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C'est un paradoxe, mais c'est aussi un marqueur important de l'évolution de l'image des produits LEGO : Dehors les studs apparents estampillés du nom de la marque présents sur la Coccinelle du set 10187 sorti en 2008, place aux surfaces bien lisses et à l'aspect maquette du véhicule du set 10252 Volkswagen Beetle proposé en 2016 (Disponible dès aujourd'hui pour les membres du programme VIP, dès le 1er août pour ceux qui sont trop fainéants pour s'inscrire à ce programme de fidélité gratuit).
C'est lisse, c'est propre, et même si certains regretteront l'aspect caractéristique des sets "d'avant", on obtient ici un produit qui rivalisera facilement, sur le plan de l'aspect extérieur, avec les autres jouets du même type, qu'ils soient en plastique, en métal ou en bois.
Selon que l'on soit indulgent avec LEGO ou pas, on trouvera cette Beetle réussie et fidèle au modèle ayant servi d'inspiration ou au contraire on regrettera un rendu un peu approximatif pour un set dont la finalité est de reproduire un véhicule bien connu de tous.
Globalement, je trouve que le tout manque un peu de galbe malgré les efforts évidents du designer pour tenter de reproduire les courbes de la Coccinelle.
En ce qui me concerne, je persiste d'ailleurs avec cette image subliminale d'une 2CV Citroën vaguement déguisée en Coccinelle. La faute à un pare-brise un peu trop anguleux à mon goût, et qui manque d'ailleurs un peu d'inclinaison. Pour le reste, le doute est rapidement levé et on retrouve bien sûr tous les attributs caractéristiques de la Beetle avec son moteur arrière, ses passages de roues, son capot et ses phares.
Ceci étant dit, même avec toutes les approximations et les compromis qui confirment au passage qu'on a bien affaire à un produit LEGO Creator à moins de 100 € et non pas à une maquette haut de gamme, c'est toujours un plaisir de construire un véhicule LEGO.
Je reste un fan de la brique classique et standard, et l'assemblage de ce véhicule est très plaisant : N'étant pas MOCeur dans l'âme, je dois bien reconnaître que je me suis émerveillé des quelques ingénieuses trouvailles de Mike Psiaki, le designer du set, pour donner tout son charme et son aspect détaillé à cette Beetle. Il y a d'ailleurs beaucoup de pièces 1x1 et 1x2 dans cette boite, j'en ai au passage oublié une sur l'un des clignotants avant... Soyez vigilants au déballage, même si LEGO fournit de nombreuses pièces supplémentaires (Spare parts).
Du côté de la couleur de la carrosserie, on pourra disserter longuement du choix de ce bleu Dark Azure, mais je pense que nous serons tous d'accord pour dire que sur une étagère aux côtés des autres véhicules de la gamme Creator Expert : 10248 Ferrari F40, 10242 Mini Cooper et 10220 Volkswagen T1 Camper Van, cette Coccinelle bleue se fera une place de choix et saura se faire remarquer.
Comme c'est souvent le cas sur les sets qui rassemblent de nombreuses pièces de la même couleur, je constate ici aussi quelques légers écarts de teintes entre les différentes pièces en Dark Azure. C'est dommage, surtout au niveau des charnières de portière.
La baguette du capot avant, ici reproduite à l'aide d'un tuyau, aurait elle à mon avis mérité un ou deux stickers, ou mieux, quelques pièces tampographiées. La protubérance qui résulte de l'utilisation de ce tuyau qui peine à épouser la courbe du capot est à mon avis un peu disgracieuse.
Je suis aussi un peu déçu par le raccourci utilisé pour arrondir les vitres latérales arrières et créer une impression d'inclinaison en trompe l'oeil sur le pare-brise : Comme si le designer avait laissé tomber l'idée de trouver une solution à base de pièces et s'était tout simplement résigné en utilisant de simples stickers.
Concernant les stickers, je précise que la petite planche d'autocollants est simplement jetée dans la boite. Il y a donc un risque que vous la trouviez pliée ou abîmée. Je n'ai pas collé les différents stickers, vous comprendrez pourquoi en lisant cet article jusqu'au bout. LEGO propose différents modèles de plaques d'immatriculation, à vous d'en choisir la couleur (noire, blanche ou jaune) et d'y appliquer les stickers correspondants.
Ce set LEGO Creator sous licence officielle Volkswagen a ses défauts, ses compromis, mais à moins de 100 € (94.99 € sur le LEGO Shop) pour 1167 pièces, difficile de ne pas lui trouver un certain charme. La construction, certes linéaire (Le véhicule prend forme de bas en haut, depuis le châssis jusqu'au toit) est un vrai plaisir et le résultat final est plutôt flatteur.
Note : Si vous avez pris la peine de lire cet article jusqu'ici, sachez que, comme d'habitude, j'offre le set que j'ai reçu de la part de LEGO via un tirage au sort parmi les commentaires postés ci-dessous (Date limite : le 21 juillet 2016 à 23h59). La boite est évidemment ouverte, mais le gagnant économisera la modique somme de 94.99 €. C'est toujours ça de pris.
Le set a fait sensation lors de son annonce officielle et il est (presque) disponible à la vente sur le LEGO Shop et dans les 13 LEGO Stores localisés en Allemagne et en Autriche au prix public de 299.99 € : Cette Porsche 911 GT3 RS de 2700 pièces tient-elle toutes ses promesses ? Après de longues heures de montage, voici ce que j'en pense, sans prétention aucune et à titre très personnel.
Note : La review très complète du set mise en ligne sur Eurobricks rapporte deux problèmes avec la boite de vitesse séquentielle de cette Porsche : Un problème d'instructions (pages 267 à 269) avec deux engrenages qui doivent être interchangés pour que les vitesses passent dans le bon ordre et un problème qui provoque le blocage aléatoire de la boite. |
Vous le savez si vous venez régulièrement sur le blog, je ne suis pas un grand fan de la gamme LEGO Technic et je préfère de loin les briques et les minifigs de la gamme System. Mais cette Porsche 911 GT3 RS est plus qu'un simple set de la gamme Technic : C'est un produit qui séduira un public bien plus large que celui habituellement visé par cette gamme et notamment les nombreux fans de la marque Porsche.
Cette Porsche 911 GT3 RS, dont le développement à commencé durant l'hiver 2013, est d'ailleurs le premier modèle d'une nouvelle série de sets prévus par LEGO. Amis collectionneurs, vous voilà prévenus.
L'emballage annonce la couleur : Il s'agit là d'un produit de luxe, le prix de vente le confirme, et LEGO a mis le paquet pour fournir un écrin haut de gamme à son jouet en plastique. La boite est luxueuse, le livret d'instructions de plus de 570 pages est un savant mélange entre plaquette de présentation du véhicule ayant servi de modèle, récapitulatif élogieux de la légende Porsche et mise en scène de l'expérience de construction promise à l'acquéreur de cette boite.
Autant vous prévenir tout de suite, le partie rédactionnelle du livret est uniquement déclinée en anglais et en allemand. Pour la version française, débrouillez vous pour la télécharger sur le site de la marque. Dommage pour une boite à ce prix là...
Si je vous parle de la boite, alors que je brocarde régulièrement les "reviews" qui nous décrivent consciencieusement l'emballage des produits concernés, c'est que dans ce cas précis elle contribue au conditionnement du client : On ne va pas simplement assembler une voiture lambda bardée d'engrenages et de barres en plastique avec des trous dedans, on va voir naître sous nos yeux ébahis un véhicule d'exception.
Bref, oublions le marketing, et passons aux choses sérieuses, il est temps d'assembler cette Porsche 911 GT3 RS qu'on nous promet bardée de fonctions incroyables.
Avant de pouvoir obtenir quelque chose qui ressemble à une Porsche, il faut construire le châssis, le moteur, les suspensions, etc... C'est laborieux pour ceux qui comme moi ont l'habitude d'assembler leurs sets en faisant une demi-douzaine d'autres choses en même temps : On a vite fait de décaler ou inverser quelques pièces et c'est le drame. Retour en arrière, démontage partiel, on recommence.
On se concentre et on obtient enfin un châssis fonctionnel. Les instructions sont claires et très détaillées, même un constructeur novice dans l'art d'assembler un produit de la gamme Technic comme moi s'y retrouve facilement.
Et puis on teste les différentes fonctions : Les roues tournent (un peu) si on manipule le volant, on peut "passer les vitesses" avec les "palettes" et leurs élastiques blancs un peu moches, on peut passer "la marche arrière", et on peut accessoirement s'amuser à faire rebondir le tout sur les suspensions rouges exclusives intégrées.
Je n'arrive pas à m'émerveiller de ces fonctionnalités très anecdotiques, mais comme je le dis plus haut, la gamme Technic n'est pas vraiment ma tasse de thé. Je me dis juste qu'avec 2700 pièces (dont plus de 900 pins en tous genres) au compteur, heureusement que le volant dirige les roues...
La suite est plus gratifiante pour qui veut enfin voir apparaître la Porsche tant attendue : On assemble les sièges, le tableau de bord, et l'ensemble de la structure supérieure qui va accueillir la carrosserie. Enfin, on installe les panneaux oranges qui achèvent de donner son look de Porsche 911 GT3 RS au véhicule. Les tubes flexibles [Hose / Soft Axle] oranges viennent adoucir les lignes de la carrosserie.
Le montage est volontairement scindé en différentes phases bien distinctes pour faire "comme à l'usine" ou Porsche fabrique la vraie 911, avec petit texte de transition et belles illustrations dans le livret d'instructions et boites séparées pour les pièces.
Les jantes sont magnifiques, elles sont ornées d'un cache central tampographié "RS" qui leur donne un look d'enfer. Les ailes avant sont également tampographiées. La plaque portant le numéro de série unique, cachée dans la boite à gants, est en revanche gravée.
Même avec ce produit enrobé d'un marketing emprunté aux plus grandes marques de luxe, LEGO ne peut s'empêcher de glisser une planche de stickers pompeusement appelée "Collection d'autocollants authentiques" dans la description du set... C'est mesquin, surtout concernant le logo Porsche, imprimé partout (sur la boite, sur les instructions) sauf sur les pièces...
Au final, c'est joli, détaillé, mais à mon avis un peu approximatif par endroits : Quelques "trous" dans la carrosserie, les étriers de frein sont jaunes comme sur la version 2006 au lieu d'être rouges comme sur le modèle sorti cette année, les phares auraient mérité d'être plus ovales que ronds, du côté de la couleur, c'est encore celle du modèle 2006 et pas la couleur Orange Fusion de la 911 GT3 RS actuelle, mais l'essentiel y est.
On fait ensuite vroum-vroum cinq minutes, on ouvre les portes, on cherche à accéder au moteur, on range le sac de voyage dans le coffre avant et l'expérience s'arrête au coin d'une étagère, comme c'est souvent le cas avec les modèles LEGO dont la finalité n'est pas de "jouer" avec.
J'en conviens bien volontiers, j'ai pris beaucoup de plaisir à assembler cette Porsche mais je ne suis pas devenu au passage un fan absolu de l'univers Technic pour autant. Je préfère les véhicules à base de briques, comme les sets Creator Expert 10242 Mini Cooper ou 10248 Ferrari F40 quitte à sacrifier les quelques fonctionnalités anecdotiques présentes ici.
Vous l'aurez compris, je suis plus mitigé sur l'aspect final du véhicule. Vaut-il les 300 € demandés par LEGO ? Chacun en jugera en fonction de ses moyens et de ses priorités, mais l'effort de LEGO pour proposer ce jouet en plastique dans un écrin (en carton) haut de gamme à la hauteur de la légende Porsche est louable.
Note : Si vous avez pris la peine de lire cet article jusqu'ici, sachez que j'offre le set que j'ai reçu de la part de LEGO via un tirage au sort parmi les commentaires postés ci-dessous (Date limite : le 8 juin 2016 à 23h59). La boite est évidemment ouverte, mais le gagnant économisera 299.99 €. C'est toujours ça de pris.
Minecraft, on aime ou on aime pas, mais impossible de nier le fait que ce jeu vidéo est un véritable phénomène, même si moi j'y vois plus les graphismes cubiques de jeux vidéo comme Wolfenstein 3D ou Doom (premier du nom) et une jouabilité d'une pauvreté sans égal...
Histoire de donner une visibilité maximale à cette boite, LEGO a dispatché quelques palettes du set 21128 Minecraft : The Village auprès de différents sites dont celui-ci et j'ai donc passé quelques heures à assembler les 1600 pièces de cette grosse boite, histoire de voir ce qu'un jouet inspiré d'un jeu vidéo dont le concept est lui-même proche de celui du jouet en question (on tourne un peu en boucle) a à offrir.
J'ai très peu joué à Minecraft, mais je contribue régulièrement à quelques parties au cours desquelles mon plus jeune fils me demande d'accomplir des tâches bizarres pour lui rendre service, comme crafter des dispensers, construire un four, etc... J'ai cependant suffisamment joué pour reconnaître instantanément le village du set 21128 et ses différents éléments, ou en tout cas pour que cette architecture cubique me soit familière.
Si vous voulez une description par le menu de la boite, de ses différentes faces, de la forme du logo, de l'épaisseur du carton et du bruit que font les sachets en les ouvrant, passez votre chemin. Tous les visuels officiels et le descriptif complet de la boite sont déjà disponibles chez LEGO à cette adresse.
En revanche, ce que je peux vous dire, c'est que comme dans le jeu, on est là pour empiler de la grosse brique. Rien de très technique, pas de quoi s'émerveiller devant l'ingéniosité déployée par les designers du set. Il y avait une charte visuelle à respecter, c'est fait. Mention spéciale pour le potager et ses carottes : Je ne sais pas vraiment pourquoi mais construire cette partie a un peu égayé un processus de montage très monotone.
Histoire de rester dans l'esprit du jeu, LEGO fournit, en complément des instructions de base, un livret séparé avec des modifications permettant de transformer le modèle principal en village fortifié sans devoir tout démonter, c'est de bon aloi et c'est dans l'esprit de la licence.
Pas de stickers dans cette boite, c'est devenu tellement rare qu'il faut bien le souligner et le crier haut et fort. Tout est tampographié et c'est tant mieux, les pièces concernées survivront beaucoup plus longtemps aux mains pleines de Nutella des plus jeunes.
A l'arrivée, on obtient donc un petit village, avec plusieurs biomes [régions du jeu] miniatures, une tour de guet, un atelier de forgeron, une bibliothèque, une boucherie, et un marché. On peut s'y amuser avec les différentes personnages et animaux fournis (11 au total), s'inventer des aventures, mais c'est moins fun qu'avec une manette à la main et en mode survie.
Les différents modules qui composent le village peuvent être organisés comme bon vous semble. C'est modulaire et même si certains semblent s'en émerveiller, c'est quand même la moindre des choses pour un produit LEGO. Vous pouvez même construire autre chose avec les pièces si l'envie vous prend...
Soyons honnête, même avec beaucoup d'imagination, on se lassera rapidement de promener les quelques personnages fournis dans les rues de ce village. Le passage de l'écran à la table du salon implique quelques concessions et génère parfois un peu de déception.
à 219.99 € la boite, Il faut être très motivé pour investir dans ce produit dérivé de luxe qui pourra éventuellement servir de décor à quelques vidéos en stop motion. Les collectionneurs de la gamme n'auront pas le choix et les fans inconditionnels du jeu ne seront pas déçus. Les autres peuvent s'offrir d'autres sets au rapport qualité / prix plus intéressant avec 220 €.
Il y a bien quelques nouvelles pièces dans cette boite, comme celle, une plate 2x1 blanche avec un cou de minifig à place du stud habituel, servant à fixer la tête du Golem de Fer et qui est compatible avec les têtes de minifigs. Le set regorge par ailleurs de pièces couleur "Nougat" utilisées notamment pour les toits des maisons et les barrières des enclos. Encore une fois, si vous avez envie ou besoin de ces pièces, pas besoin de dépenser 220 € pour les obtenir, il y a Bricklink pour ça.
En résumé, ce set est un joli produit dérivé, cossu et fidèle à l'univers de Minecraft, à réserver aux fans inconditionnels du jeu.
Comme me l'a dit mon fils, le truc le plus fun à faire avec ce set, en dehors de la phase d'assemblage, c'est encore d'essayer de reproduire le village dans le jeu. La boucle est bouclée. Retour à la manette et fin de l'histoire.
Ce set est en vente sur le LEGO Shop et dans les LEGO Stores au prix public de 219.99 €.
Note : Si vous avez pris la peine de lire cet article jusqu'ici, sachez que j'offre le set que j'ai reçu de la part de LEGO via un tirage au sort parmi les commentaires postés ci-dessous (Date limite : le 30 mai 2016 à 23h59). La boite est évidemment ouverte, mais le gagnant économisera 219.99 €. C'est toujours ça de pris.
Vu que LEGO a gentiment proposé de m'envoyer un exemplaire du set LEGO IDEAS 21305 Maze en échange de mon avis sur cette boite, je me suis donc prêté au jeu et j'ai patiemment assemblé cette reproduction à base de briques LEGO d'un grand classique du jouet.
Je ne vais pas m'étaler ici sur le processus de montage de ce set, d'autres le feront mieux que moi et je préfère m'attarder sur l'intention réelle de cette boite : Proposer une version jouable d'un labyrinthe mobile en bois qui a sans doute connu son heure de gloire il y a quelques dizaines d'années mais qui n'intéresse plus grand monde aujourd'hui.
En deux mots tout de même, j'ai trouvé le montage assez ennuyeux durant les phases de construction du support intégrant le mécanisme d'inclinaison et du cadre dans lequel vient se glisser le plateau de jeu. C'est forcément un peu répétitif et monotan-tone. J'ai pris plus de plaisir à assembler le plateau de jeu avec les petites maisons de type "Monopoly", les espaces verts, les chemins Tan et les (deux) arbres.
Alors, peut-on vraiment jouer avec ce labyrinthe mobile ? A quelques détails près, la réponse est oui. J'ai cependant rapidement écourté ma séance de jeu : Les ballons de foot fournis par LEGO me semblent trop légers et il manque à mon goût l'inertie des bonnes vieilles billes en acier. Avec un peu d'entraînement et en manipulant très doucement les roues Technic, on arrive cependant à gérer les déplacements des ballons, à éviter les cases "noires" et à boucler le parcours prévu.
Autre détail qui me gâche un peu le plaisir : Sur la version en bois, il s'agit d'éviter que la bille ne tombe dans des trous disséminés sur le plateau de jeu. Ici, la bille finit simplement sa course dans un espace non "tilé". C'est moyennement excitant. Dans mes souvenirs, la disparition soudaine de la bille faisait son petit effet. Cet effet n'est pas là avec cette version LEGO : La bille reste simplement bloquée sur le plateau de jeu.
Au passage, quand vous aurez fini d'assembler la chose en suivant les instructions, n'oubliez pas de retirer la cale prévue pour éviter que le plateau supérieur ne bouge durant le transport avant de commencer une partie...
De son côté, le mécanisme d'inclinaison joue parfaitement son rôle : C'est précis et à condition de faire preuve d'un peu de coordination, même les plus jeunes maîtriseront rapidement le principe. Seul défaut notable, l'angle d'inclinaison maximal du plateau intérieur n'est pas le même des deux côtés. Même chose dans une moindre mesure pour le cadre extérieur. On me répondra qu'îl n'est pas nécessaire de pousser les deux axes à leur angle maximal pour déplacer la bille, mais ce détail mérite tout de même d'être souligné. Le créateur du projet initial en parle d'ailleurs dans sa review vidéo.
Nous savons tous qu'une partie des acquéreurs de ce set, collectionneurs de belles boites ou investisseurs qui misent sur la popularité des produits LEGO IDEAS, ne l'ouvrira probablement jamais. D'autres assembleront ce labyrinthe, y joueront quelques minutes et le laisseront ensuite prendre la poussière dans un coin. Il restera alors les plus motivés qui essaieront de créer quelques plateaux de jeu alternatifs, histoire de prolonger l'intérêt de la chose, même si la plupart de ces changements ne seront au final que purement esthétiques.
Concernant les deux plateaux de jeu présentés sur la boite avec la mention "2 in 1", vous ne pourrez d'ailleurs pas les assembler tous les deux avec l'inventaire fourni : Ils partagent des pièces communes et il faudra donc en démonter un pour assembler l'autre. C'est mesquin.
Certains ne manqueront d'ailleurs pas de me dire que je peux toujours modifier ce qui ne me convient pas, améliorer la chose, utiliser d'autres billes, que c'est du LEGO et que donc je peux changer ou adapter ce que je veux, etc... Dans ce cas précis, cet argument n'est pas recevable à mes yeux. J'achète un produit pour lequel le fabricant me fait une promesse de résultat. Ceux qui se feront offrir cette boite ne disposent pas tous d'un vrac conséquent ou de la capacité et l'envie de se lancer dans diverses adaptations ou modifications. LEGO ou pas, c'est un produit fini qui doit répondre aux attentes du client tel qu'il est vendu.
Au final, cette boite manque à mes yeux d'un peu de "panache" pour un produit estampillé "LEGO IDEAS". Nostalgie mise à part, le jeu d'adresse, inventé dans les années 40 par le fabricant suédois BRIO, dont s'inspire vaguement cette version LEGO à 74.99 € est surtout un passe-temps démodé auquel quasiment plus personne ne joue aujourd'hui... Les versions originales en bois sont d'ailleurs trouvables pour quelques euros en brocante.
Même si le set 21305 est visuellement réussi (L'emballage est magnifique...), LEGO passe à mon sens un peu à côté du sujet concernant la jouabilité : La simplification du système de jeu, voulue par le créateur du projet lui-même et conservée par LEGO dans le produit final, tue un peu le concept de départ. La bille DOIT disparaître dans un trou, c'est ce qui provoque en premier lieu les jurons et les exclamations des joueurs les plus maladroits...
Vous avez mon avis sur cette boite qui sera disponible dès le 1er avril prochain et qui finalement ne mérite peut-être pas toute l'attention dont elle fait l'objet. Mais comme c'est LEGO qui régale, de nombreuses reviews sont dès à présent disponibles.
Note : Si vous avez pris la peine de lire cet article jusqu'ici, sachez que j'offre le set que j'ai reçu de la part de LEGO via un tirage au sort parmi les commentaires postés ci-dessous (Date limite : le 20 mars 2016 à 23h59). La boite est évidemment ouverte, mais le gagnant économisera 69.99 €. C'est toujours ça de pris.
Petit retour sur 2015, une année LEGO faite à la fois de sets très réussis et de boites plutôt médiocres. Chacun y aura probablement trouvé son compte mais la gamme Star Wars a encore une fois ronronné en attendant le prétexte indispensable à un renouveau salutaire. Les premiers sets basés sur le film Star Wars : The Force Awakens sont, à défaut d'être parfaits, au moins rafraîchissants avec de nouveaux vaisseaux et autres engins accompagnés d'une flopée de minifigs inédites. J'attends la suite avec impatience.
Mon set préféré en 2015 ? Il s'agit de la boite 76042 The SHIELD Helicarrier. On pourra disserter sur les problèmes d'échelle ou de finition de la chose, mais c'est le set qui a mes yeux incarne pour 2015 le meilleur de ce que LEGO peut nous offrir.
Trop habitué à la fainéantise de LEGO lorsqu'il s'agit des gammes Marvel et DC Comics avec de très belles minifigs généralement entourées d'engins sans grand intérêt, j'ai été surpris de voir que pour une fois la brique reprenait le contrôle avec ce set dont le Helicarrier est la vraie star. La présence de Studs visibles sur toute la surface de l'engin a été le sujet de nombreuses discussions, et je pense finalement que c'est une bonne chose : Cette création n'est pas une maquette, c'est une construction à base de briques LEGO.
Je suis toujours très attaché au concept original LEGO et je me refuse à ne collectionner que les minifigs. Il me faut une construction, un truc à assembler. Les minifigs ne sont qu'une partie du hobby, on aurait parfois tendance à l'oublier.
La boite qui m'a obligé cette année à transgresser mes principes de collectionneurs au budget non extensible, c'est le set 70751 Ninjago Temple. Encore une fois, LEGO remet les briques au centre de l'équation avec ce superbe temple et son environnement. Je suis longtemps resté à l'écart de la gamme Ninjago en raison de la confusion des genres dans cet univers où les avions de chasse côtoient les dragons, et ce temple est une belle création qui remet l'expérience Ninjago dans un contexte qui me semble plus cohérent.
Du côté de la gamme Star Wars, 2015 ne me laissera pas un souvenir impérissable. Les quelques sets basés sur la série Star Wars Rebels n'y changeront rien et mon profil de collectionneur de longue date m'empêche de m'émerveiller devant les sempiternelles rééditions à peine remaniées de sets déjà sortis sous une forme ou une autre.
Le set 75094 Imperium Shuttle Tydirium est à mon avis le plus réussi de la vague 2015. Cette boite réussit presque à nous faire oublier les limitations du format System.
Sans rivaliser avec la version UCS du set 10212 Imperial Shuttle sortie en 2010, cette boite prouve qu'on ne peut pas toujours s'abriter derrière les contraintes en terme de nombre de pièces ou de prix public pour justifier la médiocrité d'un set : Il est possible de proposer quelque chose de très abouti tout en restant raisonnable.
Les deux sets UCS de la gamme Star Wars sortis en 2015, les boites 75095 Tie Fighter et 75060 Slave I, ne me laisseront pas un souvenir impérissable : Ce sont des versions certes détaillées de vaisseaux emblématiques mais dont les multiples déclinaisons au format System encombrent déjà mes étagères.
Les flops 2015 sont à mon avis trop nombreux pour tous les lister ici, mais j'accorde tout de même un mention spéciale au set 76037 Rhino and Sandman Super Villain Team-up qui est pour moi la boite ratée de 2015. Elle incarne parfaitement cette fainéantise dont je parle plus haut, en piétinant au passage le principe même défendu par la marque à longueur de campagne marketing. Ici, il n'y a presque rien à construire et ceux qui ont essayé de jouer avec cette boite se sont vite rendus compte que tout s'écroule à la moindre manipulation.
Au final, 2015 aura été pour moi une année au cours de laquelle j'ai redécouvert le plaisir de voir la construction revenir au centre du concept et ne pas servir de prétexte : Mes sets favoris sont ceux qui représentent le mieux cet équilibre entre briques et minifigs.
Je sais qu'il y a probablement autant d'avis que de boites et j'attends avec impatience de savoir quels ont été vos sets préférés en 2015.
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