On termine ce rapide aperçu des trois nouveautés de la gamme LEGO Indiana Jones attendues pour le 1er avril prochain avec un coup d'œil au contenu du set 77015 Temple of the Golden Idol, la plus grosse mais aussi la plus chère des trois boites prévues avec ses 1545 pièces et son prix public fixé à 149.99 €.

Les fans de la franchise le savent déjà mais il est peut-être utile de le préciser pour les autres : il s'agit ici d'assembler un diorama qui reproduit la scène d'ouverture du film Les Aventuriers de l'Arche Perdue sorti en salles en 1981.

La séquence dure une bonne dizaine de minutes à l'écran et elle recèle son lot de scènes devenues cultes pour toute une génération, il était donc logique que LEGO se penche à nouveau sérieusement sur le sujet après le très minimaliste mais tout de même très exhaustif set 7623 Temple Escape commercialisé en 2008.

Je ne vais pas faire durer le suspense, je pense que le designer de ce nouveau set a accompli sa mission avec brio. Ce produit dérivé haut de gamme a bien quelques défauts que j'évoquerai plus bas, mais tout y est et avec une bonne dose d'interactivité capable de satisfaire tous ceux qui feront l'effort de dépenser 150 € dans cette boite.

Il s'agit pourtant bien là d'un pur produit d'exposition imaginé sous la forme d'un diorama linéaire qui distille les différentes séquences vues à l'écran. LEGO aurait pu se contenter de nous livrer des clichés statiques de ces différents moments sans s'encombrer de mécanismes divers et variés, beaucoup n'auraient pas fait la fine bouche pour autant. L'ensemble offre une interactivité qui peut d'ailleurs paraître un peu anecdotique face à la vocation première du produit mais qui s'avère finalement nécessaire pour avoir vraiment l'impression de profiter un peu plus de ce dernier après l'avoir patiemment assemblé. C'est du LEGO au sens propre du terme, avec une combinaison qui me semble convaincante entre plaisir de construction et fonctionnalités.

Le diorama est divisé en trois sous-sections qu'il faut relier entre elles via quelques pins avant de "sceller" définitivement la construction en installant quelques éléments de finition qui chevauchent les différentes zones de jonction. Ce dernier point ne pose aucun problème, les trois sections n'ont de toute façon pas vraiment vocation à être dissociées et c'est bien la linéarité globale de la scène qui prime.

Fallait-il pour autant courber légèrement le diorama au risque d'en augmenter l'encombrement ? Je ne suis pas certain que ce parti pris esthétique qui renforce sans doute un peu l'immersion était le meilleur choix mais c'est ainsi et il faudra prévoir de la place sur vos étagères avec une emprise au sol d'environ 51 cm de long pour 19 cm de large.

Certains regretteront peut-être que LEGO n'ait pas isolé les plus cultes de ces séquences dans des produits séparés pour en augmenter le niveau de détail et la finition, il y avait effectivement de quoi remplir quelques boites avec la scène de la boule qui poursuit Indiana Jones dans les couloirs ou celle du retrait de l'idole de son socle avec ses conséquences.

Ces deux scènes sont ici un peu résumées d'une manière très symbolique mais c'est bien l'ensemble du diorama et ses minifigs qui sauvent les meubles en les intégrant dans une suite cohérente et fidèle à la séquence vue à l'écran à l'aller comme au retour.

Indiana Jones et Satipo pénètrent dans les lieux, le jeune futur traître se retrouve avec une flopée d'araignées dans le dos, le piège rencontré en chemin est bien présent sur la droite du premier module tout comme le gouffre à franchir ensuite à l'aide du lasso qui occupe le second module et la salle dans laquelle est exposée l'idole arrive enfin avec le troisième module.

Indiana Jones remplace la sculpture par un sac de sable pour compenser le poids de l'objet, tout commence à s'écrouler, la porte en pierre du second module se referme, Satipo y passe, la boule arrive, Indiana jones sort de justesse et tombe sur Belloq accompagné d'une poignée de guerriers Hovitos. Le set est visuellement plutôt exhaustif à quelques détails et pièges près, notamment grâce à la finition des minifigs fournies, et tous ceux qui ont vu et revu cette séquence en boucle devraient à mon avis largement y trouver leur compte.

Les différents mécanismes intégrés sont bien conçus, ils fonctionnent à tous les coups et la possibilité de les activer via les molettes placées sur la face avant du diorama garantit une expérience ludique facilement accessible et cohérente.

Pas de manettes ou de leviers cachés ou difficiles d'accès, toutes les fonctions sont ici disponibles du bout des doigts. La contrepartie à cette intégration très bien réalisée des différents mécanismes : le dos du diorama est bardé de poutres Technic. Rien de grave, ce produit est de toute façon pensé pour être exclusivement exposé de face.

Une brique lumineuse est intégrée dans la salle de l'idole, son activation est combinée avec deux autres fonctions : l'enfoncement du socle de l'idole et l'écroulement du mur adjacent. Pour une fois, je ne vais pas critiquer cette brique lumineuse d'un autre âge qu'il est impossible de laisser allumée en permanence : cette limitation technique est ici utilisée à bon escient avec un éclairage temporaire qui vient parfaitement souligner la dramaturgie de la scène. La combinaison des différentes fonctionnalités fonctionne parfaitement, je suis satisfait.

Ce produit d'exposition n'échappe pas à une grosse planche de stickers, encore une fois graphiquement très réussis, dont il sera difficile de se passer. Ces différents autocollants contribuent vraiment à la finition du diorama mais LEGO aurait au moins pu faire l'effort de tampographier les pièces noires qui présentent à côté du logo du film quelques lignes de dialogue sans grand intérêt et en anglais uniquement.

Tout ce qui n'est pas sur la planche de stickers que je vous ai scanné est tampographié, c'est donc le cas des quatre pièces rondes qui recouvrent les molettes et des huit éléments décoratifs placés en façade au pied du diorama.

La dotation en minifigs est ici très limitée avec seulement quatre figurines. Difficile d'en vouloir à LEGO, la construction ne met en scène que la séquence qui se déroule à l'intérieur du temple. Sur dix minutes, neuf ne concernent finalement qu'Indiana Jones et Satipo. Quelques momies identiques à celle vue dans le set 77013 Escape from the Lost Tomb auraient sans doute été appréciées tout comme quelques guerriers Hovitos supplémentaires, histoire de renforcer l'escouade qui attend le héros à sa sortie du temple, sachant que Belloq est fourni.

Les tampographies sont réussies sur le fond avec un vrai souci du détail : une tête à double visage pour Indiana Jones dont l'une des faces reproduit les toiles d'araignées rencontrées lors de la sortie du héros, les araignées dans le dos et le t-shirt déchiré de Satipo ou encore la tâche de sueur dans le dos de Belloq. Sur la forme, le cou d'Indiana Jones est encore une fois trop pâle pour être raccord avec la teinte de la tête de la figurine. Même constat pour celui de Belloq. Le guerrier Hovitos souffre lui aussi d'un écart de teinte notable entre les hanches et les pans de son pagne. L'idole dorée est identique à celle du set 7623 Temple Escape commercialisé en 2008, mais elle est ici flanquée d'une nouvelle référence. Deux chapeaux fournis pour Indiana Jones, c'est la règle dans cette série de trois sets.

Vous l'aurez compris, je suis plutôt séduit par ce produit dérivé qui s'adresse clairement à une clientèle adulte nostalgique. Le potentiel d'exposition est évident, les fonctionnalités intégrées sont bien conçues et permettent de vraiment profiter du set et l'ensemble reste compact sans trop en faire ni trop en omettre. Ce sera donc le seul set que j'achèterai de cette première vague de produits dérivés, les deux autres me semblant en comparaison un peu trop minimalistes et difficilement présentables sur le coin d'une étagère en l'état.

Note : Le produit présenté ici, fourni par LEGO, est comme d'habitude mis en jeu. Date limite fixée au 26 mars 2023 prochain à 23h59. Il suffit de poster un commentaire sous l'article pour participer. Votre participation est prise en compte quel que soit votre avis. 

Mise à jour : Le gagnant a été tiré au sort et a été prévenu par email, son pseudo est indiqué ci-dessous.

On enchaîne aujourd'hui avec un rapide aperçu du contenu du set LEGO Indiana Jones 77013 Escape from the Lost Tomb, une boite de 600 pièces qui sera disponible dès le 1er avril 2023 au prix public de 39.99 €. La scène dont il est question ici est inspirée du film Les Aventuriers de l'Arche Perdue sorti en 1981.

Si vous avez revu le film récemment, vous constaterez que tout est ici résumé, symbolisé et simplifié afin d'en faire un jouet pour enfants au tarif raisonnable. Le Puits des Âmes souterrain n'est constitué que de quelques bouts de murs sur une seule face, les deux statues d'Anubis sont moins impressionnantes que celles vues à l'écran et il y a forcément moins de serpents qu'au cinéma. LEGO ne fait d'ailleurs pas vraiment d'effort sur la finition du produit et les poutres Technic grises qui maintiennent l'ensemble debout restent visibles sous pratiquement tous les angles.

Il s'agit d'un playset pour le jeune public et le produit dispose donc de quelques fonctionnalités qui permettent de vaguement rejouer la scène vue à l'écran. Indiana Jones fait tomber une des deux statues sur le mur qui se trouve derrière et la paroi s'effondre, un serpent arrive par un trou dans le mur du tombeau via un système de bascule et une momie fixée au plafond de la cavité arrière vient effrayer Marion Ravenwood. C'est jouable, difficile d'affirmer le contraire même si tout est plus ou moins résumé à sa plus simple expression.

Le processus de construction est à la mesure de la simplicité de ce Puits des Âmes, avec de simples empilements de briques pour le mur, et il n'y a guère que la phase d'assemblage des deux statues d'Anubis pour ajouter un peu de piment à l'expérience. Ces dernières sont identiques et je les trouve plutôt convaincantes. Il manque une ou deux momies supplémentaires à l'arrière, la seule figurine fournie assurant un clin d'œil satisfaisant à la scène du film mais ça reste trop symbolique à mon goût.

L'arche aurait pu être rangée dans un contenant permettant de la dissimuler le temps de jouer à la sortir en utilisant les figurines d'Indiana Jones et de Sallah, elle trône ici simplement au milieu du playset. En y repensant, c'est définitivement l'absence du côté souterrain du tombeau qui casse un peu la dynamique du produit en le privant de nombreuses possibilités ludique additionnelles. Il faudra faire avec.

La planche de stickers à coller sur les différents éléments du set est conséquente avec une vingtaine d'autocollants dont certains ne se privent pas de proposer quelques clins d'œil aux easter eggs du film ou à certaines gammes LEGO. C'est visuellement très bien exécuté, on ne salue que rarement le travail des graphistes de Billund qui pourtant contribue largement à l'esthétique aboutie de nombreux produits.

Quatre minifigs sont livrées dans cette boite : Indiana Jones, Marion Ravenwood, Sallah et une très réussie momie générique. Une fois de plus, ne vous fiez pas trop aux visuels officieux un peu trop ambitieux à propos de la qualité de la tampographie : le cou d'Indiana Jones est très pâle et n'est plus raccord avec la teinte de la tête et les jambes de Marion Ravenwood sont beaucoup moins bien exécutées qu'annoncé avec des jambes certes injectées en deux teintes pour obtenir l'effet recherché mais sur lesquelles le fabricant est venu remettre une couche de couleur chair trop visible à la jonction de la déchirure de la jupe.

Ce sont des défauts techniques qui n'auront probablement que peu d'importance aux yeux de la plupart des acquéreurs du produit mais il convient tout de même de les relever. Je le redis si vous n'avez pas lu ma review du set 77012 Fighter Plane Chase : le chapeau d'Indiana Jones avec chevelure intégrée est ici aussi fourni en deux exemplaires, vous aurez le droit d'en perdre un sans devoir faire semblant de constater l'absence de l'accessoire dès le déballage auprès du service client.

On peut presque considérer comme "raisonnable" le prix de cette boite qui renvoie aujourd'hui la version précédente de la même scène commercialisée en 2008 sous la référence 7621 Indiana Jones and the Lost Tomb au rang de prototype daté et un peu grossier. Ce produit dérivé n'est cependant qu'un modeste playset à 40 € de plus bardé de stickers, difficile d'en attendre plus de la part de LEGO dans cette tranche tarifaire. On obtient tout de même quatre minifigs et quelques possibilités ludiques, c'est toujours ça de pris.

Note : Le produit présenté ici, fourni par LEGO, est comme d'habitude mis en jeu. Date limite fixée au 24 mars 2023 prochain à 23h59. Il suffit de poster un commentaire sous l'article pour participer. Votre participation est prise en compte quel que soit votre avis. 

Mise à jour : Le gagnant a été tiré au sort et a été prévenu par email, son pseudo est indiqué ci-dessous.

On fait aujourd'hui rapidement le tour du contenu du set LEGO Indiana Jones 77012 Fighter Plane Chase, une boite de 387 pièces qui sera disponible dès le 1er avril 2023 au prix public de 34.99 €. Ce produit dérivé met en scène la poursuite vue à l'écran dans le film Indiana Jones et la Dernière Croisade avec d'un côté la Citroën 11 Légère Cabriolet et de l'autre un chasseur Pilatus P-2 de la Luftwaffe.

La scène concernée, même si elle ne dure qu'une minute à l'écran, est devenue culte pour toute une génération de fans, il n'y a donc rien de surprenant à la voir immortalisée en version LEGO. Les plus observateurs auront cependant remarqué que LEGO a fortement anonymisé à la fois le véhicule et l'avion en débarrassant le premier de ses chevrons emblématiques de la marque Citroën sur la calandre et le second de sa signalétique militaire sur le fuselage, les ailes et la dérive. Le fabricant ne prend même pas le risque de laisser une zone rouge sur la dérive pour coller un peu plus à l'esthétique de l'appareil vu à l'écran, sait-on jamais.

Le contenu de ce produit dérivé destiné aux plus jeunes est évidemment très rapidement assemblé. La Citroën 11 en 8 tenons de large est plutôt bien exécutée et l'association avec le véhicule vu à l'écran parait évidente au premier coup d'œil. Le niveau de détail permet d'en faire un véhicule d'exposition crédible et on y trouve même suffisamment de place pour y ranger un grand coffre contenant une arme de poing st un parapluie et y glisser également une valise.

La roue de secours placé sur le capot du coffre est symbolique en l'absence d'une tampographie ou d'un sticker dédié, les portières flanquées de stickers ne s'ouvrent pas et un effort sur le pare-brise aurait été apprécié. Les passages de roues ne sont pas inédits, ce sont ceux également utilisés depuis cette année dans les sets LEGO CITY 60357 Stunt Truck & Ring of Fire Challenge et 10312 Jazz Club.

L'avion me semble un peu plus grossier même si la version LEGO incarne finalement plutôt bien l'engin volant vu dans le film. Ce sera suffisant pour le jeune public avec en prime de quoi tirer sur le véhicule grâce aux deux Stud-Shooters placés sur les ailes. Ces derniers pourront éventuellement être retirés par les collectionneurs adultes qui voudront mettre en scène la poursuite sur le coin de l'une de leurs étagères. Pour le reste, il n'y a pas de parties mobiles sur cet avion à part l'hélice frontale, les trains d'atterrissage sont fixes et la verrière n'est pas clipsée au fuselage.

Il y a comme souvent une grosse poignée de stickers à coller dans cette boite avec de quoi habiller les portières de la voiture, les ailes et la verrière de l'avion et LEGO ajoute un clin d'œil au film avec un panneau indiquant la présence d'un tunnel. L'autocollant sur fond transparent à placer sur la verrière laisse quelques traces de colle visibles après application, à vous de voir s'il faut le mette en place ou pas.

Les visuels officiels au dos de la boite du produit le précisent, les deux ailes de l'avion peuvent être facilement retirées si vous avez le temps ou l'envie de construire le tunnel qui va avec et LEGO a même prévu les étincelles qui jaillissent lorsque l'avion glisse à l'intérieur de ce dernier.

J'ai bricolé un support avec quelques pièces transparentes pour que l'avion ne soit pas simplement posé au sol, LEGO aurait pu se fendre d'une solution permettant de ranger et d'exposer convenablement le contenu du set entre deux séances de jeu. Le fabricant a beau faire semblant de s'adresser à un très jeune public avec ce type de produit simpliste, il est évident qu'une clientèle adulte nostalgique est également dans le viseur. Un peu d'égard vis-à-vis de ces clients serait le bienvenu.

Trois minifigs sont livrées dans cette boite, Indiana Jones, Henry Jones Sr. et le pilote de l'avion.  Les tampographies sont globalement très réussies, les visages sont expressifs et le nouveau chapeau d'Indiana Jones avec sa chevelure intégrée est même livré en deux exemplaires dans la boite.

LEGO ne fait en revanche pas beaucoup d'efforts pour le chapeau du professeur Henry Jones et se contente d'utiliser une version du casque colonial similaire à celle déjà vue dans les sets commercialisés en 2008/2009. Même si beaucoup se contenteront de cet accessoire, il suffit de visionner le film pour constater qu'il n'est pas vraiment raccord avec le couvre-chef en tissu porté par Sean Connery.

Le pilote de l'avion peut de son côté sembler un peu générique mais la figurine reste globalement fidèle à ce qu'on voit à l'écran du pilote qui finit sa carrière en sortie de tunnel. La chemise d'Indiana Jones et celle de son père sont un peu pâles, les visuels officiels sont comme souvent beaucoup trop optimistes.

Bref, quels que soient les défauts du produit, je pense que la grande majorité des fans de la saga Indiana Jones est de toute façon tellement enthousiaste face à ce retour de la franchise au catalogue LEGO que l'indulgence sera de mise. Les constructions sont un peu sommaires et il y a beaucoup de stickers, mais c'est toujours mieux que rien.

Note : Le produit présenté ici, fourni par LEGO, est comme d'habitude mis en jeu. Date limite fixée au 23 mars 2023 prochain à 23h59. Il suffit de poster un commentaire sous l'article pour participer. Votre participation est prise en compte quel que soit votre avis. 

Mise à jour : Le gagnant a été tiré au sort et a été prévenu par email, son pseudo est indiqué ci-dessous.

On fait aujourd'hui rapidement le tour du contenu du set LEGO 40585 World of Wonders, une petite boite de 382 pièces disponible uniquement via le centre des récompenses VIP où il faut échanger 2700 points, soit environ 18 € en contre-valeur, pour obtenir le code unique qui permettra d'ajouter ce produit promotionnel au panier lors d'une future commande.

Au programme, quatre micro-machins représentant la Grande Muraille de Chine, le Taj Mahal, le Parthénon et la Khazneh de Pétra. Deux de ces monuments ont déjà eu droit à un set officiel dans la gamme LEGO Architecture via les références 21041 Great Wall of China (2018) et 21056 Taj Mahal (2021), ce dernier ayant également été l'objet de deux grosses boites dans la défunte gamme Creator Expert, les sets 10189 Taj Mahal (2008) et 10256 Taj Mahal  (2017). Le Parthénon et la Khazneh n'ont pour l'instant pas eu les honneurs de la gamme LEGO Architecture, ceux qui aiment voir des indices ou des signes particuliers un peu partout imagineront sans doute que ces deux monuments finiront par arriver un jour au catalogue du fabricant.

Vous vous en doutez, le contenu de cette petite boite est très vite assemblé. Il ne faut pas pour autant en conclure que le produit n'a aucun intérêt ou presque, je dois avouer qu'il y a quelques chose de très satisfaisant à construire ces mini-modèles sans y passer trop de temps et de passer rapidement de l'un à l'autre. Le résultat est esthétiquement très correct et offre un potentiel décoratif certain. Les quatre constructions étant dissociées, il sera d'ailleurs possible de ne présenter sur le coin d'un bureau ou d'une étagère que certaines d'entre elles en fonction de vos souvenirs de voyage.

Dommage pour les Tiles noires qui portent le nom du monument concerné, elles ne sont pas tampographiées comme c'est habituellement le cas pour les produits de la gamme LEGO Architecture et il faut ici se contenter de quatre stickers criblés de micro-défauts d'impression qui font un peu tâche à l'arrivée. On retiendra aussi qu'à cette échelle, les points d'injection et les rayures sur les pièces se font encore plus remarquer, à chacun de trouver le meilleur compromis pour limiter l'effet en positionnant les pièces dans un sens ou un autre selon les possibilités. Il n 'y a qu'un seul livret d'instructions et les pièces des quatre modèles sont regroupées dans deux séries de sachets, difficile donc d'envisager un assemblage à huit mains pour que chacun construise l'un des quatre mini-modèles.

Bref, ce produit promotionnel me semble malgré tout plutôt réussi, il aurait à mon avis facilement trouvé son public au catalogue du fabricant pour une vingtaine d'euros. Devoir échanger des points cumulés lors d'achats précédents sur la boutique officielle en ligne et passer ensuite une commande pour utiliser le code obtenu relève un peu de la double peine, ce produit présenté comme une "édition limitée" méritait sans doute plus de visibilité en étant tout simplement offert sous condition d'achat sans devoir passer par le centre des récompenses VIP.

On s'intéresse aujourd'hui rapidement au contenu du set LEGO 40504 A Minifigure Tribute, une boite de 1041 pièces en édition limitée qui est disponible uniquement dans le Store de la LEGO House à Billund. Le but n'est évidemment pas de vous narguer en vous présentant un produit qui sera inaccessible pour la plupart des fans, il s'agit surtout d'en faire rapidement le tour et de l'offrir comme d'habitude ensuite à l'un d'entre vous.

Ce set vendu au prix public de 599 DKK, soit environ 81 €, est le quatrième élément de ce qu'on peut désormais appeler la "LEGO House Collection" qui regroupait déjà les références 40501 The Wooden Duck (2020), 40502 The Brick Moulding Machine (2021) et 40503 Dagny Holm - Master Builder (2022).

Ceux qui ont eu entre les mains le set LEGO Harry Potter 76393 Harry Potter & Hermione Granger auront forcément ici une impression de déjà-vu en découvrant cette grosse minifig d'une trentaine de centimètres de haut constituée de briques : le processus d'assemblage de ce pirate est effectivement identique à celui des deux étudiants de Poudlard et la différence se fera uniquement sur les accessoires ou les variations esthétiques comme la jambe de bois, le crochet du bras gauche, les épaulettes et le chapeau bicorne.

Le visage me semble un peu trop étroit par rapport au reste du corps du personnage et ses différents accessoires, il faudra faire avec. Pour ceux qui se poseraient la question, les boutons de la veste du personnage ne sont fixés que sur un seul tenon et il est donc possible de les positionner correctement pour obtenir un alignement parfait et éviter le décalage vertical visible sur les visuels officiels. Le format de ces maxi-figurines étant désormais définitivement établi, je pense que nous verrons de nombreux autres personnages à cette échelle dans les années à venir.

N'espérez pas faire prendre les poses les plus improbables à ce pirate, le socle rond au pied de la jambe de bois ne permet pas vraiment d'assurer une stabilité parfaite de l'ensemble dans le cas où l'une des deux jambes serait orientée vers l'avant ou l'arrière. Le poids conséquent de l'ensemble du haut du corps n'aide pas non plus et les jambes ne sont pas lestées. La figurine est stable lorsqu'elle repose sur ses deux jambes à la verticale, qu'elle soit posée sur son socle ou exposée seule.

Comme pour Harry ou Hermione, je trouve que le bas du visage du personnage est raté, même si l'effet de menton inversé est ici un peu atténué par la tampographie de la barbe. Beaucoup de pièces noires sont comme souvent un peu marquées, rayées ou abîmées, c'est dommage pour un pur produit d'exposition à la gloire du savoir-faire de la marque.

Petit clin d'œil sympathique de la part du designer : l'intérieur de la tête abrite une micro-île avec son palmier. Elle n'est plus visible par la suite mais c'est un détail amusant qui pimentera un peu le processus de construction.

Je vous ai scanné la planche de stickers livrée dans cette boite, elle contient la carte au trésor ainsi que le symbole qui orne la face avant du couvre-chef de Redbeard, tout le reste est tampographié. On peut regretter qu'un produit en édition limitée soit flanqué de deux autocollants au lieu de bénéficier de tampographies, celui du chapeau ne manquera de finir par se décoller un jour sous l'effet de la lumière et de la chaleur.

La carte du Danemark recèle de son côté quelques références amusantes comme le marquage de l'emplacement de Billund à l'aide d'une croix rouge, la présence du Black Seas Barracuda en haut à gauche ou encore l'utilisation d'une tête de squelette au milieu de la boussole.

Bref, je ne suis pas certain que cette maquette aussi attractive soit-elle en raison du sujet traité et de votre niveau de nostalgie, mérite le déplacement à Billund. En cumulant le budget nécessaire pour se rendre sur place et tous les frais annexes, il sera sans doute plus judicieux de se tourner vers le marché secondaire si cette grosse figurine doit absolument finir sur vos étagères un jour.

De nombreux revendeurs danois sont déjà sur les rangs avec un tarif qui tourne aux alentours de 200 € actuellement sur Bricklink et ailleurs mais le prix devrait rapidement baisser avec l'inévitable augmentation de l'offre. Quelque exemplaires signés des designers sont également proposés à la vente, on sait que ces derniers se rendent régulièrement dans le Store de la LEGO House pour y dédicacer une poignée des produits présents en rayon.

Note : Le produit présenté ici, fourni par LEGO, est comme d'habitude mis en jeu. Date limite fixée au 12 mars 2023 prochain à 23h59. Il suffit de poster un commentaire sous l'article pour participer. Votre participation est prise en compte quel que soit votre avis. 

Mise à jour : Le gagnant a été tiré au sort et a été prévenu par email, son pseudo est indiqué ci-dessous.