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Encore une évolution de la plateforme Bricklink qui va faire couler beaucoup d'encre (pour pas grand chose) : Le marketplace spécialisé dans les produits LEGO ouvre son catalogue aux produits de la marque BrickArms.
Pour ceux qui ne connaissent pas BrickArms, il s'agit d'un fabricant d'accessoires compatibles LEGO qui produit des armes et équipements militaires contemporains pour minifigs, un créneau laissé vacant par LEGO pour des raisons philosophiques et morales.
Les produits BrickArms sont très populaires. Ils répondent à une demande croissante et la qualité de fabrication est au rendez-vous. Ces produits ne sont pas des contrefaçons, rien n'interdit la fabrication d'accessoires compatibles avec les produits LEGO et le marché actuel est inondé d'accessoires divers et variés destinés à prolonger "l'expérience LEGO".
De plus, la vente de produits customs sur Bricklink n'est pas une nouveauté, il est depuis longtemps possible de vendre des produits non-officiels sur la plateforme, notamment des minifigs customs, à condition qu'ils restent dans l'éco-système LEGO.
Certains crient déjà au scandale, font semblant de plier bagage et invoquent comme à chaque évolution de la plateforme la trahison de la mémoire de Daniel Jezek, le fondateur de Bricklink aujourd'hui décédé dont la mère a revendu le concept à Nexon, une société sud-coréenne spécialisée dans le jeu vidéo en ligne.
Au fil des années, beaucoup se sont "appropriés" la plateforme Bricklink, comme si elle leur appartenait alors qu'il ne s'agit ni plus ni moins que d'une place de marché, certes spécialisée, comme il en existe des centaines d'autres sur internet.
Reprocher à Bricklink d'évoluer pour survivre et se développer est un non-sens. Bricklink n'a jamais été un service public, les vendeurs y ont toujours versé une commission sur leurs ventes au propriétaire que ce soit à l'époque de son fondateur ou depuis le rachat de la structure par Nexon... N'en déplaise aux nostalgiques et aux adeptes du "C'était mieux avant" dont certains "prédisent" déjà l'arrivée de LEPIN et autres Playmobil au catalogue de la plateforme.
La décision prise par Bricklink est pourtant intéressante, à la fois pour les acheteurs et les vendeurs. Elle étoffe l'offre disponible avec l'arrivée de nouveaux produits très populaires et augmentera à terme la visibilité de cet espace à l'interface (un peu moins) austère et aux processus de commande (toujours) obsolètes. Si Bricklink doit devenir un hub du marché de la brique (légale) au sens large, c'est à mon avis une bonne nouvelle pour tout le monde.
Ceux qui considéraient Bricklink comme un bastion réservé aux produits officiels LEGO pourront continuer à y acheter leurs briques, Nexon entend maintenir le catalogue BrickArms comme une entité distincte et identifiable.
Les intégristes qui voient dans l'arrivée de BrickArms une trahison de l'esprit originel de la plateforme pourront se tourner vers d'autres marketplaces qui restent (pour l'instant) spécialisés dans les produits LEGO officiels, mais ils devront accepter de perdre au passage en visibilité et en chiffre d'affaires pour satisfaire leurs convictions.
Le marché des produits LEGO et des produits compatibles évolue et Bricklink, qui n'appartient qu'à son propriétaire, s'adapte. Rien de plus.
Encore une boite qui arrive probablement trop tard mais qui mérite tout de même qu'on s'attarde sur ce qu'elle a à offrir : Le set The LEGO Batman Movie 70922 The Joker Manor avec ses 3444 pièces, ses 10 minifigs et son prix public fixé à 279.99 €. Cette boite sera disponible dès le 24 novembre prochain sur le LEGO Shop et dans les LEGO Stores.
Le pitch du set est aussi ambitieux que son prix public : il s'agit ici de construire le manoir Jokerisé du film, qui comprend "des détails mémorables" et des "fonctions super cool". Pourquoi pas.
Comme d'habitude, pas de visite guidée ici, juste un avis personnel sur ce set.
Commençons par évacuer les remarques habituelles pour ce type de set. Ce Joker Manor ne ressemble que de loin à la version vue dans le film The LEGO Batman Movie. De très loin.
Il s'agit ici d'une version simplifiée, ou plutôt une réinterprétation, de la bâtisse relookée par le Joker et transformée dans le film en un gigantesque parc d'attractions habillé de guirlandes multicolores. Mais comme tout le monde a déjà oublié le film...
Ceux qui espéraient que ce Joker Manor pourrait être occasionnellement relifté en Wayne Manor en enlevant les attributs burlesques mis en place par le Joker en seront pour leurs frais. Ce n'est pas prévu par LEGO, il faudrait remanier une grande partie du centre de la bâtisse ce qui ne devrait pas effrayer certains MOCeurs.
Une version deux-en-un aurait pu être intéressante. La jouabilité en aurait été décuplée et tout le monde y aurait trouvé son compte. Il est désormais quasi-certain que le Wayne Manor du film ne sera jamais décliné en set LEGO, même en version simplifiée.
On peut reprocher au set les mêmes défauts que toutes les "maisons de poupée" LEGO du même tonneau. Tout y est entassé et la plupart des espaces sont difficiles d'accès, mais c'est aussi cette surenchère de détails qui fait généralement tout le charme de ce type de set.
Je regrette souvent le manque de profondeur de ces demi-bâtiments LEGO. Ici, l'effet est estompé par le rollercoaster qui encercle le manoir. L'impression de structure tranchée en deux est moins présente et c'est une bonne chose.
Enfin, il faut 25 stickers, dont les 4 miroirs de la "galerie", pour habiller les différents éléments du set. Certains s'intègrent plutôt bien mais ceux du panneau lumineux en façade sont catastrophiques. Le visage du Joker est morcelé en trois parties et c'est moche.
La logique LEGO qui veut qu'un sticker ne chevauche pas deux pièces s'applique ici, mais je pense qu'il devrait y avoir quelques exceptions pour des contraintes d'ordre esthétique... Bonus : le mot THE est lui aussi un sticker.
Exit la grande roue du film, l'esprit Luna Park du bâtiment est ici majoritairement incarné par les quelques rails qui font le tour de la construction avec un très léger dénivelé. Les supports qui maintiennent chacun des morceaux du circuit sont d'ailleurs plus ou moins bien intégrés. D'un côté deux poutres sortent joliment des murs du Wayne Manor, de l'autre un gros bloc de pièces Technic qui dépasse fait le job.
Visuellement, la superposition des éléments festifs ramenés par le Joker et l'austérité de la bâtisse d'origine fonctionne plutôt bien. Le contraste est réussi, même si ce set manque cruellement de quelques briques lumineuses judicieusement dissimulées pour recréer (au moins partiellement) l'ambiance psychédélique du film. Je note que le HA HA à base de pièces est placé du mauvais côté du bâtiment, il est à gauche dans le film.
Une remarque concernant la phase d'assemblage : Ce set est très vite monté, grâce notamment aux nombreuses pièces de différentes couleurs réparties dans les sachets. Le tri est vite fait et les instructions n'en sont que plus lisibles.
Contrairement à ce qu'on pourrait supposer, ce set n'est pas très généreux en fonctionnalités malgré son apparence cossue. On se contentera d'une trappe qui s'ouvre sur un petit toboggan et du mécanisme qui permet d'écarter les deux poings habillés de gants de boxe présents en façade.
La galerie de miroirs à base de stickers située au rez de chaussée est sans grand intérêt, son accès est de toute façon entravé par les rails du rollercoaster. Pour le reste, votre imagination fera le travail.
Chaque espace intérieur est un hommage (compressé) à une scène du film, que les fans apprécieront s'ils se souviennent effectivement du film...
Mention spéciale pour le fours micro-ondes et le piano, deux éléments très réussis qui ne demandent qu'à être réutilisés dans un autre contexte.
Pas de quoi s'amuser pendant des heures : faire semblant de jouer du piano, de regarder un DVD, ou de jouer à la dinette dans la cuisine n'a aucun intérêt, mais ce patchwork de pièces aménagées offre toutefois la possibilité de recréer des scénettes du film si vous souhaitez exposer le modèle de ce côté.
Évidemment, tous les regards se tournent ici vers l'assortiment de rails violets et les petits wagons verts fournis pour créer le circuit autour du manoir. En l'état, le train ne peut pas effectuer un tour complet. On place les wagons sur la partie la plus haute du circuit, et l'ensemble descend une fois sur trois jusqu'au point le plus bas, s'il ne s'arrête pas au premier virage. C'est tout.
Depuis l'annonce de cette boite, beaucoup de fans imaginent déjà ce que pourrait être le prochain set LEGO Creator Expert sur le thème de la fête foraine : Un rollercoaster, qui rejoindrait les sets 10257 Carousel (2017), 10247 Ferris Wheel (2015) et 10244 Fairground Mixer (2014).
Pourquoi pas, à condition que LEGO nous invente un moyen de faire monter les wagons suffisamment haut pour ensuite profiter de l'inertie et faire un tour complet de manège. La friction entre les rails et les roues des wagons est faible, mais les wagons sont très légers même lestés avec une minifig.
Une rampe avec crémaillère motorisée permettant d'emmener le train jusqu'au point culminant du circuit via les pins situés sous les wagons devrait faire l'affaire.
Ce point culminant devra être suffisamment élevé pour que le train de wagonnets puisse alors effectuer un tour complet de circuit, si ce dernier a les vrais attributs d'un rollercoaster (un looping !) et ne se contente pas d'être dans le style de celui fourni avec le Joker Manor.
Du côté des minifigs, sur les 10 personnages fournis, 4 sont dans la tenue vue dans le clip de fin du film (Friends are Family). Batman, le Joker, Robin et Batgirl seront d'ailleurs rejoints début 2018 par deux autres personnages dans la même tenue très disco via la seconde série de minifigs à collectionner basée sur le film : Harley Quinn et Alfred Pennyworth.
J'achèterai ce set pour ces minifigs que je trouve particulièrement réussies même si elles ne sont finalement que des versions tirées d'un clip lui-même tiré d'un film...
Nightwing est un peu chargé, mais la minifig est vraiment originale. Alfred est déguisé en Adam West aka Batman dans la série TV des années 60. Joli clin d'oeil. Il reprend d'ailleurs les jambes de la minifig vue dans le set 76052 Classic TV Series Batcave (2016). Le torse est minimaliste mais c'est aussi la preuve qu'un simple trait suffit à donner de l'allure (et de la bedaine) à une minifig.
Pour le reste, c'est du déjà vu dans la gamme The LEGO Batman Movie, presque jusqu'à l'overdose.
Mention spéciale tout de même pour la minifig de Nightwing, ou plutôt de Dick Grayson déguisé en Nightwing dans une tenue manifestement un peu trop serrée pour lui notamment au niveau de l'entrejambes...
Dans la tradition des attributs du personnage dans cette gamme, les lunettes sont moulées sur le masque comme elles le sont habituellement avec les cheveux. L'armure de la minfig est inédite, avec deux encoches pour y enficher les ailes.
En conclusion, ce Joker Manor n'est pas un playset même s'il intègre un ersatz de rollercoaster. Le concept est certes prometteur, mais il demande à être développé. Les autres fonctionnalités du set sont vraiment limitées, et on se lassera vite de pousser les wagonnets de plus en plus fort pour les faire dérailler.
Dans le meilleur des cas, ce set offre un ensemble à exposer avec un joli rendu depuis une certaine distance. Ceux qui se sont lancés dans l'aventure du diorama The LEGO Batman Movie trouveront ici la pièce maîtresse de leur création. À placer sur un joli piton rocheux à base de briques pour un effet optimal.
L'assortiment en minifigs aidera certains d'entre nous à se décider à dépenser 280 € dans cette boite, avec des personnages dans des tenues inédites et exclusives. J'aurais probablement pu être un peu plus enthousiaste si ce set avait été commercialisé autour de la sortie du film. Il arrive trop tard, le soufflé The LEGO Batman Movie est retombé depuis longtemps.
Note : Le set fourni par LEGO ayant servi pour ce test est mis en jeu. Un tirage au sort parmi les commentaires postés sur cet article désignera le gagnant. Vous avez jusqu'au 23 novembre 2017 à 23h59 pour vous manifester.
Mise à jour : Le gagnant a été tiré au sort et a été prévenu par email, son pseudo est indiqué ci-dessous.
Sans réponse de sa part à ma demande de coordonnées sous 5 jours, un nouveau gagnant sera tiré au sort.
Sawyer76 - Commentaire posté le 16/11/2017 à 20h13 |
Si deux sets suffisent à confirmer une tendance, alors on peut considérer que LEGO a décidé de prendre les choses en mains et de rebattre les cartes pour satisfaire les fans et lutter contre la spéculation avec par ricochet la mise en place d'une stratégie pour limiter l'impact de la contrefaçon.
Je laisse volontairement de côté les sets qui sont plus des réinterprétations que des rééditions comme les références 10240 Red Five X-Wing Starfighter (2013), 75144 Snowspeeder (2017) ou encore 75192 Millennium Falcon (2017), et je garde les quelques sets qui sont suffisamment semblables aux modèles précédents pour les considérer comme des rééditions : 75159 Death Star (2016) et 10256 Taj Mahal. On se souviendra également du set 10249 Winter Toy Shop commercialisé en 2015, qui était une réédition du set du même nom (réf. LEGO 10199) sorti en 2009.
Évidemment, tous ceux qui sont arrivés trop tard dans le hobby LEGO pour acheter le set 10189 Taj Mahal (2008) sont aujourd'hui ravis de pouvoir s'offrir cette boite emblématique à un tarif raisonnable. LEGO fait plaisir aux nouveaux fans et leur montre que leur intérêt pour ce set a été pris en compte.
Le set 10188 Death Star n'aura pas été absent longtemps des rayons avant que le set 75159 ne le remplace : moins d'un an. Les spéculateurs n'ont pas eu le temps de profiter du vide laissé par la boite d'origine au catalogue du fabricant.
En rééditant un set devenu très populaire auprès des "investisseurs", LEGO envoie aussi un signal fort et confirme que c'est le fabricant qui maîtrise le marché et pas les revendeurs. L'annonce surprise d'aujourd'hui est à mon avis le fruit d'une stratégie mûrement réfléchie. LEGO a gardé le secret sur ce set jusqu'au bout. Aucun teasing, aucune communication, même pas vers les sites de fans ou les LUGs qui sont habituellement les premiers à être informés de l'annonce imminente d'un nouveau produit.
Ce n'est à mon avis pas un hasard, c'était le procédé le plus habile pour prendre le marché secondaire de court, sans laisser aux revendeurs le temps de baisser leurs prix pour écouler leurs stocks. Ce marché secondaire avec ses prix hallucinants entretient d'ailleurs "la légende LEGO" et le côté collector de ces jouets haut de gamme, mais LEGO veut probablement exploiter lui aussi la popularité de certaines références et en tirer un profit plus...financier.
Si on peut légitimement penser que LEGO se décide à remettre sur le marché quelques produits très populaires pour couper l'herbe sous le pied à un marché secondaire qui s'est emballé ces dernières années et qui procure de belles marges aux revendeurs les plus patients, je ne peux toutefois pas m'empêcher de penser que ces rééditions sont aussi une stratégie très efficace contre la contrefaçon des produits LEGO.
Le secret autour de l'annonce du set 10256 Taj Mahal n'a d'ailleurs aucune incidence directe sur le marché de la contrefaçon : LEPIN copie déjà le Taj Mahal de 2008 et cette nouvelle version officielle est parfaitement identique à la précédente. Il n'y avait ici aucun risque que LEPIN prenne LEGO de court et propose une copie du set avant que la version officielle ne soit réellement disponible.
Mais le Taj Mahal en version LEPIN se vend bien, il suffit de regarder le nombre de ventes réalisées par les différents marchands qui proposent cette copie sur Aliexpress pour s'en rendre compte. Il faut compter 200 € pour s'offrir une copie de la chose, livrée sans boite et avec instructions au format numérique.
En ajoutant 130 €, on pourra donc dès le 1er novembre prochain obtenir une version originale et officielle, avec une belle boite, un joli livret d'instructions et des pièces fabriquées par LEGO... L'écart est presque raisonnable, de nombreux clients potentiels accepteront probablement de payer la différence pour ajouter à leur collection un "vrai" Taj Mahal et pas une simple copie.
Tous ceux qui se tournaient par dépit vers les copies de sets dont les versions officielles sont devenues hors de prix sur le marché secondaire y réfléchiront dorénavant peut-être à deux fois avant de faire la même chose pour un prochain achat.
Plus que l'annonce du set 10256 Taj Mahal, c'est cette tendance que chacun soupçonne et espère qui devrait logiquement contribuer à freiner les achats de contrefaçons. De nombreux fans accepteront peut-être d'attendre quelques mois de plus avant de s'offrir un set contrefait en espérant ne pas avoir à le faire parce que LEGO en propose enfin une réédition à un tarif acceptable.
Si la tendance se confirme, LEGO y trouvera son compte dans tous les secteurs : les fans seront aux anges, le marché secondaire sortira de la bulle spéculative actuelle qui ne demande qu'à exploser pour revenir à une offre plus raisonnable et le business de la contrefaçon en sera lui aussi progressivement (et peut-être durablement) affecté.
On ne change pas une équipe qui gagne et Megan Rothrock l'a bien compris. Voici donc un nouveau livre dans la série "L'atelier LEGO" traduit en français par l'éditeur Huginn & Muninn : Aventures en briques (27.00 € chez amazon).
Comme avec les deux volumes précédents de la même collection, ce livre est un mélange de comics à base de minifigs, d'instructions et d'idées autour du produit LEGO. Le concept est alléchant, on nous promet "150 idées de créations et 40 modèles à construire", mais la réalisation est de moins en moins convaincante.
Cette série de livres n'est en fait qu'une compilation de différents modèles proposés par plusieurs créateurs et ici vaguement réunis par un fil rouge sans gros effort sur la mise en page et la lisibilité qui s'est encore dégradée depuis les premiers volumes.
C'est du côté des instructions fournies que je reproche à cet ouvrage son réel manque d'homogénéité. Il y a bien une quarantaine de modèles à assembler mais le niveau de lisibilité des instructions fournies vire maintenant de (souvent) passable à (parfois) indéchiffrable. Les inventaires des pièces nécessaires pour chacun des modèles ne comportent d'ailleurs toujours aucune référence numérique permettant de les localiser rapidement sur Bricklink ou chez LEGO.
Bonne chance, si vous envisagez de reproduire certains des modèles proposés en comptant sur votre vrac de LEGO. Vous ne disposerez peut-être pas de certaines pièces très spécifiques et il vous faudra partir à leur recherche sur internet sur la base du simple visuel fourni.
L'ouvrage étant au final plus une compilation de bonnes idées qu'un recueil abouti de modèles, la mise en pages des instructions de montage manque vraiment de cohérence.
Comme avec les volumes précédents, il faut souvent se contenter de photos des différentes étapes d'assemblage et en déduire le positionnement des pièces à ajouter. Certaines des instructions proposées dans ce troisième volume, notamment celles utilisant des pièces blanches, sont quasiment incompréhensibles.
Plusieurs des modèles présentés ne sont que des versions numériques de chacune des créations en question. Un peu dommage pour un livre qui revendique son appartenance à la collection "L'Atelier LEGO".
On a vraiment l'impression que Megan Rothrock ne fait plus d'effort pour proposer de vrais modèles décomposés et se contente maintenant de quelques captures d'écrans. Son nom suffit sans doute à motiver certains MOCeurs qui voient dans ces livres une occasion de se faire connaître un peu plus.
Il existe pourtant aujourd'hui de nombreux outils qui permettent de générer des instructions lisibles, mais c'était peut-être trop de travail...
Les quelques comics proposés peinent à masquer l'impression de travail bâclé qui ressort de ce nouveau volume. C'est du remplissage sans grand intérêt, histoire de créer un semblant d'interactivité. On est très loin de l'"Aventure" promise.
Les créations proposées ne relevant pas du défi créatif le plus exigeant, ce livre s'adresse en priorité au jeune public. Malheureusement, la réalisation de ce troisième volume est tellement médiocre que les jeunes fans de LEGO devraient rapidement se lasser d'essayer de déchiffrer les instructions proposées.
Je dis non, à 27 € les 150 pages de photos passables et d'instructions brouillonnes, cet Atelier LEGO n'est pas à la hauteur de ce que proposait le premier volume de cette série sorti en 2014 (L'Atelier LEGO 1 : Des idées à construire).
Megan Rothrock continue d'exploiter son juteux filon, certains MOCeurs y trouvent probablement un tribune pour faire connaître leur art et empocher au passage quelques royalties et les ventes sont manifestement suffisantes pour justifier la parution de nouveaux volumes, mais elle le fait de moins en moins bien.
L'Atelier LEGO 3 : Aventures en briques - 192 pages - 27.00 €
Note : on fait comme d'habitude, vous avez jusqu'au 15 octobre 2017 à 23h59 pour vous manifester dans les commentaires.
Mise à jour : Le gagnant a été tiré au sort et a été prévenu par email, son pseudo est indiqué ci-dessous. Sans réponse de sa part à ma demande de coordonnées sous 5 jours, un nouveau gagnant sera tiré au sort.
BuzzRaveur - Commentaire posté le 08/10/2017 à 14h32 |
L'offre de livres autour des produits LEGO ne cesse de s'étoffer et si certains d'entre eux sont de simples recueils de belles créations à feuilleter de temps à autre ou des catalogues remplis de visuels officiels surfant sur la popularité de telle ou telle gamme, d'autres ouvrages ont plutôt vocation à contribuer à développer votre créativité d'une manière moins passive.
Vos Films LEGO : le manuel du parfait réalisateur entre dans cette dernière catégorie de livres à partir desquels on découvre un sujet particulier et on perfectionne au passage certaines techniques. Il s'agit de la version française du livre The LEGO Animation Book écrit par David Pagano (Paganomation) et David Pickett (Brick 101), deux réalisateurs de référence en matière de Brickfilms.
Pour ceux qui ne le savent pas encore, un Brickfilm est une séquence vidéo mettant en scène des briques et minifigs LEGO animées image par image (stop-motion). Mettre en scène un Brickfilm demande donc beaucoup de patience et de créativité mais nécessite également quelques sérieuses connaissances d'ordre technique de la part du réalisateur pour que le résultat soit visuellement réussi. Beaucoup s'y essayent, peu arrivent à produire des contenus originaux vraiment agréables à regarder.
Ce livre est un vrai guide qui aidera les plus courageux à se lancer dans cette activité chronophage et exigeante. Mais fallait-il vraiment écrire un livre pour apprendre à créer un film d'animation ? Les deux auteurs ont pensé à tout et ce guide a un fil rouge intéressant qui met en valeur la finalité du contenu, la vidéo ci-dessous. De nombreux plans de ce film servent d'ailleurs d'illustrations aux différents chapitres du livre.
Regardez une première fois The Magic Picnic comme un spectateur lambda avant de vous lancer dans la lecture de l'ouvrage et revenez-y ensuite avec votre oeil de réalisateur en devenir pour comprendre comment les techniques présentées dans le livre sont mises en oeuvre. Vous aurez alors mis un pied dans ce hobby qui permet d'aborder la passion du LEGO sous un angle original.
Au fil des 216 pages richement illustrées, Vos Films LEGO : le manuel du parfait réalisateur aborde vraiment tous les aspects de la création de brickfilms, depuis l'écriture du script jusqu'à la phase de post-production en passant par la sélection d'un appareil photo adapté, la mise en place d'un éclairage optimisé et la la création d'effets spéciaux. Je ne suis pas un spécialiste du sujet, mais j'ai eu l'impression d'avoir entre les mains un produit qui fait vraiment le tour du sujet.
En ma qualité de spectateur régulier des différents brickfilms plus ou moins réussis qui inondent Youtube, j'y ai trouvé des réponses aux questions que je me pose habituellement en découvrant certaines créations qui pêchent par des lacunes techniques récurrentes : Comment éclairer correctement une scène et surtout conserver le même niveau d'éclairage durant toute la séquence, comment assurer une fluidité parfaite de l'animation, comment raconter une histoire avec un début et une fin, etc...
Les réalisateurs avertis n'y trouveront peut-être que des rappels de règles élémentaires qu'ils connaissent déjà par coeur mais les fans qui souhaitent se lancer auront entre les mains un manuel ludique et bien documenté qui devrait les aider à résoudre méthodiquement tous les problèmes auxquels ils peuvent faire face dans leur quête du Brickfilm parfait.
Attention, l'ouvrage n'est pas le fruit d'une vulgarisation extrême de ce hobby qui chercherait à séduire le très jeune public. L'assistance d'un adulte pour expliquer certains termes techniques aux plus jeunes sera donc la bienvenue, histoire de permettre à ces derniers de continuer à progresser dans leur découverte de cet art.
Je croise beaucoup de fans de LEGO qui ont eu au moins une fois envie de créer leurs propres films. La plupart ne savent pas vraiment par où commencer et se contentent de passer des heures à regarder les créations de réalisateurs de talent qui ne partagent pas vraiment leurs secrets de fabrication.
Leurs nombreuses tentatives de produire à leur tour quelque chose de correct finit parfois par les décourager définitivement, soit parce que le résultat n'est pas à la hauteur de leurs espérances, soit parce que leur audience ne manque généralement pas de pointer du doigt avec un ton condescendant les défauts de leur création. Nos compétences de parents sur le sujet sont souvent très limitées et ce livre est à mon avis une solution pertinente pour donner aux plus jeunes les clés d'une activité enrichissante et créative.
David Pagano et David Pickett font ici l'effort d'être vraiment didactiques et le livre est organisé en chapitres thématiques auxquels ceux qui ont déjà entamé leur carrière d'animateur/réalisateur pourront se référer en cas de doute ou de besoin de trouver une réponse précise à une question technique particulière.
Je dis oui, pour susciter des vocations ou approfondir le sujet.
L'ouvrage, édité par Huginn & Munnin, est disponible chez amazon au prix de 18.95 €. À offrir accompagné d'une petite boite pour passer sans délai de la théorie à la pratique.
Note : on fait comme d'habitude, vous avez jusqu'au 7 octobre 2017 à 23h59 pour vous manifester dans les commentaires.
Mise à jour : Le gagnant a été tiré au sort et a été prévenu par email, son pseudo est indiqué ci-dessous.Sans réponse de sa part à ma demande de coordonnées sous 5 jours, un nouveau gagnant sera tiré au sort.
Jim - Commentaire posté le 02/10/2017 à 12h13 |
- saba : Le prix c'est un non pour ça ......
- saba : Bien mais le prix ......
- saba : Super, les minifig intéressantes pour agrémenter les modular...
- AirBrick : Année de Serpent pour inaugurer la saga One piece en automne...
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