un peu moins grand que Voltron, 35 cm contre un peu plus de 40 cm de haut.
À titre personnel , je suis vraiment convaincu par ce produit même si son esthétique globale n'est pas parfaite. Il s'agit bien d'un Transformers tel que Hasbro le proposait en 1984 et le contrat est par ailleurs totalement rempli avec la possibilité de transformer l'Autobot en camion sans manipulations compliquées et c'est bien là l'essentiel.
Ce robot méritait-il pour autant d'être estampillé 18+ et d'être présenté comme une maquette d'exposition ? Ce sera à chacun d'en juger en fonction de ses affinités avec la licence Transformers et de sa perception de l'hommage rendu ici à un jouet qui a près de 40 ans. Beaucoup de fans auraient sans doute apprécié une version basée sur les films sortis en salles depuis 2007 mais ce ne sera pas pour cette fois. Ce produit dérivé traite bien du même sujet mais d'une autre époque et les quelques minutes consacrées à l'apprentissage de la phase de conversion de l'Autobot en camion valent à mon avis largement l'investissement dans ce produit qui fait la part belle à la nostalgie de toute une génération de fans.
Note : Le set présenté ici, fourni par LEGO, est comme d'habitude mis en jeu. Date limite fixée au 22 mai 2022 prochain à 23h59. Il suffit de poster un commentaire sous l'article pour participer.
Mise à jour : Le gagnant a été tiré au sort et a été prévenu par email, son pseudo est indiqué ci-dessous.
gregfred8 - Commentaire posté le 13/05/2022 à 22h12 |
- lobofakes : C'est le produit de la gamme qui me convainc le moins je cro...
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