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Tous ceux qui désespéraient de pouvoir ajouter un jour à leur collection une maquette LEGO du Snowspeeder ou T-47 AirSpeeder en version UCS (Ultimate Collector Series) doivent se sentir soulagés depuis l'annonce du set 75144 Snowspeeder (219.99 € sur le LEGO Shop dès le 29 avril prochain pour les membres du programme VIP).
Le set 10129 Rebel Snowspeeder (1457 pièces), commercialisé de 2003 à 2005, est devenu depuis longtemps inaccessible sauf à se résoudre à dépenser plus de 1500 € pour s'offrir cette boite devenue plutôt rare à l'état neuf. Inutile de préciser que la version 2017 est aussi largement supérieure à celle de 2003 en terme de design.
Dans tous les cas, le fan de LEGO et de Star Wars qui souhaite ajouter cet engin à sa collection n'aura donc pas vraiment le choix : Le set LEGO Star Wars 75144 Snowspeeder, avec ses 1703 pièces, ses deux minifigs et son prix public de 219.99 €, s'impose.
LEGO m'a envoyé un exemplaire de ce set et j'en profite donc pour vous donner mes impressions sur cette nouvelle version du Snowspeeder.
Rassurez-vous, je suis au final très enthousiaste à propos de ce modèle, même si comme d'habitude je pointe du doigt certains détails et raccourcis qui me semblent discutables.
Certains s'interrogeront à juste titre sur la couleur de la version LEGO. Le fabricant livre encore une fois une reproduction où le blanc prédomine alors que les maquettes utilisées sur le tournage du film étaient manifestement grises :
Il sera sans doute possible de retrouver au fond d'une obscure encyclopédie sur la saga un article indiquant que les Snowspeeders étaient d'un blanc immaculé avant d'aller se vautrer dans les neiges de la planète Hoth et d'être endommagés par les tirs des AT-AT de L'Empire. Mais il n'en reste pas moins que les Snowspeeders présents à l'écran ne sont pas blancs.
En retournant ce Snowspeeder, on remarque d'ailleurs que LEGO a largement habillé l'engin avec des pièces de couleur grise. C'est sommaire, mais suffisant. Une fois posé sur son socle, le Snowspeeder ne dévoile de toute façon pas grand chose de cet habillage.
Difficile de vraiment savoir pourquoi LEGO a fait le choix du blanc pour le Snowspeeder. En 1999, LEGO a pourtant commercialisé une version grise de l'engin dans le set System 7130. Gageons qu'une étude marketing aura conclu que la couleur grise n'était pas suffisamment attrayante et que le blanc s'imposait.
Il m'aura fallu une soirée pour venir à bout de ce modèle. Rien de bien compliqué. Jusqu'à la pose de la trentaine de stickers qui habillent ce set dont ceux qui viennent définir plus précisément les lignes du cockpit. On ne le dira jamais assez, les mots Ultimate, Collector et Stickers ne vont décidément pas ensemble.
Concernant les stickers blancs ou sur fond blanc, leur teinte n'est pas raccord avec celle des pièces. C'est "trop blanc" ou "plus blanc que blanc" et visuellement, c'est moyen.
On pourra m'opposer toutes les raisons du monde pour justifier la présence d'autant d'autocollants dans une boite de ce type, elles sont à mes yeux irrecevables. On parle ici d'un produit d'exposition destiné à prendre la poussière et à subir les outrages du temps, vendu plus de 200 € par un fabricant de jouets qui dégage des marges folles. Trouvez-moi une excuse valable, je vous écoute.
LEGO semble conscient de la difficulté à poser correctement certains de ces autocollants et donne quelques conseils pour en faciliter l'application :
Our designers have shared this trick for applying decals: lightly spray a window cleaner on the surface of the parts to be decorated. This will allow you to adjust the decal without damaging it. Once you have the decal in the right place, use a flat edge to smooth out any bubbles and let it dry. |
En résumé, le fabricant recommande d'utiliser du produit pour nettoyer les vitres, ce qui permet de positionner correctement le sticker sur la surface concernée et de laisser sécher.
Puisqu'il s'agit avant tout d'une maquette à assembler avant de l'exposer, on peut légitimement chipoter sur certains choix des designers LEGO, notamment au niveau du cockpit.
Si la verrière est ici beaucoup plus fidèle aux engins du film en matière de proportions que sur la version de 2003, la répartition des vitres latérales n'est pas correcte sur la version LEGO.
Inutile de déplacer le sticker qui sépare la vitre latérale pour essayer de coller à l'original, le résultat sera toujours aussi approximatif en raison du positionnement du montant situé vers l'avant.
La plupart des fans s'en contenteront, mais cette nouvelle version de la verrière, même si elle représente une évolution notable face à la version de 2003, n'est toujours pas parfaite ni fidèle au modèle dont elle s'inspire.
Les charnières de la verrière sont visibles, j'aurais préféré qu'elles soient mieux dissimulées sans sacrifier pour autant la possibilité d'accéder au cockpit. C'est très personnel.
Les connecteurs Technic (réf. 4526985) utilisés pour les deux canons nécessitent d'être orientés correctement pour que l'encoche ne soit pas visible sous certains angles. Les perfectionnistes y penseront. Les autres, comme moi, se lasseront de les faire tourner sur eux-même pour obtenir le rendu adéquat.
Le véritable challenge de cette reproduction était dans le respect des angles de la structure de l'engin original.
Les designers s'en tirent plutôt bien sur ce point grâce aux articulations à rotule, notamment au niveau du nez dont l'angle est maintenant plus prononcé que sur le modèle de 2003 et bien dans le prolongement de la vitre avant de la verrière.
Les panneaux latéraux qui rejoignent les deux ailes sont eux aussi correctement positionnés. Ils ont tendance à bouger au moindre choc, mais il suffit de quelques secondes pour les remettre dans la bonne position.
À l'arrière, les designers ont réussi à reproduire correctement les ailettes de refroidissement en leur conservant cet aspect caractéristique que les fans connaissent. C'est moins grossier que sur la version de 2003, mais c'est un peu plus fragile. On ne peut pas tout avoir.
Tous ceux qui déplacent régulièrement leurs sets pour à l'occasion d'expositions ou de conventions pourront le faire sans avoir à tout démonter ou à créer un contenant adapté au transport de l'engin en l'état. L'ensemble se compose d'éléments qui peuvent être séparés et remontés en un clin d'oeil. C'est bien vu.
C'est aussi le paradoxe de ce set avec d'un côté toute l'attention apportée aux détails qui permettent de proposer une reproduction honnête de l'engin et de l'autre quelques compromis qui gâchent un peu tous ces efforts.
Même les parties qui ne sont pas ou peu directement visibles ont fait l'objet d'un niveau de détail très satisfaisant, le montage n'en est que plus agréable et le résultat final peut être admiré sous toutes les coutures sans que le rendu esthétique n'en pâtisse.
Du côté des fonctionnalités, il s'agit surtout de changer l'aspect global du modèle en agissant sur les aérofreins via la molette arrière ou sur la verrière du cockpit pour la laisser par exemple en position entrouverte. On pourra aussi faire bouger le canon à harpon depuis le poste du tireur.
C'est suffisant et ça permet de varier les présentations en fonction des goûts de chacun. Personne ne jouera vraiment avec ce Snowspeeder (hormis un rapide tour du salon dès la fin de l'assemblage, histoire de marquer le coup), mais il reste malgré tout relativement facile à manipuler sans tout casser.
LEGO ajoute dans cette boite deux minifigs aux bras tampographiés. Dommage que les deux rebelles en question soient des versions génériques. Impossible de les identifier clairement et les deux minifigs ont la même tenue et le même visage. Seul le casque est différent d'un personnage à l'autre.
Le livret d'instructions, riche de quelques pages regroupant des interviews des différents artistes et designers impliqués dans la réalisation de ce set, nous informe que la minifig avec le casque blanc est en fait Will Scotian, un personnage de second plan vu dans la scène du briefing avant la Bataille de Hoth.
En se basant sur l'aspect de son casque, l'autre minifig serait éventuellement le pilote Zev Senesca même si le casque en question n'est pas totalement fidèle à la version du film. Dans tous les cas, et jusqu'à preuve du contraire, les deux personnages ne sont pas jumeaux dans le film...
LEGO se garde bien au final de nommer ces deux minifigs sur la boite en se contentant de leur attribuer des appellations génériques.
L'engin n'est évidemment pas à l'échelle minifig. Si vous en doutiez encore, il suffit d'asseoir le pilote ou le tireur dans leurs sièges respectifs pour s'en rendre compte.
Le cockpit est un assemblage de stickers et de quelques briques tampographiées. C'est détaillé, bien fini et le modèle pourra être exposé avec sa verrière entrouverte pour que l'on puisse admirer le poste de pilotage.
Au final et malgré ses quelques défauts, ce Snowspeeder contribue largement à sauver la réputation d'une gamme Ultimate Collector Series au sein de laquelle s'est égaré le très discutable set 75098 Battle of Hoth sorti en 2016.
On revient enfin à ce qui fait tout le prestige de cette gamme avec une reproduction détaillée et convaincante d'un engin emblématique de la saga Star Wars et c'est une bonne nouvelle.
Les deux minifigs sont dispensables, elles n'amènent pas grand chose à l'ensemble sauf si on considère qu'il s'agit de simples éléments de décoration du socle de présentation.
La pose du sticker affichant les caractéristiques techniques de l'engin est une étape redoutée par bien des habitués de la gamme Ultimate Collector Series. Là encore, une plaque tampographiée serait la bienvenue.
Pour ne rien vous cacher, ce set finira rejoindra rapidement ma collection, même si je possède déjà au fond d'un placard la version précédente sortie en 2003.
Il démontre que LEGO arrive encore à nous proposer de belles reproductions à base de briques et que l'esprit de la gamme Ultimate Collector Series n'est pas totalement perdu.
Je suis un fan inconditionnel de la gamme LEGO Star Wars, donc je ne râlerai même pas sur le prix public de cette boite (219.99 € sur le LEGO Shop). Tant pis, c'est cher, mais c'est un joli produit et je suis prêt à faire l'effort pour contribuer à montrer à LEGO que c'est ce type de set, élaboré et esthétiquement très réussi, que je veux collectionner.
Note : Le set présenté ici est mis en jeu. Pour participer, il vous faut intervenir dans les commentaires. Vous avez jusqu'au 30 avril 2017 à 23h59 pour contribuer à la discussion et un tirage au sort déterminera le gagnant. Le nom/pseudo du gagnant sera affiché ici-même dans les 24/48 heures suivant la date de clôture du concours.
Mise à jour : Le gagnant a été tiré au sort et a été prévenu par email, son pseudo est indiqué ci-dessous.
Si je n'obtiens pas de réponse de sa part à ma demande de coordonnées avant le 6 mai prochain, un nouveau gagnant sera tiré au sort.
Bobafête - Commentaire posté le 19/04/2017 à 0h02 |
On parle aujourd'hui d'un produit LEGO un peu différent de ceux au sujet desquels nous échangeons habituellement ici.
Il s'agit du kit de démarrage WeDo 2.0 (réf. 45300), un des produits de la gamme LEGO Education qui permet aux plus jeunes de développer de manière ludique "leurs compétences scientifiques, technologiques, d'ingénierie et de programmation". Tout un programme.
En préambule, je tiens à préciser que je ne suis ni enseignant, ni particulièrement pédagogue. Loin de moi l'idée d'émettre donc un avis péremptoire sur la pertinence éducative de ce produit.
Le pack de base contient une briques intelligente Bluetooth appelée Smarthub, un capteur d'inclinaison, un capteur de mouvement, un moteur modèle M et un assortiment de 280 pièces. Le Smarthub est alimenté par défaut via deux piles AA 1.5V (non fournies) mais il est possible d'acquérir séparément une batterie rechargeable (réf. 45302) et un chargeur secteur (réf. 45517) compatibles. Dommage que la batterie rechargeable ne soit pas fournie dans le pack de départ vendu 155 €. Elle est vendue séparément au tarif de 61 €...
Les produits WeDo 2.0 utilisent un nouveau type de connecteur qui devrait, selon LEGO, être utilisé sur tous les produits Power Functions et Mindstorms dans un proche avenir :
Is this a new plug system? What does that mean for the existing plug systems on other Power Function and MINDSTORMS products? Will they also be changed? |
Ce qui est en revanche déjà confirmé, c'est que les produits de la gamme LEGO Boost utiliseront également ce nouveau type de connecteur.
Le tout est livré dans un coffret plutôt bien pensé avec bac de rangement et stickers à coller au fond de chaque casier pour que l'enfant puisse localiser et ranger chaque pièce au bon endroit.
Ce kit s'adresse à des enfants âgés d'au moins 7 ans et qui suivent des cycles de cours élémentaire ou moyen (CE1/CE2, CM1/CM2). J'ai donc mis mon fils de 7 ans à contribution. Il est indispensable d'accompagner l'enfant durant les activités proposées. Il pourrait s'en sortir seul, mais ce n'est pas le but de ce produit.
L'assortiment de 280 pièces est intéressant : les couleurs sont plus agréables et plus modernes que les coloris basiques utilisés pour la version 1.0 du concept WeDo et vous n'aurez aucun mal à étoffer l'inventaire avec des pièces assorties issues de vos achats antérieurs de produits LEGO.
Ce produit n'est rien sans l'application LEGO Education WeDo 2.0 qui va avec. Elle est téléchargeable gratuitement et c'est via cet outil numérique que nous allons pouvoir gérer le Smarthub et les différents capteurs. Le Smarthub n'est pas directement programmable. Il est possible de connecter jusqu'à 3 Smarthubs sur la même interface, ce qui autorise donc l'utilisation de six extensions simultanément (capteurs/moteurs).
Selon la plateforme que vous utilisez, LEGO vous propose une version adaptée : Windows, Mac OS, iOS, Android, Chromebook, tout y est. J'ai testé l'application sur une tablette sous Windows 10 et sur un iPad, aucun problème particulier pour coupler le Smarthub en Bluetooth et lancer les séquences programmées d'événements.
Attention à ne pas confondre les produits WeDo 2.0 avec la gamme LEGO Boost qui sera commercialisée dès l'été prochain. Avec ces produits de la gamme LEGO Education, on s'amuse et on construit mais toujours dans un contexte purement éducatif au travers d'une vingtaine de projets mêlant considération environnementales, mécaniques ou scientifiques.
Pour chaque projet thématique, l'enfant doit d'abord prendre en compte le contexte du projet, répondre à quelques questions, assimiler quelques notions et ensuite seulement il peut passer à la mise en pratique via l'assemblage d'un modèle interactif qui sera contrôlé via l'application. Il convient donc de considérer ce produit comme un concept global et ne pas l'assimiler à un simple kit de construction de robots simplistes capables d'effectuer quelques actions.
La brique centrale du concept, le Smarthub, étant totalement dépendante du logiciel qui permet de la contrôler, vous devrez donc avoir en permanence une tablette ou PC sous la main pour animer vos créations. Le logiciel n'est pas disponible sur smartphone. Heureusement le Bluetooth permet de s'affranchir de la connexion filaire (USB) de la version WeDo 1.0.
Les instructions de montage des différents modèles sont explicites. En tout cas pour le premier des trois modèles proposés par thème. Pour les deux modèles suivants, seules quelques photos du résultat final sont affichées, l'enfant devra deviner comment ajouter les éléments supplémentaires par déduction. C'est un exercice intéressant.
Même si le logiciel LEGO qui permet d'interagir avec les éléments de ce kit est très bien conçu, ceux qui connaissent et utilisent l'interface Scratch pourront y connecter le Smarthub en Bluetooth via une extension logicielle dédiée. Ils bénéficieront alors de toutes les possibilités de cette interface de programmation qui sera probablement plus adaptée aux enfants maîtrisant déjà parfaitement la lecture et le principe du glisser-déposer des icônes d'action.
Alors que mon plus jeune fils (7 ans) se concentrait sur les grosses icônes très explicites du logiciel LEGO, mon autre fils (13 ans) a préféré basculer sur l'interface de Scratch qu'il utilise déjà au collège.
Cette compatibilité entre les produits de la gamme WeDo 2.0 et Scratch offre une extension non négligeable du concept LEGO vers des tranches d'âges supérieures à celles prévues par le fabricant, et c'est plutôt une bonne chose même si les enfants plus âgés auront tendance à se tourner rapidement vers les produits de la gamme Mindstorms.
Je le précise pour ceux qui n'auraient pas compris, ce kit LEGO Education n'est pas un jouet avec lequel vous pourrez laisser libre court à votre créativité artistique. Le nombre de pièces est limité et la finition des modèles proposés s'en ressent. La phase de construction n'est ici finalement qu'un prétexte pour aller vers l'acquisition de notions scientifiques ou d'ingénierie avec au passage une initiation à la programmation.
Les produits de la gamme LEGO Education sont bien évidemment plutôt destinés aux enseignants et à leurs élèves. Ils offrent un concept éducatif clé en mains, charge ensuite à l'enseignant d'animer et d'étoffer la chose pour rendre l'activité attractive.
Si vous avez de la patience à revendre, vous y trouverez, en tant que parents, de quoi organiser des activités ludo-éducatives intéressantes avec vos enfants. C'est une bonne première approche de la programmation simplifiée et c'est surtout l'occasion de partager un bon moment de créativité et de partage de connaissances en famille.
Le kit est vendu 155 €. il contient des éléments 100% compatibles avec les autres produits LEGO et les éléments techniques comme les capteurs et le moteur disposent du nouveau type de connecteur qui remplacera à terme le connecteur existant sur les produits Power Functions, ce qui garantit leur pérennité et leur compatibilité avec les autres références à venir.
Merci à Robot Advance, distributeur officiel de la gamme LEGO Education en France, qui m'a fourni ce kit que je mets bien évidemment en jeu, comme tous les produits qui me sont envoyés par différentes enseignes.
Pour participer, il vous faut intervenir dans les commentaires. Vous avez jusqu'au 3 avril 2017 à 23h59 pour contribuer à la discussion et un tirage au sort déterminera le gagnant. Le nom/pseudo du gagnant sera affiché ici-même dans les 24/48 heures suivant la date de clôture du concours.
Mise à jour : Le gagnant a été tiré au sort, son pseudo est indiqué ci-dessous.
higgins91 - Commentaire posté le 27/03/2017 à 8h44 |
Pirates des Caraïbes, ce sont les aventures de plusieurs bandes de pirates dans les Caraïbes. Et pour se déplacer ces pirates utilisent des bateaux. Et lorsque LEGO décida d'en faire une gamme de produits dérivés, nous avions alors certes obtenu quelques boites au contenu un peu simpliste pour meubler, mais les fans se souviennent surtout des deux superbes bateaux commercialisés dans les sets 4184 The Black Pearl (2011) et 4195 Queen's Anne Revenge (2011).
Et puis le set 71042 The Silent Mary (2294 pièces - 8 minifigs - 219.99 €) a été dévoilé.
Le set est maintenant disponible pour les membres du programme VIP et la fiche du produit a d'ailleurs été mise à jour sur le LEGO Shop, elle intègre désormais le visuel de la boite et des deux requins fantômes.
Avec l'annonce de la commercialisation d'un seul et unique set autour du nouvel épisode de la saga cinématographique, Pirates of the Caribbean: Dead Men Tell No Tales (Pirates des Caraïbes : La Vengeance de Salazar), nombreux étaient ceux qui attendaient logiquement un nouveau truc avec une coque, des canons, des voiles et des pirates. Pas une décoration d'aquarium.
Certains me diront que LEGO ne fait ici que reproduire un des "acteurs" importants du film, le navire-fantôme du capitaine espagnol Armando Salazar reparti à la poursuite de Jack Sparrow après s'être lamentablement désintégré sur des rochers. C'est vrai. Et LEGO remplit le contrat.
Esthétiquement, le Silent Mary s'en tire finalement plutôt bien si on n'oublie pas qu'il ne s'agit plus du navire en parfait état commandé par le capitaine Armando Salazar et que la coque minimaliste incarne ici le squelette du bateau.
Ce n'est pas tant la réalisation que le choix de départ qui est ici à mon avis critiquable. Six ans que les fans attendent le grand retour de cette gamme et LEGO ne leur propose que cette boite. Un remake du Black Pearl aurait contenté de nombreux fans de la saga qui ne veulent pas dépenser plusieurs centaines d'euros pour s'offrir aujourd'hui la version de 2011.
Autour de la date de sortie du film, cette reproduction du Silent Mary fera évidemment son petit effet. Ce bateau en phase de décomposition avancée vu dans le trailer du film est impressionnant et le passage de la version cinéma au modèle "que tu peux exposer sur ton buffet" est plutôt convaincant.
Première réaction de ma part au déballage : "Où sont les 2294 pièces de ce set ? Certainement pas dans la coque." Mais elles sont bien là, dans les innombrables détails qui habillent ce navire.
Pas de stickers, c'est une bonne chose. Les huit voiles sont plutôt correctement emballées et protégées, ça vous évitera de les trouver froissées au fond de la boite. Quoique dans le contexte, ce ne serait pas si grave.
LEGO a pris la peine d'indiquer sur la boite que ce navire ne flotte pas. On s'en serait douté.
Bonne nouvelle concernant le livret d'instructions : LEGO y présente les différents personnages du film accompagnés de leurs minifigs respectives et d'un court descriptif an anglais. Ces quelques phrases sont traduites dans plusieurs langues sur la page d'après, dont le français. Merci LEGO, le militant que je suis pour une traduction systématique des contenus rédactionnels présents dans les livrets d'instructions est ravi !
Si la symétrie et l'ordre sont une obsession chez vous, vous allez souffrir. Ce set est la représentation d'un bateau-fantôme en piteux état et sa structure LEGO est donc volontairement désordonnée et composée de nombreux détails uniques qui aident à mettre en scène ce Silent Mary conformément à son état dans le film. On est parfois tenté de se dire qu'il manque des pièces à certains endroits et puis on constate que c'est normal, c'est voulu comme ça.
Structure à base de pièces Technic pour le cœur du navire, tout le reste vient s'empiler et se clipser dessus. La phase d'assemblage est plaisante malgré les quelques étapes un peu répétitives.
Ne soyez pas présomptueux durant le montage en sautant des pages ou en tentant de reproduire à l'aveugle ce que vous croyez être un élément prévu en double ou en triple. Il y en a tout de même quelques-uns comme les panneaux latéraux qui habillent ce qui reste de la coque du navire, mais certaines des sections qui se font face ne sont pas forcément symétriques.
La fragilité de l'ensemble est agaçante. Ce navire est impossible à déplacer sans que quelque chose se décroche et les panneaux latéraux de la coque/squelette ne tiennent pas longtemps en l'air, ils finissent inévitablement par retomber.
Petit regret en ce qui me concerne : Les 11 canons qui équipent le pont du navire et qui sont donc bien visibles auraient mérité une pièce dédiée, même plus petite que les canons existants chez LEGO. La solution mise en place par le designer est correcte, mais ça manque de cachet pour une maquette destinée à l'exposition.
Autre défaut notable à mes yeux pour une maquette, le matériau trop souple des voiles qui donne un rendu très moyen à l'ensemble. Les voiles ne sont pas tendues entre les points de fixation, ça pend un peu trop et ça ne s'arrangera probablement pas avec le temps. J'aurais préféré un plastique fin mais rigide pour la voilure, ce qui aurait permis au passage de faire la poussière plus facilement après plusieurs semaines/mois d'exposition du set.
Le mat principal, qui bascule dans toutes les directions, a une fâcheuse tendance à tomber au moindre mouvement. Le designer a vu un peu juste au niveau de la fixation. C'est encore une fois le vrai problème de ce set : la fragilité excessive de l'ensemble qui le rend impossible à manipuler.
La proue mobile qui se lève grâce au mécanisme à base de pièces Technic a tendance à retomber au moindre contact et les deux supports transparents sur trois qui restent alors en contact avec le sol ne suffisent plus à assurer une stabilité parfaite de l'ensemble qui basculera alors occasionnellement sur le flanc.
Côté jouabilité, c'est service minimum. De toute façon, il est quasiment impossible de jouer avec ce bateau de 68 cm de long sans tout casser. La proue se lève et le mat principal bascule. C'est tout. Il s'agit là d'un pur produit d'exposition, une maquette avec ses supports transparents qui mériterait presque de finir dans une bouteille géante.
Les minifigs sont superbes. Après tout, c'est aussi le fond de commerce de LEGO et c'est bien la moindre des choses. Salazar, Lesaro, Magda et Santos bénéficient tous de tampographies vraiment magnifiques avec une continuité correcte entre le torse et les jambes pour les trois d'entre elles qui ont des jambes. Santos a même une jambe transparente tampographiée. Magda et Salazar ont droit à une tête transparente en polycarbonate. Santos utilise de son côté le même socle que le Spectre de la série 14 de minifigs à collectionner sortie en 2015.
Gros problème cependant sur la minifig de Jack Sparrow : La couleur chair (Flesh) qui aurait du être tampographiée sur le haut du torse, et qui est bien présente sur la photo de la boite et sur les visuels officiels, est remplacée par un gris qui n'a rien à faire là. Ce n'est pas un problème isolé, c'est au moins le cas pour les boites qui ont toutes été fournies gracieusement par LEGO aux différents sites qui proposent déjà des "reviews" et c'est dommage. LEGO corrigera peut-être cette erreur lors d'un prochain cycle de production de ce set.
Sur la minifig d'Henry, l'écart de teinte entre le Flesh de la tête et l'impression sur le torse se remarque au premier coup d'oeil. Seule Carina est épargnée par ce problème.
Pour avoir utilisé la tampographie à mes heures perdues, la seule solution qui permet d'obtenir une teinte conforme sur un support de couleur sombre consiste à mettre une couche de blanc sous la surface concernée avant d'appliquer la couleur voulue. C'est une procédure qui implique une étape supplémentaire et qui donc génère des coûts additionnels. J'imagine que LEGO préfère faire l'impasse sur cette "frappe" supplémentaire qui pourtant résoudrait ce problème récurrent.
Au final, et pour être totalement honnête avec moi-même (et vous), je dirais que ce set est à la fois une reproduction acceptable du navire tel qu'il apparaît dans le film (ou du moins dans la bande-annonce en attendant plus) et un mauvais choix : Il est beaucoup trop fragile, alors même que LEGO en vante le potentiel de jouabilité dans la description officielle du produit, ce qui provoquera une déception garantie chez certains acheteurs.
Les fans inconditionnels de la saga Pirates des Caraïbes s'offriront cette boite quoi qu'elle contienne, ceux qui espéraient mieux qu'un navire-fantôme squelettique pour se lancer dans cette gamme feront sans doute l'impasse. Pour d'autres, les deux requins fantômes qui peuvent être "rangés" sous le navire suffiront à les motiver pour dépenser les 219.99 € demandés par LEGO. Un prix public sous les 200 € aurait d'ailleurs été de bon aloi.
Je ne sais pas si c'est Disney qui a imposé à LEGO cet exercice de style, mais le fabricant s'en tire malgré tout plutôt bien compte tenu du challenge de départ. Et la vraie faiblesse de la chose réside sans doute plus dans le fait que LEGO ne nous offrira que cette boite pour célébrer la sortie du film. Les BrickHeadz de Jack Sparrow (41593) et Armando Salazar (41594) ne suffiront pas pour compenser...
Pas de Dying Gull pour accompagner ce set LEGO 71042 The Silent Mary, et pourtant ce navire lui aussi inédit dans la saga aurait mérité sa version LEGO, on lui aurait volontiers trouvé une petite place sur le buffet du salon.
Note : Le set présenté ici est mis en jeu. Pour participer, il vous faut intervenir dans les commentaires. Vous avez jusqu'au 24 mars 2017 à 23h59 pour contribuer à la discussion et un tirage au sort déterminera le gagnant. Le nom/pseudo du gagnant sera affiché ici-même dans les 24/48 heures suivant la date de clôture du concours.
Mise à jour : Le gagnant a été tiré au sort, son pseudo est indiqué ci-dessous.
2nd tirage effectué le 3 avril 2017 :
nicjmj - Commentaire posté le 19/03/2017 à 5h08 |
La gamme Speed Champions a ses fans et ils sont nombreux. Lancée en 2015, elle cumule déjà 21 boites contenant des voitures mythiques et des véhicules de compétition produits par les acteurs majeurs du secteur automobile : Audi, Ferrari, McLaren, Porsche, Mercedes, Bugatti, Chevrolet et Ford.
L'échelle de ces véhicules à assembler (6 Studs de large) permet de les accumuler sans sacrifier trop de place pour les exposer et leur conception les rend jouables pour le plus grand bonheur des plus jeunes.
Le set 75881 2016 Ford GT & 1966 Ford GT40 (366 pièces) propose pour 34.99 € d'assembler deux modèles emblématiques de la marque Ford. Cette boite est en fait un hommage aux deux véhicules qui ont remporté avec cinquante ans d'écart les 24 Heures du Mans.
En 1966, Bruce McLaren et Chris Amon raflaient la mise au volant d'une Ford GT40 MKII devant deux autres équipages au volant du même véhicule.
En 2016, Sébastien Bourdais, Joey Hand et Dirk Müller l'emportaient dans la catégorie GTE Pro au volant d'une Ford GT.
Pour marquer le coup, LEGO inclut donc deux pilotes dans cette boite : La tenue 2016 et l'un des deux membres de l'équipage de 1966. En revanche, la voiture de Bourdais, Hand et Müller (Team Ganassi USA) portait le numéro 68 lors des 24 Heures du Mans 2016. Ici nous avons celle de l'équipage Pla, Müke et Johnson (n°66 - Team Ganassi UK) qui a fini 4ème de la catégorie. Ce n'est pas très grave, trois Ford GT40 sont dans les quatre premières places du classement (1er, 3ème et 4ème).
En bonus, on obtient un mécanicien / officiel de course avec sa casquette, un podium et un trophée. Jolie tampographie pour les combinaisons. C'est propre et le niveau de détail est excellent.
Rien à dire sur les deux véhicules, ce sont des reproductions LEGO crédibles des versions respectives de ces voitures. Les amateurs de belles voitures et de sport automobile relèveront bien quelques défauts sur ces deux modèles, mais pour le commun des mortels (dont je fais partie), le résultat est plus que satisfaisant.
La finition passe inévitablement par la pose des nombreux stickers fournis. Sans tous ces autocollants, c'est moins joli. C'est vite construit, les pilotes prennent place dans le cockpit et en route.
Je sais que le débat a lieu parmi les amateurs de véhicules LEGO sur la largeur idéale pour une reproduction de véhicule à cette échelle, 6 tenons, 8 tenons, il me semble que les avis sont partagés.
Je n'ai pas vraiment d'avis sur le sujet mais je suis curieux de lire celui de ceux qui ont creusé la question. En ce qui me concerne, plus c'est compact mieux c'est. L'explication de cette opinion très personnelle se trouve plus bas dans l'article.
Paradoxalement, il est faux d'affirmer que tout n'est que stickers dans cette boite. Il y a bien une pièce tampographiée dans le lot : La verrière de la Ford GT avec une large surface rouge et l'inscription FORD. Pour le reste, il faut centrer, coller, éventuellement décoller et recommencer jusqu'à obtenir l'alignement parfait.
Après avoir essayé plusieurs techniques, je confirme que celle qui consiste à poser un coin du sticker sur le manche du séparateur de briques LEGO plutôt que sur ses doigts pour mieux gérer l'alignement et la pose fonctionne plutôt bien. Bon point : Aucun sticker ne chevauche deux pièces.
Au passage, si vous avez des techniques inédites ou particulièrement efficaces pour la pose de stickers, n'hésitez pas à les partager dans les commentaires.
Le format compact de ces voitures me ramène à l'époque ou je collectionnais ce qu'on appelait "les petites voitures" de marque Majorette ou Matchbox, offertes par mon père lorsqu'il achetait son journal dans son bureau de tabacs habituel. Même sensation lorsque je prends en main un de ces véhicules LEGO : C'est suffisamment facile à manipuler, c'est solide et ça donne envie d'en accumuler encore plus...
Pour les "vieux" comme moi, il y a un petit effet madeleine de Proust avec ces produits de la gamme Speed Champions qui peut très vite vous faire basculer...
J'avais jusqu'ici toujours regardé avec méfiance cette gamme en raison de mon allergie aux stickers. Mais le plaisir d'avoir entre les mains ces jolies reproductions de véhicules mythiques pèse dans la balance et je suis presque prêt à me faire une raison même si LEGO n'arrivera pas à me convaincre que ces autocollants souvent disgracieux sont inévitables, surtout sur des pièces 1x1...
Ces deux voitures sont actuellement exposées au salon de l'auto à Genève et sous trois formes différentes : Les véhicules originaux, leurs reproductions à base de briques et les versions du set 75881 2016 Ford GT & 1966 Ford GT40.
Note : Le set présenté ici est mis en jeu. Pour participer, il vous faut intervenir dans les commentaires. Vous avez jusqu'au 15 mars 2017 à 23h59 pour contribuer à la discussion et un tirage au sort déterminera le gagnant. Le nom/pseudo du gagnant sera affiché ici-même dans les 24/48 heures suivant la date de clôture du concours. Merci à Ford qui fournit le set.
Mise à jour : Le gagnant a été tiré au sort, son pseudo est indiqué ci-dessous.
VictL - Commentaire posté le 10/03/2017 à 15h41 |
On continue notre exploration de la première série de BrickHeadz avec trois personnages de la première vague : Iron Man (réf. 41590) et Black Widow (réf. 41591) et Hulk (réf. 41592).
Alors que l'annonce des figurines de Jack Sparrow (réf. 41593) et Armando Salazar (réf. 41594), toutes deux plutôt convaincantes, m'avait presque réconcilié avec cette gamme, les trois Avengers dont il est question ici me rappellent encore une fois que le concept a ses limites.
Pour faire court et ne pas me perdre dans des considérations artistiques sans intérêt, je me contenterai de relever quelques détails qui me semblent gênants sur chacune de ces figurines.
Iron Man est presque réussi sauf qu'il semble avoir des yeux sur le ventre. Je ne vois plus que ça.
Les mains de Hulk, imaginées pour être plus proches d'une certaine réalité, sont vraiment difformes et il devait certainement y avoir un autre moyen de leur donner cet aspect volumineux. La barre sur le front ne fait que renforcer l'impression que les yeux sont trop bas.
Black Widow, probablement la figurine la plus réussie des trois, semble sortir tout droit de chez Jacques Dessange avec ce brushing volumineux. L'incapacité de LEGO à tampographier correctement ses propres couleurs (ici du Tan pour le cou de la figurine) sur fond noir crée des écarts de teinte agaçants.
Pour le reste la structure interne est la même, à quelques détails près, que celle des autres figurines de la gamme.
Défaut commun à beaucoup de ces figurines, je retrouve beaucoup de traces de moulage et autres points d'injection visibles sur les Tiles. C'est probablement le cas sur beaucoup d'autres pièces du même type dans d'autres sets, mais ce détail m'a vraiment sauté aux yeux sur la figurine d'Iron Man.
Bref, comme les goûts et les couleurs ne se discutent pas, à chacun de trouver dans cette gamme les figurines qui méritent de dépenser 9.99 € pour les acquérir.
Plus intéressant : Au-delà de toute la créativité générée par le lancement de cette gamme, avec des centaines de créations proposées par les fans, je retiens surtout deux modifications structurelles qui permettent d'apporter un peu de fun à ces figurines statiques :
Vu chez New Elementary : L'ajout d'une Turntable 2x2 et de quelques Tiles au niveau du cou permet d'orienter la tête selon vos envies, avec pour seule limitation l'éventuelle chevelure du personnage qui viendra buter sur le corps de la figurine :
C'est une astuce élégante qui permettra de donner un peu de perspective à l'alignement des personnages sur une étagère.
Autre modification plutôt sympathique, qui permet cette fois de de transformer ces figurines en BobbleHeadz, détaillée dans la vidéo ci-dessous :
C'est d'ailleurs le vrai coup de génie de cette gamme : Proposer des figurines dont la structure interne est définie et facile à reproduire. Le buzz est assuré, les fans s'en donnent à coeur joie et on parle des BrickHeadz sur tous les forums. Les possibilités sont infinies et LEGO n'aura donc plus qu'à "s'inspirer" des créations les plus populaires pour pérenniser cette gamme et répondre à la demande des clients potentiels. Si les ventes suivent, ça peut durer quelques années...
Note : Les sets présentés ici sont mis en jeu sous la forme d'un seul lot auquel j'ajoute le quatrième Avenger de la gamme : 41589 Captain America (Testé ici), soit quatre boites en tout. Pour participer, il vous faut intervenir dans les commentaires. Vous avez jusqu'au 7 mars 2017 à 23h59 pour contribuer à la discussion et un tirage au sort déterminera le gagnant. Le nom/pseudo du gagnant sera affiché ici-même dans les 24/48 heures suivant la date de clôture du concours.
Mise à jour : Le gagnant a été tiré au sort, son pseudo est indiqué ci-dessous.
Fabinoulefou - Commentaire posté le 01/03/2017 à 10h47 |
- Kiltoli (Derrick de la Brick) : Bonnes fêtes à toi et Chloé merci pour ce travail toute l'an...
- triskel.115 : C'est pas un set de ouf clairement mais ... c'est pas mal qu...
- spike : Le père noel est une ordure ! Il a obstrué ma cheminée de gr...
- spike : Le pire est qu'une personne est payée pour créer le mailing...
- spike : LEGO ou le Miracle sur 34 sets... ou pas !...
- Desman : 🤣🤣🤣😬...
- spike : Rou-hou, rou-hou.......
- spike : Je crois qu'il y a 0 set en promo en France, car on est déjà...
- Eithelval : merci. Je viens de voir. pas sur qu'en France on est les mêm...
- Silmarwen : Joyeux noël à tous… et merci de passer aux isolés. On a beau...
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