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On s'intéresse aujourd'hui rapidement au set LEGO 71741 Ninjago City Gardens, une très grosse boite de 5685 pièces disponible dès aujourd'hui au prix public de 299.99 € sur la boutique officielle en ligne et qui permet d'assembler une nouvelle extension du maxi-diorama Ninjago composé jusqu'ici des sets 70620 Ninjago City (2017) et 70657 Ninjago City Docks (2018).
J'ai passé plusieurs jours à assembler le contenu de cette boite et je vous livre donc quelques impressions très personnelles sur cette nouvelle immersion dans la mégalopole verticale de Ninjago City. On se souvient que les deux autres sets déjà commercialisés étaient vendus sous le label The LEGO Ninjago Movie, le titre du film d'animation sorti en 2017 qui a inspiré les constructions proposées.
Cette nouvelle boite met à profit le 10ème anniversaire de la franchise maison créée par LEGO en 2011 et le fabricant a donc choisi de la vendre sous l'intitulé Legacy. Nous vous méprenez pas, si le set rend effectivement hommage à quelques moments cultes des différentes saisons de la série animée, il s'agit bien d'une extension totalement dans l'esprit des autres boites avec le même parti pris architectural d'un Japon fantasmé qui au mieux pourrait être vaguement comparé à la vieille ville de Kyoto.
Comme pour les deux constructions précédentes sur le même sujet, ce nouvel assemblage est totalement modulaire et partiellement modulable dans le sens ou il est composé d'éléments séparés à installer sur une structure de base et il peut ensuite être connecté à l'un ou l'autre des sets 70620 Ninjago City et 70657 Ninjago City Docks. La jonction avec les docks est documentée par LEGO sur les visuels officiels, il suffit de prolonger le diorama vers la droite. La connexion à la ville du set 70620 est possible en plaçant de l'autre côté de la construction et en retirant un morceau de la corniche du deuxième étage ce qui permet d'assurer la continuité visuelle du diorama global. Le balcon noir de l'appartement aux murs verts est lui aussi amovible.
LEGO nous présente ce set comme les "Jardins de la ville de Ninjago". Il s'agit sans doute plus d'une référence au nom d'un quartier qu'au contexte purement végétal de la zone présentée : Il faut se contenter d'un arbre au feuillage relativement sommaire et d'une mare recouverte par quelques plantes et autres nénuphars. Deux plaques de base sont fournies (32x32 et 16x32), elles définissent l'espace occupé par la construction qui se développe en hauteur sur 73 cm pour finir par dépasser le point culminant du set 70620 Ninjago City (63 cm) et inverser l'équilibre visuel du diorama. Ce n'est pas une mauvaise chose, mais les docks du set 70657 Ninjago City Docks auront peut-être un peu de mal à exister entre ces deux constructions.
La partie la moins passionnante de l'assemblage arrive en premier : il s'agit de recouvrir la plaque 32x32 pour délimiter les espaces constructibles de la zone d'eau placée au cœur du quartier. Pas de tiles tampographiées avec de jolies carpes comme c'était le cas dans le set 80107 Spring Lantern Festival, mais c'est raccord avec l'habillage des deux autres sets. Après cette phase un peu rébarbative, le plaisir prend définitivement le dessus et les différents modules s'enchaînent. On les positionne sur la plaque de base et on observe le quartier prendre de la hauteur au fil des sachets. Comme pour la ville du set 70620 Ninjago City , les différents niveaux sont reliés entre eux par des escaliers, des trappes ou des échelles.
Si l'envie vous prend de jouer avec le contenu de cette boite, les designers ont tout prévu. Chacun des espaces intérieurs est relativement accessible et même s'il ne reste que peu de place au milieu des meubles et autres décorations internes, la possibilité est là. Tous les modules sont amovibles et faciles à remettre en place, comme pour un Modular classique. Il n'y a pas de fonctionnalité notable dans cette construction à part la porte de la Ninja Zone du quatrième étage, une structure placée juste sous la tour de contrôle, qui s'ouvre en tournant une molette. Parler d'un playset accessible aux plus jeunes comme le fait LEGO dans la description officielle du produit est à mon avis un peu présomptueux et si le produit reste manipulable, il est aussi très fragile par endroits.
À la différence d'un Modular Classique qui développe généralement une thématique et un style architectural précis, l'expérience est ici encore plus amusante grâce aux nombreuses variations rencontrées en passant d'un module à un autre. Les techniques d'assemblage sont très intéressantes avec notamment des cloisons latérales inclinées, des bordures de toit mettant à profit des éléments qui ne sont habituellement pas utilisés pour reproduire des tuiles et des décorations toutes plus créatives les unes que les autres. On verse souvent dans l'exagération et la surenchère mais c'est aussi ce côté caricatural et chargé qui fait le charme de ces trois sets de la gamme Ninjago.
Mon conseil : Si vous envisagez vraiment de faire l'acquisition de cette boite, essayez de ne pas trop focaliser sur les détails lorsque vous lirez des reviews ou regarderez des speed-builds. Rien ne vaut un effet de surprise encore présent lorsqu'on tourne les pages de l'uns des trois livrets d'instructions du set et l'assemblage de ce produit ne déçoit pas sur ce point avec très peu de séquences répétitives et de nombreuses solutions esthétiques qui vous arracheront probablement un sourire de satisfaction.
Ceux qui n'achèteront cette boite que pour la thématique asiatique et la représentation d'un Japon qui n'existe pourtant pas sous cette forme peuvent être rassurés : les références à l'univers Ninjago sont bien là mais elles sont suffisamment subtiles pour laisser ce quartier exister même aux yeux de celui qui n'a jamais regardé un seul épisode de la série animée.
La boutique de Master Chen avec son enseigne à base de minifig aux jambes inversées mais sans la présence de Skylor reste une échoppe pittoresque même pour celui qui n'aura pas de référence précise. La petite île avec son temple et sa statue érigée en l'honneur de Zane lors du dernier épisode de la troisième saison de la série trouvera elle aussi facilement sa place dans un diorama même si celui qui aligne ces sets sur ses étagères ne sait pas qui est la minifig grise.
Même constat pour le musée à la façade orange qui occupe une grande partie de la surface du troisième étage de la construction, l'endroit est occupé par quelques références plus ou moins évidentes à l'univers Ninjago en fonction de votre affinité avec la franchise. Sinon, c'est juste un joli musée.
De nombreuses références à l'univers Ninjago sont véhiculées par les stickers et je vous ai scanné les trois planches livrées dans cette boite. La continuité esthétique avec les deux autres sets est ici aussi assurée avec les mêmes codes visuels et le même ninjalphabet utilisés pour ces nouveaux autocollants. Il faudra d'ailleurs profiter de ces différents stickers avant de les coller, la plupart de ceux qui font directement référence à l'univers Ninjago se retrouvent confinés dans l'une ou l'autre des habitations ou boutiques à construire.
La dotation en minifigs est conséquente avec 22 minifigs dont 19 personnages, la statue de Titanium Zane, l'enseigne de Master Chen's Noodles et une tenue Legacy / Avatar de Jay. La minifig que les collectionneurs qui n'auront pas les moyens ou l'envie de se payer cette boite chercheront à obtenir via le marché secondaire est évidemment celle de Sensei Wu en version 10ème anniversaire. Cette figurine avec son présentoir orné d'une jolie pièce tampographiée qu'on retrouve également sur le tronc du seul arbre du quartier est assortie avec celles des jeunes ninjas en version Legacy réparties dans différents sets commercialisés depuis le début de l'année.
Le set permet d'accumuler quelques variantes des jeunes ninjas en civil : Jay avec un torse inédit, Cole avec un torse déjà vu dans la gamme CITY et Nya vêtue d'un Perfecto déjà vu dans d'autres boites sont ici livrés dans des tenues qui permettent de mettre en scène les minifigs en les faisant passer pour des habitants lambdas. On obtient également la version (très) jeune de Lloyd, l'explorateur et aventurier Clutch Powers, un personnage que beaucoup connaissent grâce au film d'animation sorti en 2010 et qui réutilise ici le torse déjà vu dans le pack de minifigs portant la référence 40342 commercialisé en 2019, Ronin un personnage récurrent de la série, et les ninjas Kai et Zane, tous deux dans une tenue Dragon Master plutôt courante.
On obtient aussi ici une grosse poignée de personnages plus ou moins connus de l'univers Ninjago et quelques civils : Misako la mère de Lloyd, The Mechanic, un des méchants de la saga Ninjago qui change de camp comme de chemise ici avec sa complice Cece, Kaito avec le visage et le catogan de Tattooga du set LEGO IDEAS 21322 Pirates of Barracuda Bay, Eileen avec son bretzel, Hai le vendeur de glaces, Christina qui est manifestement fan des jeunes ninjas avec son pull aux couleurs de Lloyd, Mei qui reprend le torse d'Okino, un personnage livré en 2020 dans le set 71708 Gamer's Market, Tito, un jeune garçon qui promène le husky de Sensei Wu et Scoop un robot de nettoyage qui rejoint son collègue Sweep livré dans le set 70620 Ninjago City.
La dotation en minifigs n'oublie donc pas de faire plaisir aux fans de l'univers Ninjago mais elle laisse aussi un peu d'espace aux civils qui sont nécessaires pour animer les rues et les boutiques de la ville. L'équilibre me semble satisfaisant dans cette boite, il y en a pour tout le monde. Les tampographies sont globalement irréprochables, l'absence de couleur chair y est sans doute un peu pour quelque chose.
Au-delà de ce qu'il propose en matière de construction, le point fort du set est à mon avis sa polyvalence : le fan de la franchise Ninjago savourera le montage en croisant de nombreux clins d'œil plus ou moins appuyés aux évènements issus des différentes saisons de la série animée, l'amateur de Modulars qui ne cherche qu'a boucher les trous laissés vides depuis 2018 sur la tranche du set 70657 Ninjago City Docks aura enfin à sa disposition de quoi étendre son maxi-diorama désormais composé des trois références disponibles depuis le lancement en 2017 du set 70620 Ninjago City et il attendra patiemment que LEGO se décide à prolonger l'expérience.
Ceux qui ont hésité trop longtemps à investir dans les sets 70620 Ninjago City et 70657 Ninjago City Docks et qui voudraient pourtant exposer ce diorama d'exception sur leurs étagères auront sans doute aujourd'hui un peu de mal à rattraper leur retard sans accepter de payer ces boites au prix fort sur le marché secondaire. Le résultat final en vaut-il la chandelle ? C'est à chacun de juger en fonction de ses affinités avec l'univers Ninjago et la thématique vaguement japonisante de ces sets qui reprennent tout ce qui fait le sel des Modulars traditionnels et y ajoutent une touche de folie créative.
Pour être totalement honnête, je ne me suis pas lancé dans cette aventure et je n'envisage pas de le faire un jour. J'ai déjà fort à faire avec les différentes gammes que je collectionne, mais je reconnais volontiers que ce nouveau quartier de Ninjago City a de beaux arguments à faire valoir. Si vous ne pouvez pas vous l'offrir, essayez au moins d'avoir l'occasion de le monter avec celui qui aura la chance de pouvoir l'exposer chez lui.
Note : Le set présenté ici, fourni par LEGO, est comme d'habitude mis en jeu. Date limite fixée au 25 janvier 2021 prochain à 23h59. "Les "je tente, je participe", sont automatiquement supprimés, faites un effort.
Mise à jour : Le gagnant a été tiré au sort et a été prévenu par email, son pseudo est indiqué ci-dessous. Sans réponse de sa part à ma demande de coordonnées sous 5 jours, un nouveau gagnant sera tiré au sort.
Thomass59 - Commentaire posté le 18/01/2021 à 14h46 |
La première saison de l'émission LEGO Masters vient de s'achever et j'en profite donc pour vous livrer mon ressenti sur ces quatre soirées qui ont abouti à la victoire du binôme composé de Sébastien "Sistebane" Mauvais (le créatif) et David "Hand Solo" Aguilar (le technicien).
Difficile de ne pas reconnaître que la déclinaison française du concept qui a déjà fait ses preuves dans de nombreux autres pays est un divertissement familial très bien produit avec un plateau magnifique (c'est le studio qui accueille aussi Top Chef) et de très belles images des créations proposées par les candidats au fil des épreuves dont certaines s'achèvent de manière très spectaculaire. C'est de la télé-réalité haut de gamme, aucun doute là-dessus.
La dynamique de ce type de programme doit beaucoup aux candidats en lice et du côté des participants à cette première saison nous avons eu droit à un casting taillé sur mesure pour coller à la dramaturgie du concept : l'élimination de cinq des huit binômes au fil des épreuves pour aboutir à une finale à trois. Quoi qu'on puisse penser du résultat de certaines épreuves et des décisions du duo de juges qui avait les pleins pouvoirs jusqu'à la finale, les éliminations se sont succédées avec une certaine logique en fonction du niveau de chacun des binômes en compétition.
Les deux membres du jury Georg Schmitt et Paulina Aubey ne sont pas des habitués de l'exercice mais leur mission se résumait de toute façon à juger les créations des candidats et à intervenir de manière très ponctuelle pour distiller quelques conseils et autres mises en garde. Éric Antoine se chargeait de son côté de meubler et de donner un peu de relief à l'émission pendant que les candidats s'affairaient autour de leurs constructions. Le contrat est rempli même si on peut discuter certaines des interventions du jury qui pouvaient selon les situations un peu décourager les candidats ou les avantager en leur fournissant des indices sur l'objectif de l'épreuve et les attentes des deux juges.
Le problème est à mon avis ailleurs et il est de taille : je pense qu'il ne s'agissait pas vraiment d'un concours mais plutôt d'une fiction avec un storytelling savamment étudié. Cette fiction était alimentée par différents éléments tous au service de l'objectif du programme : amener le duo a priori le plus charismatique de l'émission composé de Sébastien "Sistebane" Mauvais et David "Hand Solo" Aguilar jusqu'à la victoire finale.
L'écart de niveau évident entre les binômes qui permet d'enchaîner les éliminations "logiques", le montage mettant en avant certains candidats plus que d'autres, les conclusions des juges parfois un peu trop subjectives voire contradictoires d'une épreuve à l'autre et les petits arrangements avec les règles de la compétition ont permis de respecter le script de départ et de faire de cette première édition le produit promotionnel idéal pour les saisons à venir. C'est donc la belle histoire qui gagne, mais c'est surtout celle qui met en scène l'équipe "type" assemblée par la production. C'est Sébastien Mauvais qui le confirme lui-même dans un article du parisien publié le 10 janvier 2021 : "...La production a jugé bon de nous réunir mais on ne se connaissait pas plus que ça..."
La scénarisation d'un programme TV n'est pas un problème tant qu'elle ne transparait pas de manière trop flagrante dans le montage final. Jusqu'à la finale, LEGO Masters était un programme très bien ficelé et le montage nous montrant tour à tour des candidats euphoriques, en plein doute, au bord de la crise de nerf, en panne d'inspiration ou tout simplement fatigués nous aura tenu en haleine en nous forçant presque à changer de champions à chaque nouvelle épreuve en fonction de notre ressenti.
Le duo père/fils a su provoquer de l'émotion, nous avons vu et revu la présentation des "papas belges" avec leurs enfants respectifs, les artistes définis comme "déjantés" ont fait le show et ont su rester en course malgré leur tendance à franchement s'éparpiller, les "geeks" ont été présentés comme des compétiteurs presque agaçants mais aussi très talentueux, etc. Les différents binômes ont été "catégorisés" dès l'annonce du programme et leurs intitulés ont été respectés à la lettre jusqu'à leur élimination et la victoire attendue du "technicien" et du "créatif". La production avait imaginé des profils à la limite de la caricature pour plaire à tous les types de public et chacun a pu plus ou moins s'identifier à l'un des duos de participants, ou au moins se trouver des affinités avec certains des concurrents en lice.
La finale aura divisé les téléspectateurs, chacun ayant son binôme favori parmi les trois encore en course. À titre personnel, je pense que le duo de "geeks" méritait de l'emporter sur cette dernière épreuve, il ne finit qu'à la troisième place derrière le duo de "papas belges" qui ne démérite pas. Mais c'est bien la "belle histoire" qui l'emporte : Le "technicien" et le "créatif" étaient les seuls à se voir attribuer un profil qui sous-entendait clairement leur capacité à aller au bout. Le surnom du binôme annonçait d'ailleurs la couleur : c'était le duo idéal, complémentaire et suffisamment compétent pour décrocher la victoire. Les autres étaient sans doute trop geeks, trop déjantés, trop étudiants, trop "famille", trop inconnus ou trop amoureux.
EndemolShine et M6 doivent avoir d'autres projets pour la suite, et je pense que nous reverrons le binôme gagnant d'une manière ou d'une autre dans la prochaine saison. Gagner la première saison d'une émission comme celle-là suffira à offrir à Sébastien Mauvais la légitimité nécessaire pour par exemple prétendre à se retrouver dans le jury de la prochaine saison.
Son activité d'éditeur d'un magazine consacré à la passion des LEGO sera un complément de légitimité idéal pour qu'il prenne le relais d'un Georg Schmitt aux compétences indiscutables mais qui divise les téléspectateurs par une certaine absence d'empathie alors qu'il s'agit d'un programme familial sans réel enjeu. L'autre membre du jury, Paulina Aubey, n'aura à mon avis pas suffisamment imposé sa présence, sauf peut-être pour faire pencher la balance du côté du binôme vainqueur lors de la finale sous couvert de considérations artistiques, pour mériter d'aller plus loin avec ce programme.
Au final, LEGO Masters France est un très bon divertissement bien produit qui nous a offert quelques jolis moments d'émotion et de suspense. Espérons que cette première saison plutôt réussie permette aux MOCeurs de talent qui hésitaient jusqu'ici à s'inscrire au casting par peur du traitement qui serait fait de leur image de se lancer. Le programme étant maintenant installé avec des audiences intéressantes et une popularité acquise, la seconde saison sera certainement plus ouverte, moins scénarisée et moins caricaturale que celle qui vient de s'achever.
Note : Vous avez le droit de ne pas être d'accord avec moi, mais je vous remercie par avance de rester courtois dans les commentaires.
On s'intéresse aujourd'hui rapidement au set LEGO Marvel Super Heroes 76173 Spider-Man and Ghost Rider vs. Carnage, une petite boite de 212 pièces vendue 19.99 € qui pourrait facilement passer inaperçue mais qui mérite à mon avis mieux que d'être considérée comme un produit qui n'a rien d'autre à offrir qu'une poignée de minifigs.
Ghost Rider n'est pas ce qu'on peut appeler un personnage récurrent chez LEGO, il faut remonter à 2016 pour trouver la seule minifig du personnage déjà commercialisée avec la version du set 76058 Spider-Man : Ghost Rider Team-up. On ajoutait alors à nos collections Johnny Blaze et sa moto, un engin qui ressemblait vaguement au chopper conduit par le personnage dans différents comics.
Dans cette nouvelle boite, nous obtenons Robbie Reyes accompagné de sa Dodge Charger et l'apparence de la minifig confirme que LEGO s'est inspiré de la version du personnage vue à l'écran dans la 4ème saison de la série Marvel's Agents of S.H.I.E.L.D plus que de celle du run de comics All-New Ghost Rider publié en 2014 / 2015.
Le véhicule à construire est largement du niveau de ce que proposait la gamme Speed Champions dans le set 75893 Dodge Challenger SRT Demon & 1970 Dodge Charger R/T commercialisé en 2019. Les deux Dodge Chargers sont similaires à quelques détails près et cette nouvelle version ajoute une touche de jouabilité en remplaçant le Supercharger du moteur par des Stud-Shooters qui font illusion.
En retirant quelques pièces de carrosserie pour libérer des points de connexion, Le véhicule de Robbie Reyes peut passer en mode Ghost Rider à l'aide d'un exemplaire du sachet d'éléments de couleur orange souvent fourni dans les sets de la gamme LEGO Marvel Super Heroes et l'effet obtenu est plutôt convaincant avec quelques touches enflammées qui ne dénaturent pas l'apparence globale de la voiture.
L'assortiment de minifigs livré dans ce set ne paraitra pas forcément très cohérent à tout le monde et on peut se demander ce que viennent faire Spider-Man et Carnage dans cette boite. Je me serais volontiers contenté de quelques membres de gangs qui voudraient en découdre avec Robbie Reyes mais il fallait sans doute s'assurer que le set attire les plus jeunes et Spider-Man est généralement le candidat idéal.
La minifig de Robbie Reyes est à mon avis vraiment réussie et il n'y a guère que la paire de jambes neutre qui me laisse sur ma faim. Le visage du personnage est conforme à la version vue à l'écran et le torse reprend le design du blouson porté par le comédien Gabriel Luna.
Dommage que LEGO ne nous fournisse pas une tête alternative pour le personnage, histoire de pouvoir choisir entre Robbie Reyes au volant de sa Dodge Charger "classique" et Ghost Rider au volant de sa voiture enflammée.
Dans tous les cas, je préfère largement cette version de Ghost Rider à celle du set 76058 Spider-Man : Ghost Rider Team-up qui se contentait d'adapter une tête blanche comme on en trouve sur les squelettes LEGO à l'aide d'une tampographie un peu grossière.
La minifig de Carnage est celle déjà vue dans le set 76113 Spider-Man Bike Rescue (2019) et 76163 Venom Crawler (2020), celle de Spider-Man avec ses bras à la tampographie vraiment couvrante est inédite mais elle est aussi livrée dans les deux autres sets commercialisés depuis le début de l'année (76172 Spider-Man and Sandman Showdown et 76174 Spider-Man's Monster Truck vs. Mysterio).
L'augmentation de la surface des bras couverte par le motif est une très bonne nouvelle, il reste maintenant à résoudre le problème d'écart de teinte sur les assortiments de pièces aux teintes inversées : Le rouge sur fond bleu est plus sombre que le rouge teinté dans la masse du reste du torse.
Comme beaucoup d'entre vous, je me suis rendu à l'évidence au fil des vagues de nouveautés commercialisées ces dernières années : à quelques exceptions près, le contenu de nombreux sets de la gamme LEGO Marvel Super Heroes n'est trop souvent qu'un prétexte pour nous faire payer quelques minifigs au prix fort. Mais je pense que, pour une fois, ce n'est pas forcément le cas ici à condition de vraiment vouloir obtenir une version de Ghost Rider qui méritait déjà depuis longtemps de faire partie de l'assortiment LEGO.
Deux minifigs inédites sur trois et un joli véhicule sans prétention mais bien dans le thème pour 19.99 € ? Je dis oui, on a souvent moins que ça pour au moins aussi cher.
Note : Le set présenté ici, fourni par LEGO, est comme d'habitude mis en jeu. Date limite fixée au 18 janvier 2021 prochain à 23h59. "Les "je tente, je participe", sont automatiquement supprimés, faites un effort.
Mise à jour : Le gagnant a été tiré au sort et a été prévenu par email, son pseudo est indiqué ci-dessous. Sans réponse de sa part à ma demande de coordonnées sous 5 jours, un nouveau gagnant sera tiré au sort.
Stap - Commentaire posté le 12/01/2021 à 09h42 |
On s'intéresse aujourd'hui rapidement aux deux "extensions" du bouquet du set 10280 Flower Bouquet (756 - 49.99 €) commercialisées depuis le 1er janvier : les références LEGO 40460 Roses (120 - 12.99 €) & 40461 Tulips (111 - 9.99 €).
Ces deux petites boites permettent en principe de rajouter quelques fleurs au bouquet de base mais elles ont surtout l'avantage de pouvoir composer d'autres bouquets thématiques et de se passer de certaines des plantes fournies dans le set 10280 comme le plant de lavande ou le muflier.
On offre généralement des roses rouges à quelqu'un pour qui on éprouve de sentiments profonds et sincères et la tulipe permet de marquer une intention plus nuancée en fonction de la couleur choisie : blanche pour se faire pardonner ou pour insister sur la pureté de ses sentiments, jaune pour déclarer sa flamme et son désespoir de ne pas être aimé en retour et violette pour souhaiter le bonheur et la prospérité à celui qui reçoit le bouquet. LEGO ne fournit pas de tulipe rouge, la fleur incarnant la même intention que la rose fournie dans l'autre boite.
Les deux roses du set 40460 Roses sont construites sur le même principe que celles du set 10280 Flower Bouquet, avec les deux volants verts mais sans la surcouche de capots de voiture, remplacée ici par une série de 4 éléments identiques à ceux placés près du centre de la fleur. la fleur est donc un peu moins volumineuse mais l'effet reste réussi. Les tiges avec leurs épines sont basées sur le même assemblage que les roses du bouquet, mais les ailes de Ptéranodon qui incarnaient les feuilles sont ici remplacées par des éléments plus classiques, ce qui n'est pas pour me déplaire.
Les tulipes du set 40461 Tulips sont logiquement toutes les trois basées sur la même combinaison de pièces. C'est un peu simple au niveau de l'assemblage mais l'effet est visuellement très réussi. Les tiges sont relativement grossières et les feuilles limiteront un peu les possibilités de présentation en fonction du vase choisi. Si vous envisagez de composer un gros bouquet de tulipes, vous pourrez toujours retirer certaines des feuilles pour obtenir une répartition plus harmonieuse de la chose.
Bref, ces deux petites boites sans prétention qui convaincront peut-être certains fans d'investir dans le bouquet du set 10280 Flower Bouquet offrent aussi de nombreuses possibilités en rassemblant plusieurs exemplaires, à condition d'accepter de payer 12.99 € par lot de deux roses et 9.99 € pour trois tulipes. Je vous laisse calculer le prix de revient d'un gros bouquet de roses rouges avec au moins une dizaine de fleurs, on atteint rapidement des sommets.
Certains trouvent le bouquet du set 10280 un peu fade et les deux roses rouges vendues séparément offriront un peu de contraste à l'ensemble. Les tulipes pourront éventuellement boucher quelques espaces laissés vides par la composition de base, mais il faudra s'accommoder des tiges et des feuilles qui sont d'un vert plus flashy dans ces deux petites boites et qui se feront franchement remarquer au milieu des éléments en Sand Green plus discrets du bouquet.
Note : Le lot de sets présenté ici, fourni par LEGO, est comme d'habitude mis en jeu. Date limite fixée au 17 janvier 2021 prochain à 23h59. "Les "je tente, je participe", sont automatiquement supprimés, faites un effort. L'abus d'alcool est dangereux pour la santé, consommez avec modération.
Mise à jour : Le gagnant a été tiré au sort et a été prévenu par email, son pseudo est indiqué ci-dessous. Sans réponse de sa part à ma demande de coordonnées sous 5 jours, un nouveau gagnant sera tiré au sort.
Tinatis - Commentaire posté le 13/01/2021 à 21h02 |
On jette aujourd'hui un rapide coup d'œil à deux petits sets de la gamme Creator que LEGO a pris la peine d'envoyer pour qu'on en parle : les références 40468 Yellow Taxi & 40469 Tuk-tuk, toutes deux vendues actuellement au prix public de 9.99 € sur la boutique officielle en ligne.
La thématique : le transport de personnes contre rémunération à travers le monde avec deux versions très différentes du concept : d'un côté le classique taxi jaune américain avec ses panneaux publicitaires sur le toit tel qu'on le voit circuler dans les rues de New-York, de l'autre un tuk-tuk indien avec sa carrosserie colorée et ses décorations traditionnelles.
Les deux véhicules ne sont pas l'échelle l'un de l'autre, vous vous en doutez. Le taxi new-yorkais de 124 pièces est d'ailleurs étrangement "écrasé" au niveau de l'habitacle et on ne peut pas vraiment dire que LEGO réussit à nous vendre une Ford Crown Victoria. Mais c'est du Creator à 9.99 € et la simplification est de mise. Le taxi est en 6 tenons de large, ce qui devrait faire plaisir aux fans de la gamme LEGO Speed Champions qui n'ont pas apprécié le récent changement de format des véhicules de la gamme. Pas de pare-brise élaboré, on se contente de quelques briques presque transparentes.
Le tuk-tuk de 155 pièces est beaucoup plus réussi, on y retrouve tous les attributs de l'engin qui circule dans les rues des mégapoles indiennes, pakistanaises ou thaïlandaises : panachage de couleurs plus ou moins assorties, décorations traditionnelles, paniers repas placés sur le toit, tout y est. L'assemblage de l'engin est plus intéressant que celui du taxi jaune, ce dernier n'étant finalement qu'une pile de briques sur roues. Si vous n'avez que 10 € à dépenser et qu'il vous faut choisir entre ces deux boites, c'est le tuk-tuk qu'il faut prendre, à la fois pour le résultat final et pour le plaisir d'assemblage.
Avec leurs inventaires réduits, ces deux engins sont rapidement assemblés et ce sera ensuite à chacun de leur trouver une place dans un diorama : le taxi jaune pourra circuler dans les rues d'une ville LEGO "classique" et le tuk-tuk pourra éventuellement étoffer une étagère d'exposition thématique sur l'Asie (Ninjago, Monkie Kid), même si la version livrée ici n'est pas vraiment emblématique de la Chine ou du Japon et qu'elle n'est pas à l'échelle minifig.
Seul le taxi est accompagné de stickers pour les plaques d'immatriculation, la mention sur les portières et les panneaux publicitaires placés sur le toit. Pas de minifig dans ces deux boites et c'est un peu dommage. Un passager hélant le taxi et un conducteur pour le tuk-tuk auraient été les bienvenus, histoire de faire passer la pilule du prix public de ces petites boites.
Bref, ces deux petits sets ne méritent sans doute pas qu'on y passe des heures et si LEGO n'avait pas pris la peine de les envoyer, nous n'en aurions sans doute jamais parlé au delà de l'annonce de leur disponibilité.
Ce sont de petits compléments qui peuvent éventuellement agrémenter une mise en scène plus globale et seul le tuk-tuk me semble suffisamment abouti pour mériter d'appartenir à la gamme Creator. Le taxi jaune lorgne plus du côté de l'univers 4+ et avec son design à la fois vintage et grossier il rappellera peut-être des souvenirs à ceux qui ont eu il y a 15 ou 20 ans des LEGO dans leur coffre à jouets.
Note : Le lot de sets présenté ici, fourni par LEGO, est comme d'habitude mis en jeu. Date limite fixée au 15 janvier 2021 prochain à 23h59. "Les "je tente, je participe", sont automatiquement supprimés, faites un effort.
Mise à jour : Le gagnant a été tiré au sort et a été prévenu par email, son pseudo est indiqué ci-dessous. Sans réponse de sa part à ma demande de coordonnées sous 5 jours, un nouveau gagnant sera tiré au sort.
Bavala - Commentaire posté le 06/01/2021 à 13h34 |
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