On fait aujourd'hui très rapidement le tour du contenu des 18 sachets de minifigs à collectionner rassemblés sous la référence 71038 Disney 100th Celebration collectible Minifigures Series et qui seront disponibles dès le 1er mai 2023 au prix public unitaire de 3.99 €.

Ceux qui suivent connaissent déjà la liste des personnages dont il est question dans cette série de 18 figurines imaginée pour célébrer les 100 ans de Disney, pour les autres, sachez que vous pourrez obtenir Oswald le lapin chanceux (1927), la Reine-Sorcière (Blanche-Neige et les Sept Nains - 1937), Mickey en apprenti-sorcier (L'Apprenti sorcier / Fantasia - 1940), Pinocchio et Jiminy Cricket (Pinocchio - 1940), La Reine de Coeur (Alice au Pays des Merveilles - 1951), Aurore (La Belle au Bois Dormant - 1959), Cruella (101 Dalmatiens - 1961), Robin des Bois et Prince Jean (1973), Pocahontas (1995), Mulan (1998), Stitch 626 (Lilo & Stitch - 2002), Tiana et Docteur Facilier (La Princesse et la Grenouille - 2010), Baymax (Les Nouveaux Héros - 2014) et Miguel Rivera, Dante et Ernesto de la Cruz (Coco - 2017).

Je ne vais pas vous décortiquer chacune de ces figurines, les photos parlent d'elles-mêmes, mais j'ai tout de même quelques remarques à formuler vis-à-vis du travail de LEGO sur cette nouvelle série. On pourrait évidemment discuter de la sélection proposée qui fera dire à certains, selon la génération à laquelle ils appartiennent, qu'elle est composée de nombreux personnages de second plan ou au contraire qu'elle rassemble une grosse poignée de héros de leur enfance.

C'est en effet à chacun d'apprécier la proposition de LEGO, il y en a pour tous les âges et rien ne vous oblige à investir dans la totalité de la collection si vous estimez que quelques-unes de ces figurines suffisent amplement à votre bonheur. Certains des personnages proposés ici auraient peut-être mérité d'avoir une carrière un peu plus ambitieuse dans des sets dédiés, mais nous savons tous que ces produits pour enfants sont généralement livrés dans des boites trop chères au contenu sommaire. Pouvoir les obtenir à l'unité est donc à mon avis une bonne chose.

On peut aussi estimer que la sélection effectuée par LEGO fait malheureusement l'impasse sur certains antagonistes ou compagnons des personnages présents (Lilo, Angel, Blanche-Neige, Prince Philippe, etc...), mais le fabricant a manifestement entrepris de balayer un siècle de personnages Disney et il fallait forcément faire des choix.

Une fois de plus, LEGO met tout son savoir-faire au service de cette série de figurines et on assiste à une vraie débauche de tampographies de haut vol sur toutes les faces, d'injection en deux couleurs et de moules inédits. Pourtant, le fabricant livre un résultat qui me semble parfois un peu décevant si on compare chacun des personnages avec l'alter-ego numérique qui sert de support marketing pour convaincre les clients de dépenser 4 € par sachet.

Certaines couleurs sont fades, il y a des bavures autour des yeux de certaines figurines, plusieurs zones sont mal calées, les couleurs ne sont pas toujours parfaitement centrées sur la zone qui doit les accueillir et on retrouve même sur les jambes de Robin des Bois la superposition de teintes un peu brouillonne déjà vue sur les jambes de Marion Ravenwood dans le set LEGO Indiana Jones 77013 Escape from the Lost Tomb.

Concernant Robin des Bois en particulier, LEGO ne survend pas totalement son savoir-faire technique sur le visuel officiel avec un effet de superposition un peu plus réussi mais tout aussi visible que sur la vraie figurine. LEGO fait des progrès, aucun doute là-dessus, mais les tarifs augmentent plus vite que le niveau de finition de certains produits.

Le nez de Pinocchio est un morceau de plastique souple ajouté sur une tête classique, c'est correctement exécuté même si la jonction entre les deux éléments reste bien visible de près. Si certains voulaient y croire, sachez que ce nez ne s'allonge pas et n'est pas rétractable. Vous l'aurez remarqué, Stitch réutilise les double-bras vus sur Rio Durant, un personnage présent dans le set LEGO Star Wars 75219 Imperial AT-Hauler commercialisé en 2018.

Baymax n'est pas aussi joufflu qu'à l'écran et le motif sur le torse classique peine à lui donner du volume même si les bras du personnage, totalement mobiles, sont très convaincants. La figurine est blanche avec des motifs gris, le visuel officiel laissait imaginer quelque chose de plus brillant et de plus contrasté. Le visage de la Reine de Coeur me semble un peu trop caricatural même si le graphiste a essayé de reproduire les traits un peu ingrats et grossiers du personnage et les jambes de Jiminy Cricket sont fixes et non articulées contrairement à ce que peut laisser croire le visuel officiel.

Mes figurines préférées sont Robin des Bois et Prince Jean, deux minifigs qui incarnent parfaitement les personnages de mon enfance pour lesquelles je suis prêt à pardonner les quelques défauts techniques présents. Miguel et Ernesto sont aussi deux magnifiques minifigs à la tampographie très aboutie, j'aurai l'impression d'en avoir pour mes 4 € avec ces deux personnages, leur compagnon à quatre pattes et les deux guitares dont la blanche qui est tout simplement magnifique. Enfin, le Mickey en apprenti-sorcier rejoindra lui aussi mes étagères, le court-métrage dont s'inspire la jolie figurine proposée ici est un grand classique de ma jeunesse.

On saluera également la possibilité d'enfin obtenir certaines minifigs de personnages comme Mulan, Tiana et Aurore qui n'étaient jusqu'ici disponibles qu'au format mini-doll, largement moins désirable lorsqu'il s'agit de collectionner des personnages particuliers dans le format le plus emblématique du fabricant danois.

Vous l'aurez compris, je trouve cette série de 18 personnages plutôt équilibrée, sachant qu'elle ambitionne de résumer 100 ans de héros et de méchants Disney, mais aussi très inégale sur le plan technique avec des défauts qui me semblent regrettables sur des produits vendus 4 € l'unité et dont la promotion se fait via des visuels abondamment retouchés. LEGO a franchement mis le paquet pour séduire les fans en leur proposant un assortiment varié de minifigs au design réussi mais l'exécution est un peu à la peine sur certaines d'entre elles et nous n'aurons sans doute jamais de seconde chance d'obtenir une nouvelle version de ces personnages.

Une dernière remarque : je ne suis pas un grand fan de l'utilisation systématique de bouts de tissus pour incarner les capes et autres cols, je pense que LEGO pourrait faire l'effort pour certains de ces attributs de les proposer en plastique. La tenue de ces éléments dans le temps n'en serait que meilleure et le rendu visuellement plus abouti. Attention en ouvrant les sachets de ne pas les découper au passage.

Si vous avez l'intention d'aller tâter du sachet dans un magasin de jouets ou un LEGO Store près de chez vous, bonne chance, je suis un peu inquiet concernant la capacité du nez de Pioncchio à résister aux assauts des fans qui tâtent sans ménagement. Sinon, vous pouvez aussi acheter des boites de 36 sachets, elles contiennent deux séries complètes a en juger par le contenu de celle que j'ai reçu.

Note : Deux séries de 18 personnages, fournies par LEGO, sont comme d'habitude mis en jeu. Date limite fixée au 15 avril 2023 prochain à 23h59. Il suffit de poster un commentaire sous l'article pour participer. Votre participation est prise en compte quel que soit votre avis. 

Mise à jour : Les gagnants ont été tirés au sort et ont été prévenus par email.

Comme prévu, LEGO offre à compter d'aujourd'hui un exemplaire du set 40590 Houses of the World 2 dès 250 € d'achat et sans restriction de gamme. Difficile de critiquer le contenu cette petite boite de 270 pièces, la thématique développée ne plaira pas à tout le monde mais il faut bien admettre que c'est joliment exécuté.

On assemble donc un micro-modular qui réutilise les caractéristiques emblématiques de ses grands frères de la gamme LEGO ICONS avec un étage et un toit amovibles, quelques micro-meubles qui viennent remplir les différents espaces disponibles et une finition qui est très satisfaisante compte tenu de l'échelle de la construction. Dommage pour la planche de stickers, ces produits promotionnels disponibles uniquement à partir d'un montant très élevé devraient pouvoir s'en passer.

On peut aussi se demander quoi faire de la construction une fois l'assemblage terminé, il n'y a rien ici de très excitant à exposer bien en évidence sur le coin d'une étagère. Ceux qui voudront se construire un diorama sur la thématique Indiana Jones y trouveront peut-être de quoi meubler le fond de leur mise en scène via une perspective forcée : cette reproduction un peu caricaturale d'un habitat typique d'Afrique du Nord, d'après la description officielle du produit, me semble toute indiquée.

C'est bien les conditions de l'offre qui permet d'obtenir ce set qui sont plus discutables avec un montant minimum d'achat très élevé fixé à 250 €. Beaucoup m'opposeront qu'avec 250 € chez LEGO, on n'a pas grand chose, mais c'est tout de même dommage de ne pas mettre ce joli petit set à la portée de plus de clients. Sachant que cette boite est en plus l'un des quatre à collectionner sur le même thème, il faudra donc dépenser au moins 1000 € en produits LEGO et à leur prix public maximum pour rassembler l'intégralité des produits promis.

Il peut donc être judicieux de se tourner vers le marché secondaire si cette petite collection vous tente, les économies réalisées en achetant moins cher ailleurs que chez LEGO devraient vous permettre de financer l'acquisition des quatre boites concernées. C'est vous qui voyez.

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Note : Le produit présenté ici, fourni par LEGO, est comme d'habitude mis en jeu. Date limite fixée au 11 avril 2023 prochain à 23h59. Il suffit de poster un commentaire sous l'article pour participer. Votre participation est prise en compte quel que soit votre avis. 

Mise à jour : Le gagnant a été tiré au sort et a été prévenu par email, son pseudo est indiqué ci-dessous.

On fait aujourd'hui rapidement le tour du contenu du set LEGO ICONS 10317 Classic Land Rover Defender 90, une boite de 2336 pièces qui sera disponible en avant-première VIP dès le 1er avril 2023 au prix public de 239.99 €. Vous le savez déjà puisque vous suivez, Land Rover fête cette année son 75ème anniversaire et c'était donc l'occasion de collaborer avec LEGO pour rendre hommage à l'un des modèles mythiques de la marque. Le choix s'est porté sur le Defender en version 90, un véhicule commercialisé entre 1983 et 2016.

Ce produit permettra à ses acquéreurs d'assembler trois versions au choix : une version avec moteur V8 et son capot moteur plat, une version Turbo Diesel cinq cylindres et son capot bombé et une version "Expédition" qui fait usage jusqu'à plus soif de tous les accessoires fournis. Les modifications nécessaires sont documentées dans le livret d'instructions qui au terme de l'assemblage de la structure commune aux trois véhicules permet de passer directement à la section suivante en fonction de vos préférences. Repasser plus tard de l'une à l'autre sera un peu plus laborieux, il faudra un peu jouer au jeu des sept différences.

Si les deux moteurs fournis sont interchangeables sans devoir démonter quoi que ce soit, ce n'est pas le cas du capot avant et de son support qu'il faudra modifier pour y intégrer la zone bombée. Quelques pièces viennent également boucher les espaces laissés sur la carrosserie pour y fixer le porte-bagages, elles devront être retirées pour passer en mode "Expédition". La version suréquipée me semble cohérente visuellement mais c'est un peu moins le cas avec les deux versions standards : le Defender me paraît alors esthétiquement un peu trop haut sur ses suspensions.

Tout le monde sera d'accord, le sujet traité se prête plutôt bien à une interprétation à base de briques LEGO. Le Defender est un "cube", la version LEGO est donc inévitablement bluffante de réalisme à quelques raccourcis esthétiques près.  Les lignes sont là, les nouveaux passages de roues sont très à-propos et les angles liés à l'utilisation de certaines pièces ne font pas ici office de choix par dépit comme c'est parfois le cas sur d'autres modèles.

Ce Land Rover Defender de 32 cm de long sur 16 cm de large et 16 cm de haut est ici livré dans un coloris Sand Green (vert sable), un choix qui peut paraître pertinent, cette teinte étant proche de l'idée qu'on se fait de ce véhicule lorsqu'il est évoqué. Mais les habitués de cette couleur chez LEGO savent qu'elle implique souvent des écarts de teinte assez disgracieux et c'est une fois de plus le cas ici, notamment au niveau des portières. La jonction visible entre les pièces casse déjà l'uniformité des surfaces planes, mais c'est logique puisqu'il s'agit de briques LEGO, et ces écarts de teinte ne font que renforcer cet effet.

En ce qui me concerne, j'aurais préféré une version Camel Trophy de ce Land Rover, la version suréquipée du véhicule aurait à mon avis été plus crédible et plus attractive pour tous ceux qui comme moi n'ont dans leur jeunesse connu le Defender qu'avec son coloris ocre et ses stickers sur les portières. Surtout avec les deux plaques de désensablage fournies qui évoquent évidemment le rallye-raid et le désert.

Ce véhicule de la gamme ICONS, ou Creator Expert pour ceux qui ont connu ce défunt label chez LEGO, est un mélange presque surprenant de pièces classiques et de nombreux éléments piochés dans l'univers Technic. Ces derniers permettent d'obtenir quelques raffinements notables comme une direction fonctionnelle, un treuil jouable ainsi qu'un jeu complet de suspensions. Ce dernier détail technique est appréciable sur un modèle d'exposition qui n'a en principe pas vocation à trop en faire sous sa carrosserie en dehors de quelques ouvrants et parties mobiles simples, surtout pour un véhicule tout-terrain.

On obtient donc ici un vrai jouet haut de gamme qu'il sera possible de faire évoluer en terrain accidenté pour mesurer l'efficacité des quatre suspensions intégrées. Attention tout de même lors des manipulations, certaines sections ne sont que de simples empilements de briques un peu fragiles, modèle d'exposition estampillé 18+ oblige.

Dans la version standard du Defender, le hard-top est facilement extractible pour permettre un accès à l'intérieur du véhicule dont l'aménagement est très soigné. Ce sera un peu plus laborieux avec la version "Expédition". La sellerie est bien exécutée et le poste de pilotage, à droite, devient alors accessible pour manipuler facilement la direction via le volant, c'est toujours plus simple que de glisser deux doigts via la portière pour s'amuser avec la direction intégrée.

LEGO fournit deux petits logos Land Rover tampographiés mais tout le reste dont le nom du modèle placé sur l'avant du capot est à base de stickers. Les deux autocollants à aligner soigneusement pour obtenir un espacement correct entre les lettres E et N ajoutent un écart de teinte supplémentaire au véhicule, c'est un peu dommage.

Ne vous attendez pas à un vitrage protégé pour minimiser les potentielles rayures, LEGO semble avoir définitivement abandonné la bonne idée du feuillet de protection individuel présent dans les sets 10300 Back to the Future Time Machine et 75341 Luke Skywalker's Landspeeder. LEGO rate d'ailleurs à mon avis l'occasion de nous créer un pare-brise totalement plat comme sur le véhicule de référence et se contente de nous livrer le vitrage habituel avec ses bords arrondis flanqués de deux stickers pour casser la courbe de l'élément livré. Le résultat est un peu décevant mais il faudra faire avec.

La flopée d'accessoires livrée dans cette boite est intéressante avec un cric, une caisse à outils, un extincteur et deux jerricans dont la finition est très soignée même s'ils paraissent un peu surdimensionnés. Tous ces éléments peuvent être accrochés sur le véhicule, ils apportent une touche colorée bienvenue mais ils contribuent également à gonfler l'inventaire du set et donc son prix public.

Je ne suis pas certain qu'il était absolument nécessaire d'accrocher une pelle et une pioche sur le capot ainsi que deux autres outils sur les flancs du véhicule, mais l'ambiance baroudeur de l'engin ne s'en trouve que renforcée même si la carrosserie disparaît un peu plus sous cette débauche d'éléments additionnels. Ceux qui envisageront de faire autre chose avec les roues de ce Defender auront ici sous la main non pas quatre mais six jolies jantes et les pneus qui vont avec.

Pour finir, je pense que ce Land Rover Defender au look vintage est une bonne surprise malgré ses défauts. Il paraîtra peut-être un peu redondant avec celui, plus gros avec 42 cm de long sur 20 cm de large et 22 cm de haut, du set de la gamme Technic 42110 Land Rover Defender commercialisé en 2019, mais il devrait trouver son public chez tous ceux qui ont un jour utilisé ce véhicule ou qui souhaitent simplement étoffer leur collection de voitures LEGO en y intégrant cet engin tout-terrain devenu un classique.

Dommage pour le coloris choisi et les défauts esthétiques associés, je ferai de mon côté l'impasse parce que la seule version qui me vient immédiatement à l'esprit et bien celle du Camel Trophy.

Note : Le produit présenté ici, fourni par LEGO, est comme d'habitude mis en jeu. Date limite fixée au 30 mars 2023 prochain à 23h59. Il suffit de poster un commentaire sous l'article pour participer. Votre participation est prise en compte quel que soit votre avis. 

Mise à jour : Le gagnant a été tiré au sort et a été prévenu par email, son pseudo est indiqué ci-dessous.

On s'intéresse aujourd'hui très rapidement au contenu du set LEGO Marvel 76251 Star-Lord's Helmet, une boite de 602 pièces déjà en précommande sur la boutique officielle en ligne et qui sera disponible dès le 1er avril prochain au prix public de 79.99 €. Via l'intitulé du produit, LEGO nous vend cette construction comme étant un casque, il s'agit en réalité plus d'un masque qu'autre chose et ce n'est pas sa fonction additionnelle de pot à crayons, mise en avant sur les visuels officiels, qui me contredira.

Le fabricant tente donc d'explorer les limites du format habituel qui nous permet généralement d'obtenir des reproductions plus ou moins réussies de casques divers et variés, on ne peut pas lui reprocher cette volonté de s'essayer à des variations un peu moins conventionnelles, cela permet d'élargir la gamme des opportunités offertes par le format.

Puisqu'il s'agit d'un produit dérivé qui met en scène l'accessoire et pas la tête complète du personnage de Star-Lord, LEGO ne nous fournit donc pas la chevelure qui aurait permis de "fermer" l'objet sur sa partie haute. C'est un parti pris esthétique qui permet au produit de conserver sont statut de membre à part entière de la gamme de casques et autres masques, et de ne pas devenir par extension une tête ou un buste.

Le processus d'assemblage est ici un peu différent de celui des autres produits basés sur le même format : il s'agit pour cette fois de plaquer les différentes faces du masque autour de la section centrale qui restera creuse. On pourrait comme d'habitude discuter de la finition globale de ce masque mais il ne s'agit une fois de plus pas d'une maquette haut de gamme, ce produit dérivé est juste une modeste interprétation de l'accessoire imaginée pour rester dans le budget imposé, ce dernier étant comme vous l'avez constaté revu sensiblement à la hausse.

Pas de stickers dans cette boite, les quatre éléments flanqués de motifs et d'inscriptions sont donc tampographiés. L'effet obtenu grâce aux deux yeux joliment exécutés est visuellement très convaincant et la présence de quelques pièces dorées autour du regard contribue à donner un look "premium" à l'objet. Je suis moins fan des deux purificateurs non connectés à leurs extrémités, c'est pourtant le propos de ces éléments de l'accessoire que d'être reliés à la structure principale. Attention à la fixation des combinés téléphoniques sur les joues, ils ne sont fixés que d'un côté et ont tendance à se détacher facilement.

Difficile de reprocher quoi que ce soit de plus à cette reproduction en version LEGO de 18 cm de haut, le produit devrait plaire aux fans de Star-Lord et de LEGO qui ne souhaitent pas dépenser des sommes folles pour s'offrir une maquette très haut de gamme de la chose. C'est plaisant à assembler, facilement identifiable, la finition est globalement convaincante avec une alternance entre tenons apparents et surfaces lisses très équilibrée et l'ensemble saura se faire remarquer sur le coin d'une étagère ou pour caler quelques comics. Dommage d'ailleurs que la base ne soit pas un peu lestée, le côté serre-livres aurait été intéressant s'il avait été totalement assumé.

Impossible de ne pas mentionner au passage le prix public très élevé de ce produit dérivé qui est vendu 80 € dans une boite de 35 cm de haut beaucoup trop grande pour ce qu'elle contient. C'est à mon avis excessivement cher et il conviendra donc d'attendre que le set soit proposé à un tarif inférieur ailleurs que chez LEGO.

On termine ce rapide aperçu des trois nouveautés de la gamme LEGO Indiana Jones attendues pour le 1er avril prochain avec un coup d'œil au contenu du set 77015 Temple of the Golden Idol, la plus grosse mais aussi la plus chère des trois boites prévues avec ses 1545 pièces et son prix public fixé à 149.99 €.

Les fans de la franchise le savent déjà mais il est peut-être utile de le préciser pour les autres : il s'agit ici d'assembler un diorama qui reproduit la scène d'ouverture du film Les Aventuriers de l'Arche Perdue sorti en salles en 1981.

La séquence dure une bonne dizaine de minutes à l'écran et elle recèle son lot de scènes devenues cultes pour toute une génération, il était donc logique que LEGO se penche à nouveau sérieusement sur le sujet après le très minimaliste mais tout de même très exhaustif set 7623 Temple Escape commercialisé en 2008.

Je ne vais pas faire durer le suspense, je pense que le designer de ce nouveau set a accompli sa mission avec brio. Ce produit dérivé haut de gamme a bien quelques défauts que j'évoquerai plus bas, mais tout y est et avec une bonne dose d'interactivité capable de satisfaire tous ceux qui feront l'effort de dépenser 150 € dans cette boite.

Il s'agit pourtant bien là d'un pur produit d'exposition imaginé sous la forme d'un diorama linéaire qui distille les différentes séquences vues à l'écran. LEGO aurait pu se contenter de nous livrer des clichés statiques de ces différents moments sans s'encombrer de mécanismes divers et variés, beaucoup n'auraient pas fait la fine bouche pour autant. L'ensemble offre une interactivité qui peut d'ailleurs paraître un peu anecdotique face à la vocation première du produit mais qui s'avère finalement nécessaire pour avoir vraiment l'impression de profiter un peu plus de ce dernier après l'avoir patiemment assemblé. C'est du LEGO au sens propre du terme, avec une combinaison qui me semble convaincante entre plaisir de construction et fonctionnalités.

Le diorama est divisé en trois sous-sections qu'il faut relier entre elles via quelques pins avant de "sceller" définitivement la construction en installant quelques éléments de finition qui chevauchent les différentes zones de jonction. Ce dernier point ne pose aucun problème, les trois sections n'ont de toute façon pas vraiment vocation à être dissociées et c'est bien la linéarité globale de la scène qui prime.

Fallait-il pour autant courber légèrement le diorama au risque d'en augmenter l'encombrement ? Je ne suis pas certain que ce parti pris esthétique qui renforce sans doute un peu l'immersion était le meilleur choix mais c'est ainsi et il faudra prévoir de la place sur vos étagères avec une emprise au sol d'environ 51 cm de long pour 19 cm de large.

Certains regretteront peut-être que LEGO n'ait pas isolé les plus cultes de ces séquences dans des produits séparés pour en augmenter le niveau de détail et la finition, il y avait effectivement de quoi remplir quelques boites avec la scène de la boule qui poursuit Indiana Jones dans les couloirs ou celle du retrait de l'idole de son socle avec ses conséquences.

Ces deux scènes sont ici un peu résumées d'une manière très symbolique mais c'est bien l'ensemble du diorama et ses minifigs qui sauvent les meubles en les intégrant dans une suite cohérente et fidèle à la séquence vue à l'écran à l'aller comme au retour.

Indiana Jones et Satipo pénètrent dans les lieux, le jeune futur traître se retrouve avec une flopée d'araignées dans le dos, le piège rencontré en chemin est bien présent sur la droite du premier module tout comme le gouffre à franchir ensuite à l'aide du lasso qui occupe le second module et la salle dans laquelle est exposée l'idole arrive enfin avec le troisième module.

Indiana Jones remplace la sculpture par un sac de sable pour compenser le poids de l'objet, tout commence à s'écrouler, la porte en pierre du second module se referme, Satipo y passe, la boule arrive, Indiana jones sort de justesse et tombe sur Belloq accompagné d'une poignée de guerriers Hovitos. Le set est visuellement plutôt exhaustif à quelques détails et pièges près, notamment grâce à la finition des minifigs fournies, et tous ceux qui ont vu et revu cette séquence en boucle devraient à mon avis largement y trouver leur compte.

Les différents mécanismes intégrés sont bien conçus, ils fonctionnent à tous les coups et la possibilité de les activer via les molettes placées sur la face avant du diorama garantit une expérience ludique facilement accessible et cohérente.

Pas de manettes ou de leviers cachés ou difficiles d'accès, toutes les fonctions sont ici disponibles du bout des doigts. La contrepartie à cette intégration très bien réalisée des différents mécanismes : le dos du diorama est bardé de poutres Technic. Rien de grave, ce produit est de toute façon pensé pour être exclusivement exposé de face.

Une brique lumineuse est intégrée dans la salle de l'idole, son activation est combinée avec deux autres fonctions : l'enfoncement du socle de l'idole et l'écroulement du mur adjacent. Pour une fois, je ne vais pas critiquer cette brique lumineuse d'un autre âge qu'il est impossible de laisser allumée en permanence : cette limitation technique est ici utilisée à bon escient avec un éclairage temporaire qui vient parfaitement souligner la dramaturgie de la scène. La combinaison des différentes fonctionnalités fonctionne parfaitement, je suis satisfait.

Ce produit d'exposition n'échappe pas à une grosse planche de stickers, encore une fois graphiquement très réussis, dont il sera difficile de se passer. Ces différents autocollants contribuent vraiment à la finition du diorama mais LEGO aurait au moins pu faire l'effort de tampographier les pièces noires qui présentent à côté du logo du film quelques lignes de dialogue sans grand intérêt et en anglais uniquement.

Tout ce qui n'est pas sur la planche de stickers que je vous ai scanné est tampographié, c'est donc le cas des quatre pièces rondes qui recouvrent les molettes et des huit éléments décoratifs placés en façade au pied du diorama.

La dotation en minifigs est ici très limitée avec seulement quatre figurines. Difficile d'en vouloir à LEGO, la construction ne met en scène que la séquence qui se déroule à l'intérieur du temple. Sur dix minutes, neuf ne concernent finalement qu'Indiana Jones et Satipo. Quelques momies identiques à celle vue dans le set 77013 Escape from the Lost Tomb auraient sans doute été appréciées tout comme quelques guerriers Hovitos supplémentaires, histoire de renforcer l'escouade qui attend le héros à sa sortie du temple, sachant que Belloq est fourni.

Les tampographies sont réussies sur le fond avec un vrai souci du détail : une tête à double visage pour Indiana Jones dont l'une des faces reproduit les toiles d'araignées rencontrées lors de la sortie du héros, les araignées dans le dos et le t-shirt déchiré de Satipo ou encore la tâche de sueur dans le dos de Belloq. Sur la forme, le cou d'Indiana Jones est encore une fois trop pâle pour être raccord avec la teinte de la tête de la figurine. Même constat pour celui de Belloq. Le guerrier Hovitos souffre lui aussi d'un écart de teinte notable entre les hanches et les pans de son pagne. L'idole dorée est identique à celle du set 7623 Temple Escape commercialisé en 2008, mais elle est ici flanquée d'une nouvelle référence. Deux chapeaux fournis pour Indiana Jones, c'est la règle dans cette série de trois sets.

Vous l'aurez compris, je suis plutôt séduit par ce produit dérivé qui s'adresse clairement à une clientèle adulte nostalgique. Le potentiel d'exposition est évident, les fonctionnalités intégrées sont bien conçues et permettent de vraiment profiter du set et l'ensemble reste compact sans trop en faire ni trop en omettre. Ce sera donc le seul set que j'achèterai de cette première vague de produits dérivés, les deux autres me semblant en comparaison un peu trop minimalistes et difficilement présentables sur le coin d'une étagère en l'état.

Note : Le produit présenté ici, fourni par LEGO, est comme d'habitude mis en jeu. Date limite fixée au 26 mars 2023 prochain à 23h59. Il suffit de poster un commentaire sous l'article pour participer. Votre participation est prise en compte quel que soit votre avis. 

Mise à jour : Le gagnant a été tiré au sort et a été prévenu par email, son pseudo est indiqué ci-dessous.