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On s'intéresse aujourd'hui au nouveau set de la gamme LEGO IDEAS, la référence 21309 NASA Apollo Saturn V, son prix public de 119.99 €, ses 1969 pièces et ses micro-astronautes.
Je ne vais pas faire durer le suspense plus longtemps : Ce set est à mon avis exceptionnel en sa qualité de produit LEGO. Tout y est, depuis les techniques de construction très intéressantes qu'il propose jusqu'au résultat final vraiment impressionnant, en passant par l'absence totale de stickers.
Le set porte la mention 14+ (adapté aux constructeurs âgés d'au moins 14 ans) et c'est justifié. Un enfant même rompu à l'assemblage de sets LEGO pourra vite se retrouver en difficulté. Mieux vaut prévoir de collaborer avec lui ou en tout cas de l'assister en cas de problème pour ne pas lui gâcher le plaisir de voir Saturn V grandir sous ses yeux.
Lors de l'assemblage de la structure interne de chaque module, les instructions deviennent parfois visuellement un peu confuses et il faudra être attentif pour ne pas créer un décalage ou une inversion qui s'avéreront fatales pour la suite.
Certes, il s'agit d'une maquette destinée à être exposée, mais contrairement à d'autres boites au destin identique, chacun trouvera ici de quoi développer au passage son arsenal de techniques de construction.
C'est toute la force de cette boite, chaque page du livret d'instructions est une leçon de créativité et d'ingéniosité. Les piètres constructeurs comme moi prendront un plaisir fou à découvrir toutes ces astuces qui permettent d'assembler le fuselage de Saturn V.
On se demande parfois où veulent en venir les designers avant de comprendre que tout a été pensé pour que ce lanceur d'un mètre de haut soit le plus solide possible tout en conservant la possibilité d'en détacher et manipuler chaque élément (et que le chiffre symbolique de 1969 pièces soit atteint...).
On construit donc dans l'ordre le premier étage S-IC et ses moteurs Rocketdyne F-1, le second étage S-II avec ses cinq moteurs J-2, le troisième étage S-IVB avec son moteur J-2, le LEM et le module de commande. La vigilance est de mise, croyez-moi, vous aurez vite fait d'avoir mal emboité une pièce qui tombera à l'intérieur de la structure et qu'il faudra ensuite aller chercher en essayant de ne pas avoir à tout démonter...
Pour une fois, "l'expérience LEGO" tant vantée par le fabricant est bien réelle et le prix public de cette boite me semble très raisonnable face au plaisir de construction qu'elle procure. Je brocarde souvent LEGO à ce sujet, mais je sais aussi reconnaître quand un set contribue à perpétuer la "légende", parfois un peu surfaite, savamment entretenue et exploitée par le fabricant.
Pas un sticker à l'horizon. Tout est tampographié et c'est tant mieux pour la résistance à la lumière, à la chaleur et à la poussière de cette maquette. Les MOCeurs trouveront forcément quelques usages alternatifs aux différentes pièces tampographiées livrées ici, même si celles portant les drapeaux américains et les mentions "United" et "States" sont trop connotées pour être vraiment polyvalentes.
Au-delà de l'attrait évident du produit, c'est aussi à chacun d'évaluer l'intérêt qu'il porte à l'histoire de la conquête spatiale. Je ne me vois pas vraiment exposer une fusée de ce gabarit chez moi et le caractère historique de l'événement qu'elle commémore n'est pas un argument suffisant pour que je lui alloue de bon cœur l'espace nécessaire à sa mise en valeur.
Faillait-il mettre des minifigs à la tampographie élaborée dans ce set à la place des microfigs à la tenue générique ? Je pense que oui et quelques minifigs différentiables entre elles auraient rendu un hommage plus appuyé aux trois astronautes de la mission Apollo 11 : Buzz Aldrin, Neil Armstrong et Michael Collins.
Les amateurs de dioramas trouveront en revanche de quoi meubler leurs stations spatiales avec ces microfigs génériques, et LEGO a eu la bonne idée d'en mettre quatre dans ce set.
Fallait-il intégrer une rampe de lancement, même sommaire, pour vraiment mettre en scène ce lanceur d'un mètre de haut et de 17 cm de diamètre qui se sentira bien seul sur la commode du salon ? Je pense que oui, même si le prix public de cette boite aurait forcément grimpé de quelques dizaines d'euros. LEGO a préféré proposer se contenter de quelques supports qui autorisent une présentation à l'horizontale. C'est un choix logique, la stabilité verticale de l'ensemble n'est effective que tant qu'un geste malencontreux n'envoie valser la chose.
Dès la commercialisation du set, les MOCeurs vont évidemment s'emparer du sujet et je suis certain que nous verrons rapidement quelques exemples convaincants de pas de tir.
Enfin, une plaque de présentation dans l'esprit Ultimate Collector Series avec quelques informations techniques sur la fusée et quelques dates clés aurait été la bienvenue pour permettre une mise en valeur optimale de l'ensemble.
Le résultat est un lanceur d'une surprenante solidité, facile à déplacer. Je m'attendais à ce qu'il ait un peu de mal à tenir debout mais il est plutôt stable grâce aux tuyères des moteurs F-1 à base de demi-tonneaux. L'assemblage et la séparation des différents éléments se fait presque sans heurts ni destruction. Un pièce ou deux se détacheront parfois du fuselage lors de l'opération, mais elles seront rapidement remises en place.
Personne ne jouera vraiment avec le contenu de ce set. La fusée fera quelques révolutions en orbite autour de la table du salon et ira ensuite rapidement rejoindre l'emplacement choisi pour l'exposer.
Le véritable intérêt de cette boite est ailleurs : le potentiel éducatif de ce set est énorme. La reproduction des différents éléments du lanceur est suffisamment crédible pour en faire un outil pédagogique de premier choix. Chaque étape du lancement de Saturn V depuis son décollage le 16 juillet 1969, de l'alunissage du LEM le 21 juillet et du retour sur Terre le 24 juillet de cette mission spatiale qui a marqué l'Histoire peut être expliquée, détaillée et illustrée par la présentation des différents étages et modules du lanceur. On pourra également combiner le module de commande avec le LEM pour expliquer les différentes phases de la mission.
Vous l'aurez compris, je suis vraiment très enthousiaste à propos de ce set qui célèbre de manière vraiment très convaincante le concept même de la plateforme LEGO IDEAS et tout le savoir-faire des créateurs originaux du projet (Felix Stiessen et Valérie Roche) et des designers LEGO (Carl Merriam, Mike Psiaki et Austin Carlson) qui ont travaillé sur son adaptation.
Si vous êtes passionné de conquête spatiale, de LEGO, et que vous avez 120 € à dépenser, ce set est fait pour vous. Quand un jouet remplit toutes les conditions pour devenir un produit d'exception, plutôt que d'essayer de lui trouver des défauts juste pour le plaisir de chipoter, je m'incline.
Disponibilité annoncée pour le 1er juin prochain sur le LEGO Shop et dans les LEGO Stores ( Le set est déjà en ligne sur la boutique officielle LEGO à cette adresse.
Note : On fait comme d'habitude, vous avez jusqu'au 31 mai prochain à 23h59 pour vous manifester. La banane n'est pas fournie.
Mise à jour : Le gagnant a été tiré au sort et a été prévenu par email, son pseudo est indiqué ci-dessous.
Si je n'obtiens pas de réponse de sa part à ma demande de coordonnées avant le 12 juin prochain, un nouveau gagnant sera tiré au sort.
Leg0s - Commentaire posté le 27/05/2017 à 11h07 |
Jetons aujourd'hui un rapide coup d'œil au set LEGO Technic 42065 RC Tracked Racer sorti cette année et dont l'emballage est (comme d'habitude) plein de promesses.
Pour résumer, je pense que ce produit est une bonne idée bien présentée avec un look attractif et des possibilités alléchantes, mais trop de petits défauts viennent affaiblir le potentiel ludique de la chose à mes yeux. Surtout au prix public de 89.99 € pour 370 pièces dont une bonne centaine de Pins Technic et 74 éléments de chenilles.
Un point important : Ne vous laissez pas abuser par la présence d'une antenne à vocation purement esthétique qui pourrait vous faire croire que ce véhicule est radio-commandé.
Il n'est pilotable qu'en infrarouge avec toutes les limitations liées à cette technologie utilisée par les éléments Power Functions, notamment en terme de distance et de visée entre la télécommande et le récepteur IR. LEGO annonce 10 mètres de portée, dans les faits au delà de 3 mètres, ça devient souvent compliqué surtout en extérieur.
Ne vous laissez pas non plus influencer par l'appellation du produit. le terme RC utilisé est ici une contraction de "Remote Controlled", pas de "Radio Controlled".
Du côté de l'assemblage, rien de très compliqué ni de très original, le but étant avant tout de monter la chose pour aller jouer avec. Le véhicule est construit autour de la Battery Box dont les deux trappes d'accès aux piles et le bouton de mise en marche restent accessibles par la suite.
Difficile de ranger correctement les câbles de connexion des différents éléments de motorisation et de contrôle, rien n'a été prévu par LEGO pour les dissimuler proprement mais il faut pourtant les enrouler ici ou là pour leur éviter d'accrocher un éventuel obstacle.
La carrosserie, plutôt sommaire, est fixée au châssis par l'avant mais rien ne la retient par l'arrière. Elle vient juste se poser sur le récepteur infrarouge. Impossible donc d'attraper le bolide par le haut pour le déplacer ou le repositionner. C'est un détail plutôt gênant. Attention à ne pas masquer partiellement le récepteur infrarouge avec le spoiler arrière...
Les éléments Power Functions nécessaires à la motorisation sont fournis : 2 moteurs M, une boitier à piles, le récepteur infrarouge et la télécommande. Les piles ne sont pas fournies. Nous sommes en 2017 et LEGO pourrait se fendre d'une batterie rechargeable avec ce type de produit. En attendant mieux, il vous faut 6 piles AA 1.5V pour la Battery Box et 3 piles AAA 1.5V pour la télécommande.
Les 150 grammes de piles de la Battery Box viennent donc un peu alourdir l'engin (un peu plus de 600 grammes au total piles comprises), ce qui n'est pas une mauvaise chose si on considère que cela contribue un peu à la stabilité de l'ensemble sans pour autant mettre les deux moteurs à la peine.
Chaque moteur met en mouvement une chenille de manière indépendante, l'un à l'avant, l'autre à l'arrière. Ce positionnement des moteurs permet visiblement de répartir de manière équitable le poids de l'ensemble.
La télécommande fournie (8885) ne permet que de faire tourner les deux moteurs dans un sens ou dans l'autre, de manière indépendante et à vitesse constante. Pour un contrôle de la vitesse de rotation des moteurs, il faudra se procurer la télécommande portant la référence 8879 (15.90 €).
Proposer un engin à chenilles sous-entend qu'il est donc tout-terrain. C'est le cas, et ça se passe plutôt bien malgré l'absence de suspensions. Sur la séquence vidéo ci-dessus, l'engin monte une légère pente sans trop souffrir.
Après quelques minutes de jeu en extérieur, je constate que quelques rayures font leur apparition sur les chenilles, ce qui ne devrait pas s'arranger au fil des heures. Maniaques, s'abstenir de rouler sur les sols durs ou abrasifs. LEGO ne fournit d'ailleurs aucun élément de remplacement pour les chenilles dans la boite.
Je note au passage qu'en regardant de plus près la description officielle du produit, LEGO indique clairement que ce produit est "...Conçu pour une utilisation en intérieur uniquement..." alors que le visuel d'illustration de la boite sous-entend manifestement le contraire...
89.99 € pour cette boite, c'est beaucoup trop cher. la présence des éléments Power Functions nécessaires à la motorisation de l'engin ne suffit pas à justifier ce tarif. Sans ces éléments le set n'aurait de toute façon aucun intérêt. Heureusement, plusieurs enseignes dont amazon proposent régulièrement cette boite à des prix beaucoup plus intéressants.
Pour finir sur une note positive, il y a quand même de quoi s'amuser un peu avec cet engin aux courbes agressives, à la vitesse de déplacement respectable et à la maniabilité correcte (malgré une tendance à tirer à gauche sur mon exemplaire sûrement due à une légère différence de vitesse de rotation des deux moteurs).
Il est possible d'assembler un modèle secondaire, un camion tout-terrain avec pseudo-système de suspensions, mais les instructions ne sont pas fournies dans la boite. Il vous faut les télécharger à cette adresse.
Bref, en ce qui me concerne, c'est quand même trop cher, "l'expérience" de montage est très limitée, c'est sympa pour jouer cinq minutes dans le salon, mais ce n'est pas le jouet de l'année.
Note : On fait comme d'habitude. Vous avez jusqu'au 17 mai à 23h59 pour vous manifester.
Mise à jour : Le gagnant a été tiré au sort et a été prévenu par email, son pseudo est indiqué ci-dessous.
Si je n'obtiens pas de réponse de sa part à ma demande de coordonnées avant le 29 mai prochain, un nouveau gagnant sera tiré au sort.
Jeyjey636 - Commentaire posté le 12/05/2017 à 20h24 |
Tous ceux qui désespéraient de pouvoir ajouter un jour à leur collection une maquette LEGO du Snowspeeder ou T-47 AirSpeeder en version UCS (Ultimate Collector Series) doivent se sentir soulagés depuis l'annonce du set 75144 Snowspeeder (219.99 € sur le LEGO Shop dès le 29 avril prochain pour les membres du programme VIP).
Le set 10129 Rebel Snowspeeder (1457 pièces), commercialisé de 2003 à 2005, est devenu depuis longtemps inaccessible sauf à se résoudre à dépenser plus de 1500 € pour s'offrir cette boite devenue plutôt rare à l'état neuf. Inutile de préciser que la version 2017 est aussi largement supérieure à celle de 2003 en terme de design.
Dans tous les cas, le fan de LEGO et de Star Wars qui souhaite ajouter cet engin à sa collection n'aura donc pas vraiment le choix : Le set LEGO Star Wars 75144 Snowspeeder, avec ses 1703 pièces, ses deux minifigs et son prix public de 219.99 €, s'impose.
LEGO m'a envoyé un exemplaire de ce set et j'en profite donc pour vous donner mes impressions sur cette nouvelle version du Snowspeeder.
Rassurez-vous, je suis au final très enthousiaste à propos de ce modèle, même si comme d'habitude je pointe du doigt certains détails et raccourcis qui me semblent discutables.
Certains s'interrogeront à juste titre sur la couleur de la version LEGO. Le fabricant livre encore une fois une reproduction où le blanc prédomine alors que les maquettes utilisées sur le tournage du film étaient manifestement grises :
Il sera sans doute possible de retrouver au fond d'une obscure encyclopédie sur la saga un article indiquant que les Snowspeeders étaient d'un blanc immaculé avant d'aller se vautrer dans les neiges de la planète Hoth et d'être endommagés par les tirs des AT-AT de L'Empire. Mais il n'en reste pas moins que les Snowspeeders présents à l'écran ne sont pas blancs.
En retournant ce Snowspeeder, on remarque d'ailleurs que LEGO a largement habillé l'engin avec des pièces de couleur grise. C'est sommaire, mais suffisant. Une fois posé sur son socle, le Snowspeeder ne dévoile de toute façon pas grand chose de cet habillage.
Difficile de vraiment savoir pourquoi LEGO a fait le choix du blanc pour le Snowspeeder. En 1999, LEGO a pourtant commercialisé une version grise de l'engin dans le set System 7130. Gageons qu'une étude marketing aura conclu que la couleur grise n'était pas suffisamment attrayante et que le blanc s'imposait.
Il m'aura fallu une soirée pour venir à bout de ce modèle. Rien de bien compliqué. Jusqu'à la pose de la trentaine de stickers qui habillent ce set dont ceux qui viennent définir plus précisément les lignes du cockpit. On ne le dira jamais assez, les mots Ultimate, Collector et Stickers ne vont décidément pas ensemble.
Concernant les stickers blancs ou sur fond blanc, leur teinte n'est pas raccord avec celle des pièces. C'est "trop blanc" ou "plus blanc que blanc" et visuellement, c'est moyen.
On pourra m'opposer toutes les raisons du monde pour justifier la présence d'autant d'autocollants dans une boite de ce type, elles sont à mes yeux irrecevables. On parle ici d'un produit d'exposition destiné à prendre la poussière et à subir les outrages du temps, vendu plus de 200 € par un fabricant de jouets qui dégage des marges folles. Trouvez-moi une excuse valable, je vous écoute.
LEGO semble conscient de la difficulté à poser correctement certains de ces autocollants et donne quelques conseils pour en faciliter l'application :
Our designers have shared this trick for applying decals: lightly spray a window cleaner on the surface of the parts to be decorated. This will allow you to adjust the decal without damaging it. Once you have the decal in the right place, use a flat edge to smooth out any bubbles and let it dry. |
En résumé, le fabricant recommande d'utiliser du produit pour nettoyer les vitres, ce qui permet de positionner correctement le sticker sur la surface concernée et de laisser sécher.
Puisqu'il s'agit avant tout d'une maquette à assembler avant de l'exposer, on peut légitimement chipoter sur certains choix des designers LEGO, notamment au niveau du cockpit.
Si la verrière est ici beaucoup plus fidèle aux engins du film en matière de proportions que sur la version de 2003, la répartition des vitres latérales n'est pas correcte sur la version LEGO.
Inutile de déplacer le sticker qui sépare la vitre latérale pour essayer de coller à l'original, le résultat sera toujours aussi approximatif en raison du positionnement du montant situé vers l'avant.
La plupart des fans s'en contenteront, mais cette nouvelle version de la verrière, même si elle représente une évolution notable face à la version de 2003, n'est toujours pas parfaite ni fidèle au modèle dont elle s'inspire.
Les charnières de la verrière sont visibles, j'aurais préféré qu'elles soient mieux dissimulées sans sacrifier pour autant la possibilité d'accéder au cockpit. C'est très personnel.
Les connecteurs Technic (réf. 4526985) utilisés pour les deux canons nécessitent d'être orientés correctement pour que l'encoche ne soit pas visible sous certains angles. Les perfectionnistes y penseront. Les autres, comme moi, se lasseront de les faire tourner sur eux-même pour obtenir le rendu adéquat.
Le véritable challenge de cette reproduction était dans le respect des angles de la structure de l'engin original.
Les designers s'en tirent plutôt bien sur ce point grâce aux articulations à rotule, notamment au niveau du nez dont l'angle est maintenant plus prononcé que sur le modèle de 2003 et bien dans le prolongement de la vitre avant de la verrière.
Les panneaux latéraux qui rejoignent les deux ailes sont eux aussi correctement positionnés. Ils ont tendance à bouger au moindre choc, mais il suffit de quelques secondes pour les remettre dans la bonne position.
À l'arrière, les designers ont réussi à reproduire correctement les ailettes de refroidissement en leur conservant cet aspect caractéristique que les fans connaissent. C'est moins grossier que sur la version de 2003, mais c'est un peu plus fragile. On ne peut pas tout avoir.
Tous ceux qui déplacent régulièrement leurs sets pour à l'occasion d'expositions ou de conventions pourront le faire sans avoir à tout démonter ou à créer un contenant adapté au transport de l'engin en l'état. L'ensemble se compose d'éléments qui peuvent être séparés et remontés en un clin d'oeil. C'est bien vu.
C'est aussi le paradoxe de ce set avec d'un côté toute l'attention apportée aux détails qui permettent de proposer une reproduction honnête de l'engin et de l'autre quelques compromis qui gâchent un peu tous ces efforts.
Même les parties qui ne sont pas ou peu directement visibles ont fait l'objet d'un niveau de détail très satisfaisant, le montage n'en est que plus agréable et le résultat final peut être admiré sous toutes les coutures sans que le rendu esthétique n'en pâtisse.
Du côté des fonctionnalités, il s'agit surtout de changer l'aspect global du modèle en agissant sur les aérofreins via la molette arrière ou sur la verrière du cockpit pour la laisser par exemple en position entrouverte. On pourra aussi faire bouger le canon à harpon depuis le poste du tireur.
C'est suffisant et ça permet de varier les présentations en fonction des goûts de chacun. Personne ne jouera vraiment avec ce Snowspeeder (hormis un rapide tour du salon dès la fin de l'assemblage, histoire de marquer le coup), mais il reste malgré tout relativement facile à manipuler sans tout casser.
LEGO ajoute dans cette boite deux minifigs aux bras tampographiés. Dommage que les deux rebelles en question soient des versions génériques. Impossible de les identifier clairement et les deux minifigs ont la même tenue et le même visage. Seul le casque est différent d'un personnage à l'autre.
Le livret d'instructions, riche de quelques pages regroupant des interviews des différents artistes et designers impliqués dans la réalisation de ce set, nous informe que la minifig avec le casque blanc est en fait Will Scotian, un personnage de second plan vu dans la scène du briefing avant la Bataille de Hoth.
En se basant sur l'aspect de son casque, l'autre minifig serait éventuellement le pilote Zev Senesca même si le casque en question n'est pas totalement fidèle à la version du film. Dans tous les cas, et jusqu'à preuve du contraire, les deux personnages ne sont pas jumeaux dans le film...
LEGO se garde bien au final de nommer ces deux minifigs sur la boite en se contentant de leur attribuer des appellations génériques.
L'engin n'est évidemment pas à l'échelle minifig. Si vous en doutiez encore, il suffit d'asseoir le pilote ou le tireur dans leurs sièges respectifs pour s'en rendre compte.
Le cockpit est un assemblage de stickers et de quelques briques tampographiées. C'est détaillé, bien fini et le modèle pourra être exposé avec sa verrière entrouverte pour que l'on puisse admirer le poste de pilotage.
Au final et malgré ses quelques défauts, ce Snowspeeder contribue largement à sauver la réputation d'une gamme Ultimate Collector Series au sein de laquelle s'est égaré le très discutable set 75098 Battle of Hoth sorti en 2016.
On revient enfin à ce qui fait tout le prestige de cette gamme avec une reproduction détaillée et convaincante d'un engin emblématique de la saga Star Wars et c'est une bonne nouvelle.
Les deux minifigs sont dispensables, elles n'amènent pas grand chose à l'ensemble sauf si on considère qu'il s'agit de simples éléments de décoration du socle de présentation.
La pose du sticker affichant les caractéristiques techniques de l'engin est une étape redoutée par bien des habitués de la gamme Ultimate Collector Series. Là encore, une plaque tampographiée serait la bienvenue.
Pour ne rien vous cacher, ce set finira rejoindra rapidement ma collection, même si je possède déjà au fond d'un placard la version précédente sortie en 2003.
Il démontre que LEGO arrive encore à nous proposer de belles reproductions à base de briques et que l'esprit de la gamme Ultimate Collector Series n'est pas totalement perdu.
Je suis un fan inconditionnel de la gamme LEGO Star Wars, donc je ne râlerai même pas sur le prix public de cette boite (219.99 € sur le LEGO Shop). Tant pis, c'est cher, mais c'est un joli produit et je suis prêt à faire l'effort pour contribuer à montrer à LEGO que c'est ce type de set, élaboré et esthétiquement très réussi, que je veux collectionner.
Note : Le set présenté ici est mis en jeu. Pour participer, il vous faut intervenir dans les commentaires. Vous avez jusqu'au 30 avril 2017 à 23h59 pour contribuer à la discussion et un tirage au sort déterminera le gagnant. Le nom/pseudo du gagnant sera affiché ici-même dans les 24/48 heures suivant la date de clôture du concours.
Mise à jour : Le gagnant a été tiré au sort et a été prévenu par email, son pseudo est indiqué ci-dessous.
Si je n'obtiens pas de réponse de sa part à ma demande de coordonnées avant le 6 mai prochain, un nouveau gagnant sera tiré au sort.
Bobafête - Commentaire posté le 19/04/2017 à 0h02 |
On parle aujourd'hui d'un produit LEGO un peu différent de ceux au sujet desquels nous échangeons habituellement ici.
Il s'agit du kit de démarrage WeDo 2.0 (réf. 45300), un des produits de la gamme LEGO Education qui permet aux plus jeunes de développer de manière ludique "leurs compétences scientifiques, technologiques, d'ingénierie et de programmation". Tout un programme.
En préambule, je tiens à préciser que je ne suis ni enseignant, ni particulièrement pédagogue. Loin de moi l'idée d'émettre donc un avis péremptoire sur la pertinence éducative de ce produit.
Le pack de base contient une briques intelligente Bluetooth appelée Smarthub, un capteur d'inclinaison, un capteur de mouvement, un moteur modèle M et un assortiment de 280 pièces. Le Smarthub est alimenté par défaut via deux piles AA 1.5V (non fournies) mais il est possible d'acquérir séparément une batterie rechargeable (réf. 45302) et un chargeur secteur (réf. 45517) compatibles. Dommage que la batterie rechargeable ne soit pas fournie dans le pack de départ vendu 155 €. Elle est vendue séparément au tarif de 61 €...
Les produits WeDo 2.0 utilisent un nouveau type de connecteur qui devrait, selon LEGO, être utilisé sur tous les produits Power Functions et Mindstorms dans un proche avenir :
Is this a new plug system? What does that mean for the existing plug systems on other Power Function and MINDSTORMS products? Will they also be changed? |
Ce qui est en revanche déjà confirmé, c'est que les produits de la gamme LEGO Boost utiliseront également ce nouveau type de connecteur.
Le tout est livré dans un coffret plutôt bien pensé avec bac de rangement et stickers à coller au fond de chaque casier pour que l'enfant puisse localiser et ranger chaque pièce au bon endroit.
Ce kit s'adresse à des enfants âgés d'au moins 7 ans et qui suivent des cycles de cours élémentaire ou moyen (CE1/CE2, CM1/CM2). J'ai donc mis mon fils de 7 ans à contribution. Il est indispensable d'accompagner l'enfant durant les activités proposées. Il pourrait s'en sortir seul, mais ce n'est pas le but de ce produit.
L'assortiment de 280 pièces est intéressant : les couleurs sont plus agréables et plus modernes que les coloris basiques utilisés pour la version 1.0 du concept WeDo et vous n'aurez aucun mal à étoffer l'inventaire avec des pièces assorties issues de vos achats antérieurs de produits LEGO.
Ce produit n'est rien sans l'application LEGO Education WeDo 2.0 qui va avec. Elle est téléchargeable gratuitement et c'est via cet outil numérique que nous allons pouvoir gérer le Smarthub et les différents capteurs. Le Smarthub n'est pas directement programmable. Il est possible de connecter jusqu'à 3 Smarthubs sur la même interface, ce qui autorise donc l'utilisation de six extensions simultanément (capteurs/moteurs).
Selon la plateforme que vous utilisez, LEGO vous propose une version adaptée : Windows, Mac OS, iOS, Android, Chromebook, tout y est. J'ai testé l'application sur une tablette sous Windows 10 et sur un iPad, aucun problème particulier pour coupler le Smarthub en Bluetooth et lancer les séquences programmées d'événements.
Attention à ne pas confondre les produits WeDo 2.0 avec la gamme LEGO Boost qui sera commercialisée dès l'été prochain. Avec ces produits de la gamme LEGO Education, on s'amuse et on construit mais toujours dans un contexte purement éducatif au travers d'une vingtaine de projets mêlant considération environnementales, mécaniques ou scientifiques.
Pour chaque projet thématique, l'enfant doit d'abord prendre en compte le contexte du projet, répondre à quelques questions, assimiler quelques notions et ensuite seulement il peut passer à la mise en pratique via l'assemblage d'un modèle interactif qui sera contrôlé via l'application. Il convient donc de considérer ce produit comme un concept global et ne pas l'assimiler à un simple kit de construction de robots simplistes capables d'effectuer quelques actions.
La brique centrale du concept, le Smarthub, étant totalement dépendante du logiciel qui permet de la contrôler, vous devrez donc avoir en permanence une tablette ou PC sous la main pour animer vos créations. Le logiciel n'est pas disponible sur smartphone. Heureusement le Bluetooth permet de s'affranchir de la connexion filaire (USB) de la version WeDo 1.0.
Les instructions de montage des différents modèles sont explicites. En tout cas pour le premier des trois modèles proposés par thème. Pour les deux modèles suivants, seules quelques photos du résultat final sont affichées, l'enfant devra deviner comment ajouter les éléments supplémentaires par déduction. C'est un exercice intéressant.
Même si le logiciel LEGO qui permet d'interagir avec les éléments de ce kit est très bien conçu, ceux qui connaissent et utilisent l'interface Scratch pourront y connecter le Smarthub en Bluetooth via une extension logicielle dédiée. Ils bénéficieront alors de toutes les possibilités de cette interface de programmation qui sera probablement plus adaptée aux enfants maîtrisant déjà parfaitement la lecture et le principe du glisser-déposer des icônes d'action.
Alors que mon plus jeune fils (7 ans) se concentrait sur les grosses icônes très explicites du logiciel LEGO, mon autre fils (13 ans) a préféré basculer sur l'interface de Scratch qu'il utilise déjà au collège.
Cette compatibilité entre les produits de la gamme WeDo 2.0 et Scratch offre une extension non négligeable du concept LEGO vers des tranches d'âges supérieures à celles prévues par le fabricant, et c'est plutôt une bonne chose même si les enfants plus âgés auront tendance à se tourner rapidement vers les produits de la gamme Mindstorms.
Je le précise pour ceux qui n'auraient pas compris, ce kit LEGO Education n'est pas un jouet avec lequel vous pourrez laisser libre court à votre créativité artistique. Le nombre de pièces est limité et la finition des modèles proposés s'en ressent. La phase de construction n'est ici finalement qu'un prétexte pour aller vers l'acquisition de notions scientifiques ou d'ingénierie avec au passage une initiation à la programmation.
Les produits de la gamme LEGO Education sont bien évidemment plutôt destinés aux enseignants et à leurs élèves. Ils offrent un concept éducatif clé en mains, charge ensuite à l'enseignant d'animer et d'étoffer la chose pour rendre l'activité attractive.
Si vous avez de la patience à revendre, vous y trouverez, en tant que parents, de quoi organiser des activités ludo-éducatives intéressantes avec vos enfants. C'est une bonne première approche de la programmation simplifiée et c'est surtout l'occasion de partager un bon moment de créativité et de partage de connaissances en famille.
Le kit est vendu 155 €. il contient des éléments 100% compatibles avec les autres produits LEGO et les éléments techniques comme les capteurs et le moteur disposent du nouveau type de connecteur qui remplacera à terme le connecteur existant sur les produits Power Functions, ce qui garantit leur pérennité et leur compatibilité avec les autres références à venir.
Merci à Robot Advance, distributeur officiel de la gamme LEGO Education en France, qui m'a fourni ce kit que je mets bien évidemment en jeu, comme tous les produits qui me sont envoyés par différentes enseignes.
Pour participer, il vous faut intervenir dans les commentaires. Vous avez jusqu'au 3 avril 2017 à 23h59 pour contribuer à la discussion et un tirage au sort déterminera le gagnant. Le nom/pseudo du gagnant sera affiché ici-même dans les 24/48 heures suivant la date de clôture du concours.
Mise à jour : Le gagnant a été tiré au sort, son pseudo est indiqué ci-dessous.
higgins91 - Commentaire posté le 27/03/2017 à 8h44 |
Pirates des Caraïbes, ce sont les aventures de plusieurs bandes de pirates dans les Caraïbes. Et pour se déplacer ces pirates utilisent des bateaux. Et lorsque LEGO décida d'en faire une gamme de produits dérivés, nous avions alors certes obtenu quelques boites au contenu un peu simpliste pour meubler, mais les fans se souviennent surtout des deux superbes bateaux commercialisés dans les sets 4184 The Black Pearl (2011) et 4195 Queen's Anne Revenge (2011).
Et puis le set 71042 The Silent Mary (2294 pièces - 8 minifigs - 219.99 €) a été dévoilé.
Le set est maintenant disponible pour les membres du programme VIP et la fiche du produit a d'ailleurs été mise à jour sur le LEGO Shop, elle intègre désormais le visuel de la boite et des deux requins fantômes.
Avec l'annonce de la commercialisation d'un seul et unique set autour du nouvel épisode de la saga cinématographique, Pirates of the Caribbean: Dead Men Tell No Tales (Pirates des Caraïbes : La Vengeance de Salazar), nombreux étaient ceux qui attendaient logiquement un nouveau truc avec une coque, des canons, des voiles et des pirates. Pas une décoration d'aquarium.
Certains me diront que LEGO ne fait ici que reproduire un des "acteurs" importants du film, le navire-fantôme du capitaine espagnol Armando Salazar reparti à la poursuite de Jack Sparrow après s'être lamentablement désintégré sur des rochers. C'est vrai. Et LEGO remplit le contrat.
Esthétiquement, le Silent Mary s'en tire finalement plutôt bien si on n'oublie pas qu'il ne s'agit plus du navire en parfait état commandé par le capitaine Armando Salazar et que la coque minimaliste incarne ici le squelette du bateau.
Ce n'est pas tant la réalisation que le choix de départ qui est ici à mon avis critiquable. Six ans que les fans attendent le grand retour de cette gamme et LEGO ne leur propose que cette boite. Un remake du Black Pearl aurait contenté de nombreux fans de la saga qui ne veulent pas dépenser plusieurs centaines d'euros pour s'offrir aujourd'hui la version de 2011.
Autour de la date de sortie du film, cette reproduction du Silent Mary fera évidemment son petit effet. Ce bateau en phase de décomposition avancée vu dans le trailer du film est impressionnant et le passage de la version cinéma au modèle "que tu peux exposer sur ton buffet" est plutôt convaincant.
Première réaction de ma part au déballage : "Où sont les 2294 pièces de ce set ? Certainement pas dans la coque." Mais elles sont bien là, dans les innombrables détails qui habillent ce navire.
Pas de stickers, c'est une bonne chose. Les huit voiles sont plutôt correctement emballées et protégées, ça vous évitera de les trouver froissées au fond de la boite. Quoique dans le contexte, ce ne serait pas si grave.
LEGO a pris la peine d'indiquer sur la boite que ce navire ne flotte pas. On s'en serait douté.
Bonne nouvelle concernant le livret d'instructions : LEGO y présente les différents personnages du film accompagnés de leurs minifigs respectives et d'un court descriptif an anglais. Ces quelques phrases sont traduites dans plusieurs langues sur la page d'après, dont le français. Merci LEGO, le militant que je suis pour une traduction systématique des contenus rédactionnels présents dans les livrets d'instructions est ravi !
Si la symétrie et l'ordre sont une obsession chez vous, vous allez souffrir. Ce set est la représentation d'un bateau-fantôme en piteux état et sa structure LEGO est donc volontairement désordonnée et composée de nombreux détails uniques qui aident à mettre en scène ce Silent Mary conformément à son état dans le film. On est parfois tenté de se dire qu'il manque des pièces à certains endroits et puis on constate que c'est normal, c'est voulu comme ça.
Structure à base de pièces Technic pour le cœur du navire, tout le reste vient s'empiler et se clipser dessus. La phase d'assemblage est plaisante malgré les quelques étapes un peu répétitives.
Ne soyez pas présomptueux durant le montage en sautant des pages ou en tentant de reproduire à l'aveugle ce que vous croyez être un élément prévu en double ou en triple. Il y en a tout de même quelques-uns comme les panneaux latéraux qui habillent ce qui reste de la coque du navire, mais certaines des sections qui se font face ne sont pas forcément symétriques.
La fragilité de l'ensemble est agaçante. Ce navire est impossible à déplacer sans que quelque chose se décroche et les panneaux latéraux de la coque/squelette ne tiennent pas longtemps en l'air, ils finissent inévitablement par retomber.
Petit regret en ce qui me concerne : Les 11 canons qui équipent le pont du navire et qui sont donc bien visibles auraient mérité une pièce dédiée, même plus petite que les canons existants chez LEGO. La solution mise en place par le designer est correcte, mais ça manque de cachet pour une maquette destinée à l'exposition.
Autre défaut notable à mes yeux pour une maquette, le matériau trop souple des voiles qui donne un rendu très moyen à l'ensemble. Les voiles ne sont pas tendues entre les points de fixation, ça pend un peu trop et ça ne s'arrangera probablement pas avec le temps. J'aurais préféré un plastique fin mais rigide pour la voilure, ce qui aurait permis au passage de faire la poussière plus facilement après plusieurs semaines/mois d'exposition du set.
Le mat principal, qui bascule dans toutes les directions, a une fâcheuse tendance à tomber au moindre mouvement. Le designer a vu un peu juste au niveau de la fixation. C'est encore une fois le vrai problème de ce set : la fragilité excessive de l'ensemble qui le rend impossible à manipuler.
La proue mobile qui se lève grâce au mécanisme à base de pièces Technic a tendance à retomber au moindre contact et les deux supports transparents sur trois qui restent alors en contact avec le sol ne suffisent plus à assurer une stabilité parfaite de l'ensemble qui basculera alors occasionnellement sur le flanc.
Côté jouabilité, c'est service minimum. De toute façon, il est quasiment impossible de jouer avec ce bateau de 68 cm de long sans tout casser. La proue se lève et le mat principal bascule. C'est tout. Il s'agit là d'un pur produit d'exposition, une maquette avec ses supports transparents qui mériterait presque de finir dans une bouteille géante.
Les minifigs sont superbes. Après tout, c'est aussi le fond de commerce de LEGO et c'est bien la moindre des choses. Salazar, Lesaro, Magda et Santos bénéficient tous de tampographies vraiment magnifiques avec une continuité correcte entre le torse et les jambes pour les trois d'entre elles qui ont des jambes. Santos a même une jambe transparente tampographiée. Magda et Salazar ont droit à une tête transparente en polycarbonate. Santos utilise de son côté le même socle que le Spectre de la série 14 de minifigs à collectionner sortie en 2015.
Gros problème cependant sur la minifig de Jack Sparrow : La couleur chair (Flesh) qui aurait du être tampographiée sur le haut du torse, et qui est bien présente sur la photo de la boite et sur les visuels officiels, est remplacée par un gris qui n'a rien à faire là. Ce n'est pas un problème isolé, c'est au moins le cas pour les boites qui ont toutes été fournies gracieusement par LEGO aux différents sites qui proposent déjà des "reviews" et c'est dommage. LEGO corrigera peut-être cette erreur lors d'un prochain cycle de production de ce set.
Sur la minifig d'Henry, l'écart de teinte entre le Flesh de la tête et l'impression sur le torse se remarque au premier coup d'oeil. Seule Carina est épargnée par ce problème.
Pour avoir utilisé la tampographie à mes heures perdues, la seule solution qui permet d'obtenir une teinte conforme sur un support de couleur sombre consiste à mettre une couche de blanc sous la surface concernée avant d'appliquer la couleur voulue. C'est une procédure qui implique une étape supplémentaire et qui donc génère des coûts additionnels. J'imagine que LEGO préfère faire l'impasse sur cette "frappe" supplémentaire qui pourtant résoudrait ce problème récurrent.
Au final, et pour être totalement honnête avec moi-même (et vous), je dirais que ce set est à la fois une reproduction acceptable du navire tel qu'il apparaît dans le film (ou du moins dans la bande-annonce en attendant plus) et un mauvais choix : Il est beaucoup trop fragile, alors même que LEGO en vante le potentiel de jouabilité dans la description officielle du produit, ce qui provoquera une déception garantie chez certains acheteurs.
Les fans inconditionnels de la saga Pirates des Caraïbes s'offriront cette boite quoi qu'elle contienne, ceux qui espéraient mieux qu'un navire-fantôme squelettique pour se lancer dans cette gamme feront sans doute l'impasse. Pour d'autres, les deux requins fantômes qui peuvent être "rangés" sous le navire suffiront à les motiver pour dépenser les 219.99 € demandés par LEGO. Un prix public sous les 200 € aurait d'ailleurs été de bon aloi.
Je ne sais pas si c'est Disney qui a imposé à LEGO cet exercice de style, mais le fabricant s'en tire malgré tout plutôt bien compte tenu du challenge de départ. Et la vraie faiblesse de la chose réside sans doute plus dans le fait que LEGO ne nous offrira que cette boite pour célébrer la sortie du film. Les BrickHeadz de Jack Sparrow (41593) et Armando Salazar (41594) ne suffiront pas pour compenser...
Pas de Dying Gull pour accompagner ce set LEGO 71042 The Silent Mary, et pourtant ce navire lui aussi inédit dans la saga aurait mérité sa version LEGO, on lui aurait volontiers trouvé une petite place sur le buffet du salon.
Note : Le set présenté ici est mis en jeu. Pour participer, il vous faut intervenir dans les commentaires. Vous avez jusqu'au 24 mars 2017 à 23h59 pour contribuer à la discussion et un tirage au sort déterminera le gagnant. Le nom/pseudo du gagnant sera affiché ici-même dans les 24/48 heures suivant la date de clôture du concours.
Mise à jour : Le gagnant a été tiré au sort, son pseudo est indiqué ci-dessous.
2nd tirage effectué le 3 avril 2017 :
nicjmj - Commentaire posté le 19/03/2017 à 5h08 |
- Niafron : Trop beau 🤤...
- Opale976 : C'est beau mais pas de là à le prendre, je deviens plus séle...
- Sedoriku : Je comprends pas l'intérêt de la micro série. Sinon pour le...
- Emmanuel : Bon, c’est officiel… je vais vider mon plan epargne… agrandi...
- Phil : Pas grave ! Y’a toujours des stickers de remplacement ! Pers...
- Fly : C'est assumé, d'avoir un style maquette. C'est sympa. Un pet...
- Nanex14 : Le set est beau, ça fait envie mais il faut lui trouver une...
- chowpa : Magnifique ! Ça donne envie....
- Ferns : Noël avant l'heure ! Merci !...
- vdams : le GWP ne vaut pas de déclencher l'achat. Il n'y a pas de pi...
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