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On ne change pas une équipe qui gagne et Megan Rothrock l'a bien compris. Voici donc un nouveau livre dans la série "L'atelier LEGO" traduit en français par l'éditeur Huginn & Muninn : Aventures en briques (27.00 € chez amazon).
Comme avec les deux volumes précédents de la même collection, ce livre est un mélange de comics à base de minifigs, d'instructions et d'idées autour du produit LEGO. Le concept est alléchant, on nous promet "150 idées de créations et 40 modèles à construire", mais la réalisation est de moins en moins convaincante.
Cette série de livres n'est en fait qu'une compilation de différents modèles proposés par plusieurs créateurs et ici vaguement réunis par un fil rouge sans gros effort sur la mise en page et la lisibilité qui s'est encore dégradée depuis les premiers volumes.
C'est du côté des instructions fournies que je reproche à cet ouvrage son réel manque d'homogénéité. Il y a bien une quarantaine de modèles à assembler mais le niveau de lisibilité des instructions fournies vire maintenant de (souvent) passable à (parfois) indéchiffrable. Les inventaires des pièces nécessaires pour chacun des modèles ne comportent d'ailleurs toujours aucune référence numérique permettant de les localiser rapidement sur Bricklink ou chez LEGO.
Bonne chance, si vous envisagez de reproduire certains des modèles proposés en comptant sur votre vrac de LEGO. Vous ne disposerez peut-être pas de certaines pièces très spécifiques et il vous faudra partir à leur recherche sur internet sur la base du simple visuel fourni.
L'ouvrage étant au final plus une compilation de bonnes idées qu'un recueil abouti de modèles, la mise en pages des instructions de montage manque vraiment de cohérence.
Comme avec les volumes précédents, il faut souvent se contenter de photos des différentes étapes d'assemblage et en déduire le positionnement des pièces à ajouter. Certaines des instructions proposées dans ce troisième volume, notamment celles utilisant des pièces blanches, sont quasiment incompréhensibles.
Plusieurs des modèles présentés ne sont que des versions numériques de chacune des créations en question. Un peu dommage pour un livre qui revendique son appartenance à la collection "L'Atelier LEGO".
On a vraiment l'impression que Megan Rothrock ne fait plus d'effort pour proposer de vrais modèles décomposés et se contente maintenant de quelques captures d'écrans. Son nom suffit sans doute à motiver certains MOCeurs qui voient dans ces livres une occasion de se faire connaître un peu plus.
Il existe pourtant aujourd'hui de nombreux outils qui permettent de générer des instructions lisibles, mais c'était peut-être trop de travail...
Les quelques comics proposés peinent à masquer l'impression de travail bâclé qui ressort de ce nouveau volume. C'est du remplissage sans grand intérêt, histoire de créer un semblant d'interactivité. On est très loin de l'"Aventure" promise.
Les créations proposées ne relevant pas du défi créatif le plus exigeant, ce livre s'adresse en priorité au jeune public. Malheureusement, la réalisation de ce troisième volume est tellement médiocre que les jeunes fans de LEGO devraient rapidement se lasser d'essayer de déchiffrer les instructions proposées.
Je dis non, à 27 € les 150 pages de photos passables et d'instructions brouillonnes, cet Atelier LEGO n'est pas à la hauteur de ce que proposait le premier volume de cette série sorti en 2014 (L'Atelier LEGO 1 : Des idées à construire).
Megan Rothrock continue d'exploiter son juteux filon, certains MOCeurs y trouvent probablement un tribune pour faire connaître leur art et empocher au passage quelques royalties et les ventes sont manifestement suffisantes pour justifier la parution de nouveaux volumes, mais elle le fait de moins en moins bien.
L'Atelier LEGO 3 : Aventures en briques - 192 pages - 27.00 €
Note : on fait comme d'habitude, vous avez jusqu'au 15 octobre 2017 à 23h59 pour vous manifester dans les commentaires.
Mise à jour : Le gagnant a été tiré au sort et a été prévenu par email, son pseudo est indiqué ci-dessous. Sans réponse de sa part à ma demande de coordonnées sous 5 jours, un nouveau gagnant sera tiré au sort.
BuzzRaveur - Commentaire posté le 08/10/2017 à 14h32 |
On parle aujourd'hui du set 17101 LEGO Boost Creative Toolbox, le nouveau kit LEGO qui entend concilier briques en plastique et fonctions multimédias et qui accessoirement préparera vos enfants à entrer dans l'univers Mindstorms.
L'alibi de l'apprentissage de la programmation est souvent mis en avant dès qu'on parle de ce produit, comme si la caution éducative était devenue indispensable pour vendre un jouet de ce type. Rassurez-vous, il s'agit pourtant bien d'un jouet.
Si vous voulez vous donner bonne conscience en offrant à votre progéniture un kit à 159.99 € qui lui permettra de décrocher un poste d'ingénieur à la NASA, passez votre chemin. Ici, on s'amuse avant tout et le côté programmation se résume en fait à quelques icônes qu'on déplace dans l'interface de l'application pour que le robot effectue quelques actions simples. Ceux qui ont découvert le concept Scratch à l'école seront en terrain connu, les autres s'adapteront rapidement à cette interface de programmation simplifiée.
Comme avec le kit LEGO Education WeDo 2.0, il suffit en effet de savoir reconnaître les pictogrammes présents sur les différentes icônes pour donner vie aux différents robots et passer un bon moment. Rien de bien compliqué.
Ceux qui connaissent déjà le concept Mindstorms ne seront pas dépaysés ici, avec un kit du même tonneau qui s'adresse à public plus jeune et qui met en avant les nouveaux connecteurs Power Functions déjà présents dans les nouvelles boites de la gamme LEGO Education.
En attendant une nouvelle version du Kit Mindstorms intégrant des capteurs équipés de ces connecteurs plus compacts, la jeune génération pourra donc se faire la main sur ce kit LEGO Boost livré avec une brique principale (Move Hub) qui gère la connexion Bluetooth et dispose de deux moteurs, un moteur interactif et un capteur de mouvement, de distance et de couleur.
Dans la boite, 840 pièces qui serviront à assembler les cinq modèles proposés. Impossible de tous les assembler en même temps avec l'inventaire fourni, il faut en démonter au moins partiellement un pour en construire un autre.
Je (re)précise au passage qu'il vous faut impérativement posséder une tablette sous iOS 10.3 et plus ou Android 5.0 et plus pour profiter de toute l'interactivité promise par LEGO. Bluetooth indispensable.
Pas de version Windows, exit donc l'utilisation de tablettes Surface et autres clones. LEGO annonce la compatibilité prochaine avec les tablettes Fire 7 et HD8 vendues par amazon et c'est une bonne nouvelle : ces tablettes sont abordables.
L'utilisation de l'application prévue pour programmer les différents éléments est ici indispensable. Toute l'interactivité est d'ailleurs déportée vers la tablette sur laquelle est installée l'application. Par exemple, le son ne sort que par les haut-parleurs de la tablette. Idem pour l'acquisition des ordres sonores qui passera par le micro de la tablette. La magie du concept s'en trouve un peu atténuée.
L'application devra rapidement être mise à jour, son ergonomie est perfectible. La navigation dans les menus et sous-menus est un peu laborieuse en raison de nombreux ralentissements même avec un iPad de dernière génération. Les instructions sont parfois difficile à déchiffrer en basse luminosité et l'application vide la batterie de la tablette vraiment rapidement.
Pas de documentation papier dans ce set, tout passe là aussi par la tablette. C'est dommage, LEGO aurait au moins pu imprimer les instructions d'assemblage des différents robots même si le parti pris de mêler phases de montage et séquences de découverte des possibilités d'interaction offertes par chaque modèle justifie ce choix.
La phase d'apprentissage est fortement scriptée, vous devrez arriver au bout du tutoriel géant pour ensuite pouvoir laisser libre court à votre imagination si vous n'avez pas abandonné d'ici là. Pour chaque "robot", vous devrez passer par différentes étapes qui détaillent les fonctions une à une avant de passer aux choses sérieuses et d'accéder à un inventaire de programmation créative encore plus étoffé. Ce qui semblait être une bonne idée devient rapidement un processus laborieux qui mettra à rude épreuve la patience des plus jeunes. L'enfant découvrira au moins la notion de persévérance...
Les étapes de montage présentées sur la tablette sont identiques à celles habituellement présentes dans les livrets au format papier. Pas de rotation 3D de l'assemblage en cours, ce qui aurait pourtant été utile pour permettre aux plus jeunes de mieux appréhender le placement des pièces sous différentes perspectives.
La brique "intelligente", le Move Hub, est alimentée par six piles AAA qui seront elles aussi rapidement vides. Ces piles peuvent heureusement être remplacées sans tout démonter. Une batterie rechargeable avec un port micro-USB aurait été la bienvenue, nous sommes en 2017...
Attention, il ne s'agit pas ici d'un jouet radio-commandé à piloter comme bon vous semble via une télécommande virtuelle. Il faut lui attribuer des actions précises et lancer ensuite la séquence qui permet de les réaliser. Vernie le robot, souvent mis en avant dans la communication autour du concept LEGO Boost, n'est pas non plus un robot autonome et intelligent. Il ne fera que ce que vous lui demanderez de faire via l'application.
J'ai construit seulement deux modèles sur les cinq proposés et je suis loin d'avoir fait le tour de toutes les possibilités offertes par ce set, mais ce couplage forcé entre briques LEGO et périphérique multimédia ressemble à mon avis pour l'instant plus à une tentative pas encore totalement convaincante de détourner l'attention de tous ces enfants qui préfèrent jouer ou regarder des vidéos sur leur iPad qu'à un concept vraiment abouti. La promesse est alléchante, la réalisation est un peu décevante. Espérons que d'ici Noël, LEGO aura corrigé les quelques défauts de l'application qui gâchent un peu l'expérience.
LEGO mentionne que ce set est destiné aux enfants âgés de 7 à 12 ans. C'est un peu prétentieux. Je pense qu'à 12 ans, un enfant d'aujourd'hui attend un peu plus d'un jouet interactif que ce que LEGO Boost a à proposer. Avec un peu d'aide pour naviguer dans les différents menus, les plus jeunes s'en sortiront. L'application ne contient quasiment pas de texte en dehors de la phase de configuration initiale. Tout le reste est à base d'illustrations et de pictogrammes.
En résumé, si vous disposez déjà d'une tablette (très) récente et que vous êtes prêts à laisser vos enfants la monopoliser durant de longues heures, lancez-vous, vous ferez des heureux. Restez dans le coin, ils auront probablement besoin de votre aide pour avancer sans tout laisser tomber en cours de route.
Merci à Robot Advance, distributeur officiel de la gamme LEGO Education en France, qui m'a fourni ce kit. N'hésitez pas à contacter l'enseigne via son site internet ou sur sa page facebook si vous avez des questions concernant les gammes LEGO Mindstorms EV3, LEGO Boost ou LEGO Education.
Note : On fait comme d'habitude, vous avez jusqu'au 30 septembre 2017 à 23h59 pour vous manifester dans les commentaires.
Mise à jour : Le gagnant a été tiré au sort et a été prévenu par email, son pseudo est indiqué ci-dessous. Sans réponse de sa part à ma demande de coordonnées sous 5 jours, un nouveau gagnant sera tiré au sort.
LudoCalrissian - Commentaire posté le 24/09/2017 à 10h57 |
Suite et fin du test du set 75192 Millennium Falcon Ultimate Collector Series qui aura décidément fait couler beaucoup d'encre, probablement plus pour ce qui se passe autour de la commercialisation de cette boite qu'au sujet du set lui-même.
Après un peu plus d'une vingtaine d'heures de montage, je suis enfin arrivé au bout. J'ai pris tout mon temps, j'ai du revenir un peu en arrière pour réparer quelques erreurs et rajouter des greebs oubliés ça et là. Et c'est sans compter avec la fragilité de certains assemblages qui compliquent les déplacements.
Après la construction de la structure, petit passage un peu laborieux avec la mise en place des détails internes des mandibules du vaisseau avant de les recouvrir de panneaux ajourés qui laisseront entrevoir ces modules. La fixation horizontale sur quelques tenons n'est pas en mesure d'assurer une rigidité parfaite à l'un de ces modules qui ne manque pas de se décrocher lors de la pose du panneau supérieur. C'est agaçant.
Après avoir assemblé la structure interne et posé les panneaux des mandibules, on commence à construire les différents éléments qui viennent habiller la partie inférieure du vaisseau. Ici, c'est service minimum. Le designer aura considéré que si ça ne se voit pas, il n'est donc pas la peine d'en faire des tonnes en matière de détails. Le résultat est un peu triste mais on s'en contentera.
Le disque central qui maintient le canon inférieur a bénéficié d'un peu plus de soin. Il contribue à la rigidité de la structure et aura aussi pour fonction de permettre d'attraper le vaisseau par dessous sans tout casser. La verrière est tampographiée. C'est toujours bon de le savoir même si le dôme est orienté vers l'intérieur du vaisseau et que personne ne le verra. Même constat pour la rampe d'accès au vaisseau qui s'ouvre et se ferme manuellement. Vous pourrez la laisser ouverte pour exposer le vaisseau mais elle ne mène nulle part.
Une remarque : Il reste beaucoup de zones vides sous le vaisseau et l'ajustement des différentes pièces de couverture est approximatif. On se consolera en se disant que ce Millennium Falcon est une maquette d'exposition destinée à reposer sur ses trains d'atterrissages et qu'après tout ce n'est que du LEGO avec ses imperfections esthétiques qui en font au choix le charme ou le défaut principal.
À ce stade de la construction, n'espérez plus pouvoir retourner ce vaisseau de près de 8kg. Certains des panneaux supérieurs sont simplement posés sur la structure, ce qui est logique puisque plusieurs d'entre eux ont vocation à être amovibles pour dévoiler les différents espaces intérieurs aménagés. Mais plusieurs de ces éléments de la coque qui eux ne dévoilent rien sont vaguement calés entre deux autres panneaux.
C'est à ce moment précis que ce set devient une maquette et cesse d'être un gros jouet. On n'emboîte plus fermement, on pose délicatement. On ne fixe plus, on cale. C'est une sensation un peu étrange.
Il manque vraiment une poignée centrale qui permettrait de déplacer la maquette plus facilement. LEGO recommande de la saisir par dessous et c'est logique. Mais une poignée mobile dissimulée au niveau de l'axe central aurait permis de simplifier la prise en main, même en compensant avec l'autre main le déséquilibre du vaisseau lors du transport.
Les différents espaces intérieurs ne sont pas vraiment des zones "jouables". Il n'y a rien à y faire à part retirer les morceaux les panneaux de la coque et y poser quelques-unes des minifigs fournies pour un rendu de type "cross-section" comme on en retrouve dans les nombreux bouquins consacrés aux engins et vaisseaux de la saga. C'est une option alternative de présentation de cette maquette plus qu'autre chose tout comme les radars interchangeables.
Le couloir qui mène au cockpit ne bénéficie pas du même niveau de finition que le reste de la face supérieure du vaisseau et c'est dommage. L'angle de ce corridor circulaire est vraiment très approximatif et nous rappelle que ce vaisseau est avant tout un modèle LEGO avec les limitations techniques et esthétiques qui vont avec.
Le cockpit est sommaire et la tampographie de la verrière masque habilement l'absence de détails intérieurs. Il n'y a pas de mécanisme particulier pour retirer la verrière, il faut enlever le disque qui maintient les deux demi-cônes.
À l'arrivée, ce fût évidemment un véritable plaisir d'assembler ce vaisseau. Ce set garantit de longues heures de montage et le résultat final est tout de même très impressionnant. On ne s'ennuie pas grâce à une répartition équilibrée des différentes séquences d'assemblage. La pose des nombreux détails (greebs) dans la seconde moitié de la phase d'assemblage nécessite d'être plus un peu plus attentif que d'ordinaire.
Le problème qui se posera ensuite est à la hauteur du caractère exceptionnel de cette boite : que faire de cette énorme maquette ? L'exposer nécessite de trouver l'espace disponible et le meuble adapté. La solution de la table basse avec vitrine intégrée me semble la meilleure, mais elle nécessitera de dépenser quelques centaines d'euros supplémentaires pour un résultat convaincant.
Si vous envisagez de plaquer le vaisseau au mur, bonne chance. Il n'est pas vraiment conçu pour être exposé à la verticale, sauf à sortir un tube de colle pour fixer définitivement les différents panneaux qui sont posés sur la structure.
Du côté des minifigs, c'est un peu la cerise sur le (gros) gâteau avec en prime un prétexte pour renforcer le côté 2 en 1 du set. Deux époques, deux radars, deux équipages. C'est bien vu, la sélection est intelligente et il y en a pour toutes les générations de fans. Je n'attendais de toute façon pas de ce set qu'il contienne une ou deux douzaines de minifigs.
On pourrait disserter durant de longues heures sur l'absence de tel ou tel personnage dans ce set (Luke, Lando, etc...), mais ça ne changerait pas grand chose à l'arrivée. Il n'y en aura jamais assez pour certains et si votre décision d'achat ne tient qu'à ça c'est que vous cherchez déjà désespérément à vous convaincre de ne pas faire le grand saut.
Ce set est donc un pur produit d'exposition haut de gamme pour collectionneurs qui séduira évidemment un public plus large que les habituels fans de LEGO. De nombreux fans de l'univers Star Wars y trouveront un Millennium Falcon plus original qu'une simple reproduction, aussi détaillée soit-elle, moulée et déjà assemblée.
Comme cette maquette est à base de briques LEGO, libre à vous de retirer les éléments de couleur qui vous semblent superflus ou d'ajouter quelques détails là où vous estimerez que le modèle y trouverait son compte. je suis plutôt un intégriste des instructions, donc je me contente généralement de reproduire ce qui est prévu. Mais vous pouvez aussi laisser libre court à votre imagination et faire évoluer ce modèle au gré de vos envies.
Un détail : La seconde partie de l'assemblage peut vraiment être réalisée à plusieurs, à condition de disposer de plusieurs livrets d'instructions (le livret fourni + le fichier PDF qui n'est toujours pas en ligne). Chacun peut monter des éléments différents qui seront ensuite mis en place sur le vaisseau. Un peu de convivialité ne fait jamais de mal.
En commercialisant cette boite au prix public de 799.99 €, LEGO donne aussi un (petit) coup de pied dans la fourmilière du marché secondaire. Le fan déçu de ne pas pouvoir s'offrir aujourd'hui à un tarif raisonnable le set 10179 sorti en 2007 considérera logiquement la commercialisation de cette nouvelle référence comme une aubaine. Dans dix ans, la génération suivante de fans aura peut-être le même sentiment devant le prochain remake du Millennium Falcon à la sauce LEGO...
Même si la filiation entre les deux est évidente, le modèle sorti en 2007 assumait peut-être un peu plus son statut de produit LEGO en mettant vraiment ses tenons en valeur. Sur cette nouvelle version, les designers ont clairement privilégié l'aspect maquette avec des tenons un peu moins présents sur la coque du vaisseau et en profitant au passage de la disponibilité de nouvelles pièces permettant d'obtenir une meilleure finition.
Autres temps, autres tendances, quoi qu'en pensent les partisans du "c'était mieux avant". La transition entre jouet aux airs de maquette et maquette basée sur le concept d'un jouet est discrète mais elle a bien eu lieu.
Alors, à 800 € l'expérience, ce set est-il à la hauteur de mes espérances ? Oui pour les longues heures de montage, oui pour le rendu global, oui pour l'aspect maquette assumé. Non pour la fragilité de certaines parties et les quelques finitions un peu trop approximatives à mon goût. Avec un certain recul, le vaisseau à globalement fière allure . Son look devient aussi un peu moins flatteur sous certains angles.
Pour le reste, comme je le disais il y a quelques jours, c'est à chacun de décider si son budget lui permet de s'offrir ce set d'exception. Ne sacrifiez rien de vital pour un set qui finira par vous encombrer ou vous forcer à investir encore plus pour lui trouver une place chez vous. Si c'est l'expérience d'assemblage qui vous tente plus que le fait de posséder 12 kilos de plastique, trouvez un ami qui en a fait l'acquisition et demandez-lui de vous laisser démonter / remonter ce Millennium Falcon. Si vous êtes fan de LEGO et collectionneur de produits dérivés de l'univers Star Wars, foncez.
Si c'est l'investissement qui vous tente, rappelez vous que "les performances passées ne préjugent pas des performances futures" et que ce set n'est pas une édition limitée. La commercialisation du set 75192 Millennium Falcon va s'étaler sur plusieurs années et vous n'êtes pas les seuls à espérer payer un jour votre retraite dans les îles avec.
*Note : On fait comme d'habitude : Vous avez jusqu'au 1 octobre 2017 à 23h59 pour vous manifester dans les commentaires.
Nous y sommes, le set LEGO Star Wars 75192 Millennium Falcon (Ultimate Collector Series) est maintenant disponible en rupture de stock pour les membres du programme VIP et il est temps de jeter un oeil sur cette boite d'une douzaine de kilos qui en fera rêver beaucoup, qui laissera certains de marbre et qui soulagera les plus motivés de 799.99 €.
En préambule, je précise que j'ai commandé mon exemplaire de cette boite dès sa disponibilité effective sur le LEGO Shop. Même si je ne suis pas sûr d'avoir envie d'en monter un second exemplaire dans les semaines à venir, je me garderai cette opportunité pour plus tard sans avoir à regretter de ne pas m'être décidé plus tôt...*
Ceci étant dit, le test de ce produit n'a pas pour objectif de vous convaincre de l'acheter ou pas. Je vous donne juste mon avis en ma qualité de fan de la gamme LEGO Star Wars ET de consommateur qui s'offre un produit haut de gamme ou en tout cas présenté comme tel.
Ce Millennium Falcon est présenté comme un produit d'exception, c'est aussi une démonstration de force qui met en avant tout le savoir-faire d'une marque et qui au passage donne un gros coup de vieux au set 10179 qui restait jusqu'ici un modèle de référence. Il convient donc de prendre un peu de hauteur pour l'occasion.
799.99 €, c'est effectivement une sacrée somme et on peut se trouver toutes les excuses valables pour ne pas acheter cette boite. On peut aussi lister tous les arguments en faveur de cette dépense. Mais le prix public de cette boite place ce set dans une position où tous les argumentaires du monde auront leurs chances. La vérité, c'est que chacun devra surtout avoir une discussion très privée avec son porte-monnaie.
Abordons tout de suite les quelques points qui me posent problème, comme ça on pourra ensuite revenir au plaisir de la construction...
Mon premier contact avec cette boite envoyée par LEGO ne s'est pas présenté sous les meilleurs auspices. Livraison sans problème, emballage apparemment intact, le plan semblait se dérouler sans accroc.
Jusqu'au déballage de la chose. Je note au passage que les sachets sont conditionnés dans quatre boites blanches sagement rangées. C'est joliment décoré et chaque boite porte une mention provenant des dialogues de la saga. Original.
Et là, c'est le drame. L'insert en carton qui maintient l'énorme livret d'instructions en place est enfoncé. Le livret de 466 pages semble trop lourd pour rester maintenu correctement durant le transport et il a lui aussi subi quelques dommages. La boite du set n'a rien, le sur-emballage extérieur non plus. J'en déduis que c'est lié aux secousses durant le transport.
Ma première pensée a été pour le conditionnement du set LEGO Technic 42056 Porsche 911 GT3 RS qui avait le même problème en son temps, problème corrigé par la suite par LEGO pour limiter l'écrasement des sous-emballages internes. Le service qualité de LEGO est prévenu, je n'ai pas eu de retour pour l'instant.
Si vous achetez ce set pour ne jamais l'ouvrir, ce n'est pas un problème, vous ne saurez jamais ce qui se passe à l'intérieur. Sinon, contrôlez sans attendre que tout s'est bien passé durant le transport.
Autre déception, le livret d'instructions contient bien plus que les étapes d'assemblage et sur une quinzaine de pages il délivre de nombreuses informations sur la genèse de ce set avec plusieurs interviews, une frise récapitulative des différentes versions du Millennium Falcon produites par LEGO, etc... en anglais.
Si vous voulez du français, c'est comme d'habitude, débrouillez vous pour télécharger le fichier PDF (lorsqu'il sera en ligne...) que vous trouverez sur le site du fabricant. Si je peux comprendre que cette technique soit utilisée sur certains sets lambdas, je suis déçu que ce produit d'exception ne bénéficie d'un traitement de faveur sur ce point. Un fabricant de l'envergure de LEGO est évidemment en mesure de localiser ses produits selon le marché sur lequel ils sont distribués. Même la Porsche avait bénéficié d'un livret d'instructions en anglais et en allemand (on comprend pourquoi).
Pour en finir avec le contenu de la boite, n'oublions pas la "traditionnelle" planche de stickers. En 2017, quelle est l'excuse pour ne pas tampographier les éléments d'une maquette haut de gamme destinée à l'exposition ? Pouvoir réutiliser les pièces concernées pour construire autre chose ? Limiter les coûts de production ? Vous pourrez essayer de me convaincre, vous n'y arriverez pas. Se retrouver à coller des autocollants sur un produit à 799.99 € affublé de la mention "Ultimate Collector Series", c'est tout simplement inadmissible.
LEGO n'a pas poussé le vice jusqu'à vous laisser coller un sticker sur la verrière du cockpit. Celle-ci est donc tampographiée. Tous ceux qui ont essayé de poser correctement l'autocollant de la verrière du set 10240 Red Five X-Wing Starfighter seront soulagés de ne pas avoir ici à employer des techniques improbables pour obtenir un résultat correct. C'est toujours ça de pris.
Vous l'aurez compris, cette première prise de contact avec ce set n'est pas vraiment à la hauteur de mes espérances. Mais quel que soit l'écrin, c'est le contenu qui compte. Je suis exigeant sur l'état des produits que j'achète mais je ne suis pas un fétichiste des emballages et l'unboxing langoureux me fatigue. Si j'ouvre une boite, c'est pour assembler ce qui se trouve à l'intérieur. Il est donc maintenant temps de passer à l'essentiel, le montage de ce Millennium Falcon.
Pas question de vous faire une visite guidée de l'assemblage du set, d'autres le feront mieux que moi et si c'est votre truc vous trouverez rapidement en ligne de longues vidéos de montage en temps réel des 7541 pièces de ce set. Pas question non plus de faire la course, je prends mon temps, je me fais plaisir. Le démontage s'annonce en revanche laborieux ...
On commence donc avec la vingtaine de sachets numérotés de 1 à 6 (par groupe de 3 ou 4 sachets). Au total, il y a 17 groupes de sachets à assembler et 1379 étapes de montage...
Ce n'est pas une surprise, la structure du vaisseau est à base de pièces Technic et elle rappellera quelques souvenirs aux possesseurs du set 10179 UCS Millennium Falcon sorti en 2007.
On retrouve ici une conception en croix similaire à celle du modèle précédent. Le résultat est d'une solidité à toute épreuve et la structure est facilement manipulable à ce stade en la saisissant par le centre.
Vous n'échapperez pas à quelques séquences un peu répétitives au cours desquelles il faudra construire plusieurs fois le même sous-ensembles comme les trains d'atterrissage du vaisseau qui reprennent eux aussi partiellement le design de ceux du set 10179. Merci au système de spirales utilisé pour le livret d'instructions qui évite de devoir bloquer chaque page avec un objet lourd pour éviter qu'elle se tourne pendant qu'on assemble quelque chose.
Le designer s'est toutefois assuré de varier les séquences de montage pour ne pas générer trop de lassitude durant la phase d'assemblage de la structure interne. Vous aurez vite fait de décaler une pièce ou deux d'un tenon, la vigilance est de mise. Le risque : vous en rendre compte un peu tard de l'erreur commise et devoir faire machine arrière. Les points de connexion non visibles sur la perspective des visuels du livret sont souvent mis en avant dans des encarts séparés, c'est pratique.
En cours de route, il vous faut aussi assembler les quelques espace internes du vaisseau avant de les fixer sur la structure. La version de 2007 ne disposait que d'un cockpit pour y installer les minifigs. Ce nouveau modèle offre d'autres espaces "jouables" et c'est à mon avis une évolution majeure, en marge de l'amélioration significative de l'esthétique du modèle.
Ces séquences intermédiaires sont suffisamment divertissantes pour faire oublier les centaines de pins Technic à mettre en place. Quelques stickers à poser pour donner l'illusion de la profondeur des couloirs du vaisseau, l'effet est réussi. La table de Dejarik est tampographiée.
Attention à bien enfoncer chaque pièce sur les tenons de la pièce attenante pour éviter de devoir feuilleter l'énorme livret en sens inverse en cas de chute d'une pièce lors d'une manipulation de l'ensemble. C'est énervant.
En insérant les différents modules qui viennent habiller l'intérieur du vaisseau, on commence à obtenir quelque chose de conséquent. C'est plutôt gratifiant après quelques longues heures d'assemblage. On passe ensuite aux contours du vaisseau et on commence à mettre en place les innombrables détails (greebs) qui viennent donner ce look si particulier à cette maquette. Beaucoup de petites pièces très variées à mettre en place, peu de symétrie entre deux éléments pourtant similaires, il faut être attentif et minutieux.
À suivre...
*Note : On fait comme d'habitude, avec un petit changement au passage : Vous avez jusqu'au 1 octobre 2017 à 23h59 pour vous manifester dans les commentaires de cette première partie et de la seconde qui sera publiée d'ici quelques jours. Les commentaires seront ensuite cumulés pour le tirage au sort (Un commentaire par article/IP/email sera pris en compte, soit deux chances de gagner).
On finit cette série de tests des sets basés sur le film The LEGO Ninjago Movie avec une petite boite très sympathique : La référence 70610 Flying Jelly Sub, avec ses 341 pièces, ses 4 minifigs et son prix public fixé à 29.99 €.
L'engin principal du set est une reproduction plutôt fidèle de celui du film qui fait plusieurs apparitions dans les différents trailers déjà disponibles.
Comme sur la raie manta du set 70609 Manta Ray Bomber, on retrouve ici les éléments (couleur dominante, chiffres sur les tentacules) qui donne à cette méduse mécanique un aspect militaire. C'est bien vu, ça donne envie de se constituer une petite armée.
Comme dans le film, la partie basse l'engin peut tourner sur elle-même. Il n'y a pas de mécanisme particulier pour lancer la rotation, il suffit de se servir de ses doigts. Quelques canons pour semer des munitions un peu partout et c'est parti.
Cette méduse est d'ailleurs à la fois un sous-marin et un engin volant qui peut participer au déplacement de lourdes charges. L'engin se déplace aussi sur ses tentacules dans les rues de Ninjago City. La polyvalence est de mise à l'écran et c'est tant mieux pour la jouabilité de ce produit dérivé.
J'aime beaucoup le look de cette méduse mécanique. Pour la partie supérieure, on dirait un de ces sous-marins miniatures avec lesquels s'amusent quelques milliardaires amateurs de sensations fortes et d'exploration sous-marine.
Les tentacules sont articulées en deux points, ce qui permet au moins de poser l'engin au sol même si les chaînes oranges, qui ne peuvent pas être enroulées ou rétractées, finissent elles aussi inévitablement à plat. La chose mérite d'être suspendue quelque part ou posée sur un support adéquat pour la mettre en valeur.
Système de propulsion, réservoirs d'air (ou de ce que vous voulez), poste de pilotage avec vue à 360°, tout y est. Simple, mais efficace. Hammer Head dispose même d'un mug transparent. L'utilisation d'un dôme au diamètre suffisant pour incarner l'ombrelle de la méduse permet de vraiment profiter du poste de pilotage et d'y placer une minifig sans devoir utiliser une pince à épiler. Il y a de la place.
Encore un fois, LEGO a pensé à intégrer de quoi s'amuser sans devoir repasser tout de suite à la caisse. Le bateau de Takuma (qui ne flotte pas) est un accessoire plutôt réussi. Il naviguera peut-être un jour dans les canaux de Ninjago City si vous travaillez bien à l'école ou si vous arrivez à convaincre votre moitié que votre vie n'a pas de sens sans le set 70620 Ninjago City.
Avec trois ou quatre exemplaires de cette méduse volante, il sera peut-être possible de transporter le requin mécanique de Garmadon annoncé pour la fin de l'année dans le set 70656 comme dans le trailer du film... Compliqué à réaliser mais c'est tentant...
Du côté des minifigs, c'est assez équilibré : Deux gentils et deux méchants. Jay devra sauver Takuma, le pêcheur effrayé qui n'avait rien demandé. Quelques poissons auraient été les bienvenus, histoire que Takuma ne rentre pas bredouille...
Chez les méchants, Hammer Head prendra les commandes de la méduse et Jelly l'aidera à détrousser ce pauvre Takuma. Deux jeunes fans pourront ici se faire plaisir et partager leurs aventures. Pour 30 €, c'est déjà bien.
Ce set 70610 Flying Jelly Sub n'est pas la boite du siècle mais il y a de quoi s'amuser. Son contenu est équilibré, on obtient un engin très original, un bateau consistant et quatre personnages. À 29.99 €, c'est probablement un peu cher, mais aux alentours de 20 €, j'achète.
Note : On fait comme d'habitude, vous avez jusqu'au 18 septembre 2017 à 23h59 pour vous manifester dans les commentaires.
Mise à jour : Le gagnant a été tiré au sort et a été prévenu par email, son pseudo est indiqué ci-dessous. Sans réponse de sa part à ma demande de coordonnées sous 5 jours, un nouveau gagnant sera tiré au sort.
legostef - Commentaire posté le 12/09/2017 à 13h37 |
- Ugo : Quoi ?!? Elle sort d'ou l'info ??? Ce sont vraiment des rats...
- jeannick : Je croise les doigts !!!...
- Micka : Une boîte iconique mais hyper chère !...
- Micka : Très belle idée, va avec tout les sets icons comme le piano,...
- Micka : Un magnifique set, mais je passe mon tour pour le moment....
- Enila24 : Et plus de X2 ! C'est fort dommage 😒...
- Bertrand : 1 seul bon de 5€ réduit de 75% ils sont radins ! Les autre a...
- Max : Il serait magnifique en face du Titanic...
- Pat : L'Ecto qui coutait 199.99 à la base, pour remonter au prix a...
- Enila24 : C'est petit, c'est mimi 😊...
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