J'avais oublié cette boite dans un coin, mais elle mérite tout de même qu'on s'y intéresse brièvement. On parle donc aujourd'hui du set LEGO DC Comics 76111 Batman : Brother Eye Takedown (269 pièces - 34.99 €).
Ne nous voilons pas la face, ce set nous permet surtout d'obtenir deux minifigs inédites à ce jour dans la gamme LEGO DC Comics. Le reste du contenu de la boite n'est pas sans intérêt, mais de nombreux fans resteront un peu dubitatifs devant la demi-boule à un œil livrée ici aux côtés du Batjet.

Et cette boule, c'est Brother Eye, le satellite qui abrite une intelligence artificielle capable de prendre le contrôle d'O.M.A.C. (One Man Army Corps) et de lui transmettre différentes super capacités.  Si vous ne feuilletez pas régulièrement quelques comics DC, vous n'êtes pas plus avancé.

Dans cette boite, Brother Eye sert surtout de méchant de service à dégommer avec les Stud-Shooters du Batjet. Petit raffinement bienvenu, le satellite est équipé d'une brique lumineuse qui laisse apparaître un joli motif de circuits imprimés. L'effet est très réussi mais il faut comme d'habitude laisser le doigt sur le bouton. Il n'est pas possible de laisser la brique lumineuse en marche.

Pour que Brother Eye tienne debout, il faut aussi s'appliquer à orienter les deux "pieds" de la chose correctement. C'est laborieux et vite agaçant. Un satellite en orbite n'a en principe pas besoin de pieds, mais un jeune fan qui joue sur le tapis de sa chambre se moque de ce type de considérations.

Pour dézinguer Brother Eye, LEGO nous livre un Batjet plutôt réussi. C'est simple, la finition n'est pas  exceptionnelle, mais la tradition est respectée : L'engin ressemble à peu près à une chauve-souris lorsqu'il est posé à plat.

Le cockpit est spacieux et bien équipé, il peut accueillir Batman qui devra cependant rester en position allongée pour pouvoir refermer la verrière et vous pouvez même personnaliser le look de l'engin à l'aide de la flopée de Bat-symboles couleur cuivre fournis dans un petit sachet à part.

L'engin est manipulable sans tout casser et il trouvera facilement sa place dans une Batcave. Précision importante, il n'y a aucun sticker dans cette boite, tout est tampographié. L'exploit méritait d'être souligné.

C'est évidemment du côté des minifigs que les collectionneurs regarderont pour juger de l'intérêt du set.

LEGO ne déçoit pas ici avec deux minifigs inédites très réussies : Batwoman et O.M.A.C. La minifig de Batman en version DC Renaissance est de son côté déjà apparue (sans cape pour cause de planeur/jetpack) dans une boite commercialisée cette année, le set 76097 Lex Luthor Mech Takedown (44.99 €).

Batwoman est presque parfaite si on oublie l'absence de bottes rouges. La tampographie du torse alterne entre impressions simples qui soulignent le côté athlétique du personnages et détails tout en finesse sur la ceinture rouge.

Tête blanche pour un effet convaincant à travers le masque qui intègre la chevelure rouge du personnage, l'effet est convaincant. La visière qui encadre le regard du personnage n'a en revanche pas grand intérêt, elle disparaît sous le masque.

O.M.A.C. est lui aussi vraiment très réussi. La tampographie est superbe, dommage que LEGO n'ait pas poussé le souci du détail jusqu'aux jambes de la minifig. La crête de punk bleue fait le job.

Il n'y a qu'un seul exemplaire de ce personnage dans cette boite et c'est dommage. On se consolera en se disant qu'il s'agit donc du Buddy Blank de 1974. Deux ou trois exemplaires auraient permis de donner un peu plus de consistance à l'armée de soldats contrôlés par Brother Eye dans l'arc Infinite Crisis.

Enfin, comme je l'indiquais plus haut, LEGO fournit un petit sachet contenant plusieurs Bat-symboles qui peuvent être utilisés pour personnaliser le Batjet ou éventuellement servir d'arme à Batwoman.
C'est toujours ça de pris.

Je dis oui parce que le set nous permet d'obtenir deux personnages vraiment inédits et juste pour ça. Le reste du contenu de la boite me laisse un peu indifférent, j'attendrai donc une promotion qui me permettra de m'offrir ce set aux alentours de 20 €.

Note : Le set présenté ici est comme d'habitude mis en jeu. Pour participer au tirage au sort, il vous suffit de poster un commentaire sur cet article avant le 25 décembre prochain à 23h59. Vous avez parfaitement le droit de ne pas être d'accord avec moi, ce n'est pas éliminatoire.

Mise à jour : Le gagnant a été tiré au sort et a été prévenu par email, son pseudo est indiqué ci-dessous. Sans réponse de sa part à ma demande de coordonnées sous 5 jours, un nouveau gagnant sera tiré au sort.

Jetons un rapide coup d'œil aux minifigs et autres figurines que le calendrier de l'Avent LEGO Star Wars 2018 (réf. LEGO 75213) nous a permis d'obtenir jusqu'ici.

Je vous fais grâce de tous les mini-machins à construire qui n'appellent pas de dissertations inutiles. Vous les assemblez, vous essayez de reconnaître ce dont il s'agit, vous les rangez au fond d'un tiroir et vous les oubliez.

Première minifig fournie dans la case N°2 : Rose Tico dans la version vue dans le set 75176 Resistance Transport Pod (39.99 €) commercialisé depuis 2017. Si vous n'aimez pas ce personnage et que vous avez boycotté le set 75176, vous en avez maintenant un exemplaire à moindres frais. Si au contraire vous adorez Rose Tico et que le set 75176 est déjà chez vous, vous disposez donc maintenant de deux exemplaires dans votre collection. C'est aussi simple que ça.

Au passage, il n'y a pas de quoi se gargariser sur la rareté toute relative de cette minifig. Ce n'est pas parce qu'une minifig n'apparaît que dans un seul set qu'elle peut être considérée comme "rare", surtout si cette boite est vendue à un tarif raisonnable.

Case N°5 : Une figurine du Bounty Hunter IG-88 dans une version déjà disponible dans les sets 75167 Bounty Hunter Speeder Bike Battle Pack (14.99 €) commercialisé depuis 2017 et 75222 Betrayal at Cloud City (349.99 €) lancé cette année. Bof.

Case N°8 : Un Battle Droid générique comme vous devez déjà en avoir des seaux dans vos tiroirs. Avec un blaster. On aurait pu espérer mieux qu'une figurine aussi basique et il aurait suffi de tampographier un grade ou un détail pour en faire une figurine unique et exclusive. Mais non.

Case N° 11 : Rowan Freemaker, déjà vu dans le set 75185 Tracker I (76.99 €) commercialisé depuis 2017. Ce personnage apparaît dans la série animée LEGO Star Wars : The Freemaker Adventures. Beaucoup d'entre vous n'ont sans doute jamais regardé cette publicité déguisée en série animée (ou l'inverse) sans grand intérêt. C'était pour les plus jeunes. Offrez la minifig à un jeune fan de l'univers Star Wars, en retour il vous expliquera qui est Rowan.

Case N°15 : Un Death Trooper déjà disponible en deux exemplaires dans le set 75165 Imperial Trooper Battle Pack (14.99 €) commercialisé en 2017. Si vous êtes fan du film Rogue One : A Star Wars Story et que vous aimez accumuler les Troopers en tous genres, vous avez sans doute déjà investi dans plusieurs exemplaires du Battle Pack en question mais grâce à ce calendrier de l'Avent, vous avez maintenant un Death Trooper de plus.

En résumé, rien d'exclusif ni de très palpitant pour l'instant dans ce calendrier de l'Avent 2018 qui est d'ailleurs vendu actuellement 23.09 € au lieu de 32.99 € sur le Shop LEGO.

Maintenant que tout le monde a eu le temps de digérer l'annonce du nouveau Modular 2019, le set LEGO Creator Expert 10264 Corner Garage (189.99  €), on peut rapidement reparler de ce bâtiment qui viendra se coller au Downtown Diner du set 10260 pour un quartier à l'ambiance années 50.

Petit garage de quartier avec une unique pompe à essence, cabinet vétérinaire à l'étage et appartement au dessus avec accès direct au toit, sur le papier ce set offre des espaces variés avec des services qui seront bienvenus dans votre ville LEGO.

Si vous collectionnez les Modulars, vous n'allez de toute façon pas hésiter très longtemps, il vous faudra aussi celui-ci. Si vous n'en avez aucun, il n'est pas certain que ce set soit la meilleure option pour débuter.

Je note tout d'abord que le bâtiment n'occupe en fait qu'une grosse moitié de la plaque de base sur laquelle il est installé en raison de la présence de la station-service et du auvent qui abrite la pompe à essence. C'est aussi un ensemble à angle entrant qui constitue un coin de rue et peut donc prendre place dans un coin d'étagère accolé aux murs sur deux côtés. Il n'y a de toute façon pas grand chose à voir derrière la construction, comme c'est souvent le cas sur les Modulars.

Si vous souhaitez jouer avec le pont élévateur du garage, pensez à laisser un peu d'espace derrière le set pour pouvoir accéder au mécanisme qui permet de lever et descendre la chose. il suffit de tirer sur l'élément bleu et noir visible sur la photo ci-dessus pour activer cette fonction. Rien de super excitant, mais pour épater encore un peu plus vos amis de passage, vous pourrez toujours laisser un véhicule à demeure dans le garage avec le pont levé et le rideau remonté.

C'est une constante de la gamme Modulars, la phase de construction alterne entre séquences réellement créatives et empilage de briques pour les murs du bâtiment. On ne s'ennuie pas et on découvre au passage quelques astuces qui seront peut-être utiles un jour comme les corniches ou les verrières des étages supérieurs à base de pare-brises bleus. Lors de l'assemblage des deux modules supérieurs, difficile de ne pas avoir une sensation de déjà-vu au fil des pages, la structure extérieure des deux niveaux étant quasiment identique d'un étage à l'autre.

Les sachets du set étant numérotés, il est possible de partager l'assemblage à plusieurs à condition de disposer du livret d'instructions au format numérique (à télécharger à cette adresse dès que le PDF sera en ligne) en plus de celui fourni dans la boite. Chacun peut ainsi assembler une section au cours d'une activité familiale et conviviale.

L'ensemble du set ne sert finalement que de prétexte à installer un garage au rez-de-chaussée, avec sa station service et son petit atelier. C'est vraiment un minuscule garage de quartier mais le designer a tout de même réussi à y installer un pont élévateur, un démonte-pneus, une console à outils et un comptoir sur lequel se trouve la caisse enregistreuse. Tout est un peu entassé à l'intérieur, mais c'est toujours comme ça avec les Modulars et celui-ci est loin d'être le pire de la gamme au niveau de l'encombrement.

L'escalier qui permet d'accéder au cabinet du vétérinaire situé au premier étage, depuis la petite porte bleue avec sa poignée en forme de patte, traverse simplement l'atelier sans aucune cloison de séparation. Pour se rendre dans l'appartement du deuxième étage il faut aussi traverser la salle d'attente du cabinet du véto et il n'y a pas de porte (ou de trappe) entre les deux étages. Ceux qui ne trouveront rien à redire se persuaderont que le véto est le frère du mécano et que c'est lui qui habite au dessus avec son ex-beau-frère. Les autres devront faire avec ou poser du placo.

Le garage est tenu par Jo, comme l'indique l'enseigne. Il est assisté par un personnage féminin au visage barbouillé qui doit être sa fille. Ou sa nièce. Ou sa belle-fille. Ou qui vous voulez.

Au passage, on peut se demander si le choix de la combinaison garage / véto / appartement est le plus judicieux. Le fait de devoir passer par l'atelier pour se rendre au premier étage aurait pu inciter le designer à installer le bureau du patron en haut et déplacer le cabinet du véto au deuxième étage. Mais dans ce cas, il aurait de toute façon été nécessaire de passer par les bureaux pour aller chez le véto. Raté, ce système d'escaliers est vraiment mal conçu.

L'accès à l'atelier est fermé par un rideau coulissant qui peut être remonté via la molette placée sur le mur extérieur. Le mécanisme est simple mais très ingénieux et la molette se fait suffisamment discrète pour ne pas défigurer la construction.

Les éléments du volet roulant sont glissés dans une rainure qui sert de guide et empêche les déraillements. Comme tout le monde, vous passerez cinq minutes à faire monter et descendre le rideau. C'est amusant et ça marche à tous les coups si vous ne vous êtes pas trompé durant l'assemblage du mécanisme.

Si le sol est recouvert de Tiles sur la partie extérieure de la construction, l'intérieur des différents espaces est laissé tel quel par le designer. Vous me direz que ça ne change pas grand chose puisque la plupart des fans qui vont acquérir cette boite se contenteront de l'exposer sur une étagère et qu'on ne verra pas vraiment ce qui se passe à l'intérieur. Et vous aurez raison. Mais c'est moche en raison de l'échelle des surfaces et des meubles. Les tenons semblent énormes et c'est dommage.

De nombreux meubles et autres éléments de décoration sont présents et certains d'entre eux sont même très réussis. Ce set n'atteint pas le niveau de finition d'autres références de la même gamme mais c'est tout de même très honnête si on tient compte de l'espace intérieur disponible.

Chez le vétérinaire, en plus de l'aquarium encastré dans le mur, on obtient quelques animaux et toute une série d'instruments médicaux. C'est dans le thème et si vous aimez les techniques qui permettent de reproduire des trucs avec un nombre limité de pièces, vous serez servis.

Je n'ai pas résisté à l'envie de sortir les toilettes de la petite pièce en coin du studio du deuxième. Je précise tout de même que la chasse d'eau n'est pas fixée au tuyau blanc sur lequel elle repose, elle est en fait directement fixée au mur de l'appartement. Sur la photo ci-dessous, elle tient en équilibre sur le mat blanc.

Bizarrement, le studio du deuxième étage dispose de toilettes dans un coin de la pièce mais pas d'une salle de bains, même compacte. Le lit installé près de la verrière me laisse également plutôt perplexe : on dirait plus un lit d'hôpital qu'autre chose. Le reste du mobilier est plutôt réussi, toujours avec cette connotation années 50. Mention spéciale pour les robinets, bleu pour l'eau froide, rouge pour l'eau chaude qui me rappellent des souvenirs de jeunesse.

La terrasse du toit est elle aussi conçue avec tenons apparents. Dommage pour la finition de cet espace qui est lui bien visible de l'extérieur. Un sol recouvert de Tiles grises avec quelques notes de vert foncé et de marron pour symboliser la dégradation du revêtement avec le temps aurait vraiment été le bienvenu.

Je n'ai rien contre les tenons, mais quand il s'agit d'une maquette détaillée destinée principalement à l'exposition, je préfère ne pas en voir trop. Au rayon des choses que j'aurais aimé obtenir ici : Un réservoir d'eau cylindrique posé sur le toit.

Comme avec la limousine du set 10260 Downtown Diner, LEGO fournit ici un véhicule, histoire d'animer un peu les rues de la ville. La dépanneuse est réussie, elle est dans l'esprit années 50 de la boite et elle trouvera sa place dans tous les contextes citadins.  Les portières s'ouvrent, le bras de remorquage est monté ou descendu via la molette placée à l'arrière, c'est fonctionnel. LEGO aurait pu se fendre d'une tampographie sur les portières reprenant le logo de l'enseigne du garage.

LEGO fournit aussi un scooter en Medium Azure et son pilote qui reprend le torse déjà vu dans le set LEGO CITY 60202 People Pack : Outdoor Adventures. Pas essentiel dans cette boite, mais puisque c'est là...

Un second véhicule à dépanner et à mettre sur le pont élévateur aurait été le bienvenu histoire d'assurer une jouabilité maximale au déballage sans tabler sur le fait que les fans ont déjà acheté le set 10260 et disposent donc de la limousine rose qui est d'ailleurs mise en scène au dos de la boite de ce nouveau set.

Je sais que de nombreux fans considèrent que les pièces allouées à ces véhicules "pénalisent" le niveau de détail du set en cannibalisant l'inventaire. Mais si LEGO me vend un garage avec pont élévateur, j'aimerais bien pouvoir l'utiliser pour soulever autre chose que la dépanneuse...

Vous le savez déjà, il n'y a pas de stickers dans cette boite et toutes les enseignes sont tampographiées. La marque Octan s'affiche sur la pompe à essence, soutenue par l'utilisation des couleurs habituelles de l'entreprise fictive sur les murs du garage, le véto dispose d'une enseigne qui fait référence à l'univers d'Indiana Jones et l'enseigne du garage de Jo inclut un slogan rigolo sous le demi-pneu. Ces petits détails ne font pas tout, mais ce sont des finitions généralement très appréciées des fans.

En résumé, on aime ou on aime pas, chacun ses goûts. J'aime la thématique station service et la couleur Dark Orange utilisée pour les murs des étages. J'aime un peu moins le manque de finition dans le cabinet du véto et dans l'appartement, LEGO nous avait habitué à mieux.

Le sacrifice de près de la moitié de la surface disponible ne me gêne pas plus que ça, c'était le prix à payer pour proposer quelque chose de vraiment original avec la pompe à essence et le passage couvert par un auvent.

Le véhicule fourni est réussi, la dotation en minifigs est sans surprise mais suffisante. 189.99 €, c'est un peu cher, il convient donc à mon avis d'attendre au moins un doublement des points VIP ou une promo pour investir dans ce nouvel élément du quartier vintage de LEGOville.

Note : Le set présenté ici est comme d'habitude mis en jeu. Pour participer au tirage au sort, il vous suffit de poster un commentaire sur cet article avant le 15 décembre prochain à 23h59. Vous avez parfaitement le droit de ne pas être d'accord avec moi, ce n'est pas éliminatoire.

Mise à jour : Le gagnant a été tiré au sort et a été prévenu par email, son pseudo est indiqué ci-dessous. Sans réponse de sa part à ma demande de coordonnées sous 5 jours, un nouveau gagnant sera tiré au sort.

Le set étant déjà disponible chez Amazon et actuellement en précommande chez LEGO avec livraison à partir du 1er décembre, il est donc temps de jeter un rapide coup d'œil sur la référence LEGO Star Wars 75251 Darth Vader's Castle (1060 pièces - 129.99 €).

Cette boite reproduit la forteresse de Darth Vader sur la planète Mustafar, une inquiétante construction bâtie sur une ancienne grotte Sith qui fait une brève apparition dans le film Rogue One : A Star Wars Story et qui est également mise en scène dans quelques comics.

À noter que le set est aussi et surtout un outil promotionnel inspiré de Star Wars : Secrets of the Empire, une nouvelle expérience Star Wars en réalité virtuelle développée par ILMxLAB qui sera accessible dans certains cinémas, parcs de loisirs et hôtels à travers le monde dès la fin de l'année.

Ce qui fait tout le charme de cette boite, c'est à mon avis la double échelle du diapason géant d'une quarantaine de centimètres de haut avec d'un côté une reproduction compacte mais visuellement convaincante de la construction et de l'autre une maison de poupée comme LEGO sait si bien les faire avec ses espaces trop étroits pour vraiment en tirer profit. Chaque fan y trouvera son compte selon ce qu'il attend de cette boite.

La face avant de la forteresse fera vraiment illusion sur une étagère, comme posée sur un rocher et avec la coulée de lave qui en traverse les fondations. Ce n'est pas aussi majestueux que la construction vue dans le film, mais c'est plutôt réussi et ça nous change des playsets un peu pauvres en décors.

De l'autre côté de ce décor de cinéma, LEGO a entassé tout ce qui de près ou de loin peut faire référence à Darth Vader et à sa forteresse avec au passage quelques libertés créatives comme l'intégration d'une chambre de méditation au 2ème étage...

Sous la forteresse, Vader dispose même d'un hangar dans lequel vient se glisser le Tie Advanced Fighter fourni. Ce hangar est aussi utile pour le rangement de l'ensemble même s'il manque vraiment une plaque de base pour faciliter le déplacement de la construction.

Question jouabilité, c'est compliqué. Il faut faire preuve de patience et d'habileté pour réussir à placer correctement Darth Vader dans sa chambre de méditation ou dans le Bacta Tank. Ce dernier est heureusement amovible ce qui facilite la mise en place de la minifig dans la cuve bleue. Plus radical si vous avez de gros doigts, il suffit de retirer l'un des panneaux latéraux pour se donner un peu plus d'espace et s'amuser à reproduire quelques scènes.

Il n'y a pas de réelles fonctionnalités dans cette boite, à part le Stud-Shooter placé tout en haut de la forteresse et les deux trappes cachées dans les profondeurs qui révèlent un Saber Crystal et un manche de sabre laser.

La plateforme placée en haut de la forteresse sur laquelle Vader et Krennic échangent quelques mots dans Rogue One se résume ici à une petite plaque ronde sur laquelle on colle un gros sticker. C'est une représentation très "symbolique" des lieux, mais on fera avec.

Le Tie Advanced Fighter fourni est une version Chibi du vaisseau dans lequel Darth Vader est un peu à l'étroit et qui rappellera des souvenirs à ceux qui possèdent déjà les versions vues dans les sets 10188 Death Star (2008) et 75159 Death Star (2016).

Le vaisseau est à l'échelle de rien, il est juste conçu pour rentrer dans le hangar placé sous la forteresse avant que Darth Vader n'empreinte nonchalamment l'escalier extérieur pour se rendre dans ses quartiers.

Du côté de l'assortiment de minifigs fournies, c'est plutôt correct même si j'aurais apprécié la présence d'Orson Krennic ou de Vaneé, le serviteur de Darth Vader vu dans Rogue One. Mais on fera avec ce que LEGO nous donne ici : Un peu d'inédit, quelques minifigs déjà vues ailleurs, c'est équilibré.

Les deux Royal Guards fournis ici sont loin d'être inédits, la gamme LEGO Star Wars nous a déjà permis d'en accumuler une certaine quantité notamment via le petit set 75034 Death Star Troopers (2014). La cape qui habille ces deux minifigs est en deux couleurs avec un rouge plus foncé d'un côté et un rouge vif de l'autre, comme c'était déjà le cas dans le set 75159 Death Star.

Au déballage, on se demande un peu ce que vient faire l'Imperial Transport Pilot dans cette boite. C'est du côté de l'expérience VR Star Wars : Secrets of the Empire qu'il faut chercher pour trouver la trace d'Athex, un espion rebelle déguisé en pilote impérial dont la carrière s'achève sur Mustafar. Pourquoi pas, même si ce personnage restera anecdotique aux yeux de nombreux fans.

Pour ceux qui se poseraient la question, le casque du personnage est basé sur le même moule que celui des deux Hovertank Pilots dans le set 75152 Imperial Assault Hovertank (2016) basé sur le film Rogue One : A Star Wars Story.

Darth Vader est ici livré dans deux versions :  Dans sa tenue habituelle déjà vue dans le set 75093 Death Star Final Duel (2015) et dans une version "Bacta Tank" avec respirateur dont la tampographie est vraiment très détaillée. C'est la minifig-star de cette boite.

J'oubliais. Palpatine fait une apparition dans ce set sous la forme d'une statuette représentant l'hologramme qui complote avec Darth Vader.

Pour faire simple, je pense que cette boite a de beaux arguments à faire valoir malgré le côté fourre-tout de l'intérieur du playset. Il s'agit là d'un produit inédit, travaillé et original qui explore un peu plus l'univers de Darth Vader et rien que pour ça je dis oui.

À 129.99 €, c'est à mon avis toutefois un peu cher, surtout avec un assortiment de minifigs un peu faible. Amazon a déjà cassé le prix de ce set à 89.90 € durant le Black Friday (et le fera à nouveau régulièrement...) ce qui le rend tout de suite plus attractif à condition de faire preuve de patience.

Note : Le set présenté ici est comme d'habitude mis en jeu. Pour participer au tirage au sort, il vous suffit de poster un commentaire sur cet article avant le 9 décembre prochain à 23h59. Vous avez parfaitement le droit de ne pas être d'accord avec moi, ce n'est pas éliminatoire.

Mise à jour : Le gagnant a été tiré au sort et a été prévenu par email, son pseudo est indiqué ci-dessous. Sans réponse de sa part à ma demande de coordonnées sous 5 jours, un nouveau gagnant sera tiré au sort.

On s'intéresse aujourd'hui rapidement au set LEGO Creator Expert 10268 Vestas Wind Turbine (826 pièces) qui pour la modique somme de 179.99 € vous permet de rejoindre dès le 23 novembre 2018 les 17000 employés de la marque Vestas qui s'étaient vu offrir en 2008 cet imposant objet publicitaire portant la référence 4999.

En effet, à quelques détails près, ces deux sets sont identiques et celui de 2008 était gratuit sauf pour ceux qui acceptaient de le racheter aux alentours de 400 € à des employés peu sensibles aux joies de la construction à base de briques en plastique.

On peut d'ailleurs se demander si cette boite mérite vraiment sa place dans la gamme LEGO Creator Expert, avec ses 826 pièces, ses techniques de construction d'un autre âge et sa finition un peu bâclée. LEGO aurait pu lancer une gamme intitulée "Legacy" pour ces rééditions de sets, comme c'est le cas dans la gamme LEGO Ninjago 2019, histoire de classer ces boites dans une série hommage sans autres prétentions.

Autant vous le dire tout de suite, cette éolienne d'un mètre de haut ne produit pas d'électricité. Au contraire, elle en consomme. C'est paradoxal mais c'est comme ça. Pour brasser un peu d'air, LEGO fournit un ensemble d'éléments Power Functions qu'il faudra évidemment alimenter avec une demi-douzaines de piles. Les câbles sont plutôt bien dissimulés dans le socle et dans le pilier de l'éolienne. L'ensemble fait illusion.

La mauvaise idée : utiliser les LEDs fournies pour éclairer l'entrée de la cabane plutôt que pour reproduire le balisage lumineux placé au sommet des vraies éoliennes... L'effet aurait été autrement plus intéressant, surtout pour les amateurs de dioramas. Le designer LEGO a préféré proposer une solution qui met en avant très simplement la production d'électricité par l'éolienne. C'est logique et compréhensible, tout le set est un pamphlet écologique auquel viennent contribuer les quelques sapins à base de bio-polyéthylène inclus.

Ces trois sapins ont d'ailleurs créé la confusion auprès de certains médias qui ont affirmé à tort que LEGO produit ici un set dont toutes les pièces sont en bio-polyéthylène fabriqué à partir de la distillation de la canne à sucre. Il n'en est rien.

Le détail qui me choque ici, c'est la présence d'une habitation juste au pied de l'éolienne. C'est évidemment totalement incohérent mais on fera avec car il fallait bien nous montrer ce qu'on fait de l'électricité produite par ce type d'installation. Réédition oblige, on a droit ici à cette cabane digne d'un set des années 70 qui n'est pas vraiment du niveau de ce qu'on peut attendre chez LEGO en 2018.

On peut y voir un hommage aux premières constructions LEGO mais je considère quand même que le fabricant aurait pu faire l'effort d'actualiser la version précédente pour la rendre compatible esthétiquement avec les autres sets LEGO Creator du moment.

Ce set est, comme la référence 4999, un objet publicitaire, pour la marque Vestas dont le logo apparaît sur la boite, sur l'éolienne, sur le van de maintenance et même en très gros sur le torse des deux employés. Et c'est sans compter toute la promo pour la marque distillée au fil des pages du livret d'instructions.

Je l'ai déjà dit, mais j'aurais préféré un produit aux couleurs de la marque (fictive) Octan. LEGO aurait dans ce cas pu se prévaloir de faire entrer ses propres marques dans une ère où le respect de l'environnement compte un peu plus qu'auparavant.

Les minifigs des deux employés de la société Vestas sont elles aussi de simples objets publicitaires. Aucun effort n'a été fait sur le torse et les jambes, LEGO se contenant de tampographier un énorme V bleu sur chacun des personnages, sans doute pour rendre hommage aux stickers du set 4999.

Autre point de détail qui me chiffonne, l'extrême souplesse de la plaque de base verte fournie. Il serait temps que LEGO commercialise des plaques un peu plus rigides, quitte à ce qu'elles soient un peu plus épaisses, pour permettre le déplacement du contenu qu'elles supportent de manière plus aisée. Au passage, si vous ne le saviez pas, les plaques de base ne sont pas sont fabriquées directement par LEGO  mais par un sous-traitant autrichien, la société Greiner qui dispose d'usines à peu près partout où LEGO est implanté.

Bref, la seule vraie bonne nouvelle ici, c'est que LEGO démontre une fois de plus qu'aucun set n'est vraiment à l'abri d'une réédition et qu'avec un peu de patience, il est possible de s'offrir quelques références passées à un tarif plus raisonnable que sur le marché secondaire. Malheureusement, je reste persuadé que de nombreux fans auraient préféré obtenir une version revisitée de cette boite plutôt qu'une simple réédition.

En résumé, si vous aimez les sets au look un peu vintage, vous trouverez votre bonheur ici et pour deux fois moins cher que sur le marché secondaire. Sinon, vous pouvez passer votre chemin, ce set est à mon avis un encombrant (et bruyant) produit publicitaire payant qui est bien loin de mettre en avant tout le savoir-faire de la marque.

Note : Le set présenté ici est comme d'habitude mis en jeu. Pour participer au tirage au sort, il vous suffit de poster un commentaire sur cet article avant le 2 décembre prochain à 23h59. Vous avez parfaitement le droit de ne pas être d'accord avec moi, ce n'est pas éliminatoire.

Mise à jour : Le gagnant a été tiré au sort et a été prévenu par email, son pseudo est indiqué ci-dessous. Sans réponse de sa part à ma demande de coordonnées sous 5 jours, un nouveau gagnant sera tiré au sort.