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On jette aujourd'hui un rapide coup d'œil au set LEGO DC Comics 76137 Batman vs. The Riddler Robbery, une toute petite boite estampillée 4+ avec ses 59 pièces, ses deux minifigs et son prix public conseillé fixé à 9.99 €.
Le set est pensé pour être assemblé par les plus jeunes des fans du justicier de Gotham City et le challenge de construction est donc ici vraiment très limité avec une Batmobile un peu dans l'esprit Mighty Micros et un distributeur de billets très sommaire.
Le contenu du set est plutôt équilibré avec deux personnages en opposition, un véhicule et de quoi organiser une vraie course-poursuite entre le Riddler sur son skateboard et Batman au volant de son engin. Même pour 9.99 €, il y a de quoi vraiment s'amuser et ça mérite d'être souligné.
La Batmobile est assemblée très rapidement et la base du véhicule permettra aux plus jeunes de disposer d'un châssis de départ pour créer d'autres engins. Le principe est intéressant même si je me demande qui sont réellement ces enfants de cinq ou six ans déjà fans de Batman et de son univers un peu sombre...
Le livret d'instructions est comme d'habitude adapté aux très jeunes fans de LEGO avec une simplification avancée des différentes étapes d'assemblage. En scannant le QR Code placé sur la couverture du livret, il est également possible d'accéder à une version électronique de ces instructions. Il ne s'agit pas d'instructions interactives, c'est simplement la version PDF du livret qui est affichée dans l'application LEGO Life. Pratique quand la version papier a déjà fini découpée ou froissée dans un coin.
Pas de stickers à coller dans cette boite, le logo placé à l'avant de la Batmobile est tampographié, comme l'écran du distributeur de billets. Ce dernier peut être retiré de son emplacement pour simuler l'explosion de la dynamite installée par le Riddler. Deux billets de 100 sont fournis.
Du côté des deux minifigs livrées dans cette boite, on retiendra que le torse et la tête de Batman sont les éléments déjà vus dans une bonne douzaine de boites commercialisées depuis 2012, que la cape sans pli au niveau du cou et avec un seul trou est un peu plus rare et qu'en marge des deux sets 4+ commercialisés cette année, elle n'apparaissait jusqu'ici que dans le set Juniors 10753 The Joker Batcave Attack (2018).
La minifig du Riddler livrée ici est identique à celle déjà vue dans le set 76120 Batwing and The Riddler Heist vendu 54.99 €, vous avez donc ici une occasion de l'ajouter à votre collection à moindres frais. Le personnage est livré avec un skateboard qui lui permet de prendre la fuite avec son butin. La planche violette est celle déjà vue notamment dans le set LEGO IDEAS 21103 Back to the Future Time Machine (2013) et dans le set TMNT 79105 Baxter Robot Rampage (2013).
Bref, ce set destiné aux plus jeunes offre de quoi s'amuser un peu pour moins de 10 € et il ne faut pas en attendre plus. La possibilité d'obtenir le Riddler dans une boite moins chère que celle dans laquelle il apparaît également est un vrai plus pour les collectionneurs qui n'ont que faire du reste du contenu du set.
Note : Le set présenté ici, fourni par LEGO, est comme d'habitude mis en jeu. Pour participer au tirage au sort, il vous suffit de poster un commentaire (évitez les "Je participe, je tente, etc..." soyez un peu plus constructifs) sur cet article avant le 3 octobre 2019 prochain à 23h59. Vous avez parfaitement le droit de ne pas être d'accord avec moi, ce n'est pas éliminatoire.
Mise à jour : Le gagnant a été tiré au sort et a été prévenu par email, son pseudo est indiqué ci-dessous. Sans réponse de sa part à ma demande de coordonnées sous 5 jours, un nouveau gagnant sera tiré au sort.
Antho - Commentaire posté le 25/09/2019 à 14h22 |
On s'intéresse aujourd'hui rapidement au set LEGO Creator Expert 10267 Gingerbread House, une boite qui rejoint la longue liste des sets qui forment le Winter Village à la sauce LEGO. Esprit festif, toits enneigés, sapin de Noël et cadeaux divers et variés, cette nouvelle boite de 1477 pièces vendue 94.99 € est dans le thème.
Puisqu'il s'agit d'un set de la gamme Creator Expert, le set fait évidemment la part belle aux techniques de construction élaborées et aux détails de finition qui sont habituellement absents des sets considérés comme plus lambdas.
Sans trop en dévoiler pour que ceux qui dépenseront leur argent dans ce set profitent des nombreuses techniques mises en œuvre ici, il y a de quoi s'amuser et apprendre au passage à combiner quelques pièces pour obtenir un effet original. La jonction du sommet des toits, les fenêtres habillées de briques pailletées ou la baignoire du premier étage sont parmi les nombreux éléments qui font bon usage de ces techniques que les non-MOCeurs n'ont pas toujours l'habitude de rencontrer, sauf à être fan des sets de type Modulars.
Le modèle final ne mesurant que 26 cm de large, 21 cm de haut et 13 cm de profondeur, vous aurez compris que les 1477 pièces sont pour la plupart de petits éléments qui interviennent dans la construction de la maison et des différents accessoires qui l'accompagnent. Passer de l'imposant Imperial Star Destroyer du set 75252 que je viens tout juste de finir de démonter et de remballer pour le futur gagnant à ce set a eu quelque chose de reposant. Ici, tout est dans les détails et on ne s'ennuie pas.
On passe rapidement sur les mini-machins qui accompagnent la maison et les personnages dans cette boite : encore un mini sapin de Noël ici surmonté d'une étoile à base de diamants déjà vu dans d'autres couleurs au sein de la gamme Elves, quelques cadeaux, un cheval à bascule, un landau, une souffleuse à neige et quelques jouets. Ces éléments trouveront facilement leur place dans vos dioramas, c'est toujours ça de pris.
Pas de processus inhabituel au niveau de la construction de la maison en pain d'épices, on monte du bas vers le haut. Un peu de carrelage, quelques bonbons, la cheminée, le fauteuil du salon, les meubles, tout s'enchaîne pour finir par la pose des différents panneaux du toit. À la différence d'une habitation classique, ici certains des meubles ont été réimaginés en version sucrerie et c'est très réussi. Le lit en chocolat blanc, la lampe de chevet en barbe à papa et les poignées de tiroirs à base de bonbons ou de gâteaux font leur petit effet.
Parmi les nouvelles pièces disponibles dans cette boite, on retiendra les lingots de couleur Tan qui habillent le lit du premier étage et les briques 1x1 à paillettes de couleur violette utilisées pour les fenêtres de la construction. La version rose de ces briques, également présente dans cette boite, a fait les beaux jours de la gamme Belville dans les années 2000 et une apparition dans le calendrier de l'Avent LEGO Friends en 2012.
Cette demi-maison est avant tout un playset, avec son côté ouvert qui permet de profiter des différentes pièces et de leurs aménagements. Encore une fois, on pourrait débattre de l'intérêt de nous fournir une demi-construction alors que le modèle est plutôt destiné à trôner au milieu d'un village hivernal ressorti des cartons à l'occasion des fêtes de fin d'année, mais je trouve que la maison reste ici suffisamment "fermée" pour pouvoir être exposée sous certains angles.
Le set intègre une brique lumineuse qui permet d'éclairer l'âtre de la cheminée à condition de tenir le doigt appuyé sur la fumée qui sort du conduit sur le toit. Comme d'habitude, il n'est pas possible de laisser la cheminée allumée en permanence, sauf à bricoler la construction, et c'est dommage.
Cette cheminée est d'ailleurs un peu étrange : elle est ouverte à la fois sur l'intérieur de la maison et sur l'extérieur. C'est totalement fantaisiste, mais ça permet de profiter de l'éclairage intégré des deux côtés de la construction.
Dans la description officielle du produit, LEGO nous annonce trois figurines. C'est à mon avis un peu exagéré, le bébé est une simple tranche de pain d'épices incarnée par une tampographie sur une Tile. LEGO rate à mon avis ici l'occasion de nous fournir un bébé en Medium Dark Flesh composé des éléments que nous avons déjà obtenu par exemple dans les sets 60134 Fun in the Park City People Pack et 10255 Assembly Square.
Les deux vraies figurines livrées dans cette boite sont très réussies. Leur torse reprend le design déjà utilisé pour les autres personnages du même type en y ajoutant des boutons rouges pour le côté festif. En revanche, pas de tampographie sur les jambes des deux personnages comme sur la figurine de la 11ème série de personnages à collectionner lancée en 2013 (71022) ou celle du mini-set promotionnel 5005156 Gingerbread Man offert en 2016.
Le personnage féminin a cependant bénéficié d'un soin particulier avec une jupe décorée et un insert rose entre les deux tranches de pain d'épices de la tête. L'un dans l'autre, on s'y retrouve. Le bébé tout plat est accompagné de son biberon, un accessoire déjà vu dans de nombreux sets de la gamme LEGO Friends.
Bref, ce set devrait à mon avis rapidement devenir un incontournable de tout Winter Village qui se respecte. Il est vraiment dans le thème, son assemblage est l'occasion de découvrir quelques techniques originales et et cette jolie maison en pain d'épices remplie de sucreries est un régal pour les yeux.
En bonus, LEGO fournit une très grosse poignée de 70 Spare Parts, ces pièces supplémentaires qui vous restent sur les bras alors que vous avez fini d'assembler la construction et que vous commencez à vous demander où vous avez oublié quelques chose...
Pour ceux qui se poseraient la question, il n'y a que trois stickers dans cette boite : la photo de famille au dessus de la cheminée, le paillasson et le panneau indicateur Candy Lane fixé sur l'un des deux sucres d'orge.
Je dis oui, même si un "vrai" bébé aurait été le bienvenu.
LE SET 10267 GINGERBREAD HOUSE SUR LE SHOP LEGO >>
LE SET SUR LE SHOP BELGE >> LE SET SUR LE SHOP SUISSE >>
Note : Le set présenté ici, fourni par LEGO, est comme d'habitude mis en jeu. Pour participer au tirage au sort, il vous suffit de poster un commentaire (évitez les "Je participe, je tente, etc..." soyez un peu plus constructifs) sur cet article avant le 30 septembre 2019 prochain à 23h59. Vous avez parfaitement le droit de ne pas être d'accord avec moi, ce n'est pas éliminatoire.
Mise à jour : Le gagnant a été tiré au sort et a été prévenu par email, son pseudo est indiqué ci-dessous. Sans réponse de sa part à ma demande de coordonnées sous 5 jours, un nouveau gagnant sera tiré au sort.
Chriss - Commentaire posté le 24/09/2019 à 04h23 |
À quelques heures du lancement de cette grosse boite, voici la deuxième partie du test du set LEGO Star Wars 75252 UCS Imperial Star Destroyer, qui prend maintenant forme avec l'ajout des différents ensembles qui forment la coque du vaisseau.
Le modèle est presque "modulaire", avec des sous-ensembles à monter sur le coin d'une table avant de les mettre en place sur la structure principale. C'est pratique, on peut laisser le châssis de côté et s'occuper devant la TV sans devoir encombrer la table du salon avec cette grosse maquette d'1.10 m de long et de 66cm de large en cours de construction.
Autant vous le dire tout de suite, la poignée qui me semblait judicieusement placée pour soulever le modèle s'avère en fait plutôt mal positionnée lorsqu'il s'agit de soulever le produit final. Le centre de gravité du vaisseau est situé plus à l'arrière et la poignée seule ne suffit plus. Il faut soutenir le vaisseau par l'avant pour éviter la catastrophe, c'est d'ailleurs indiqué dans le livret d'instructions. Vous perdrez probablement quelques pièces 1x2 au passage, pensez à vérifier derrière vous lorsque vous déplacerez le Devastator.
En revanche, l'accès à l'espace intérieur a été très bien pensé : il suffit simplement de retirer deux des modules qui sont maintenus par deux pins Technic pour accéder aux entrailles du Devastator.
Lorsque vous en aurez terminé avec ce modèle, vous réaliserez qu'il est démontable par blocs sans devoir ressortir les instructions pour tout remonter. Pratique pour ceux qui envisageront de le ranger sous la pression des autres habitants de la maison ou de l'emmener sur leur prochain exposition.
Il fallait s'y attendre, le designer a certainement fait de son mieux pour ajuster les différents modules entre eux mais il reste beaucoup d'espaces vides. Ces différents modules étant eux aussi parsemés de pièces colorés, sous certains angles, le vaisseau laisse apparaître plusieurs de ces éléments de couleur. Ce n'est pas gênant si la maquette trône à bonne distance sur une étagère, on ne remarque ces touches de couleur qu'en s'approchant vraiment du modèle.
La finition des ponts supérieurs du vaisseau est très correcte avec de nombreux détails incarnés par ces petites pièces (greebs) parfois détournées de leur utilisation principale. La structure des paires de modules est identique avec un effet miroir mais la finition de chaque sous-élément varie légèrement d'un bloc à l'autre.
C'est en finissant d'assembler le set qu'on se rend compte que le vaisseau aurait sans doute mérité quelques touches de gris foncé sur sa coque extérieure. En l'état, c'est un peu triste et ça manque de relief. Le bandeau latéral qui sépare les éléments de coque aurait bénéficié de cette alternance de couleurs plus ou moins foncées, tout comme les canons et la face avant des différents ponts supérieurs.
LEGO a su nous vendre le set avec des visuels officiels savamment mis en scène avec couleurs saturées et jeu d'ombres, mais on ne retrouve rien de tout ça sur le produit final sans mettre en place l'éclairage adéquat sur le lieu d'exposition.
Je mentionne à nouveau cette impression que j'ai eu dès les premières heures de montage au sujet des plaques 16x6 qui me semblaient légèrement voilées. Certaines se décrochent progressivement des tenons sur lesquels elles sont emboitées et il faut taper littéralement du poing pour tout remettre en place.
La jonction entre les panneaux du fuselage est assez approximative. La barre Technic grise qui se trouve à l'avant en bout de châssis a pour objectif d'essayer de "boucher" visuellement l'espace qui circule jusqu'au ponts supérieurs. C'est partiellement le cas sur le plan de l'uniformité des couleurs, mais ça ne remplit pas les espaces.
Je sais qu'on parle ici d'un produit LEGO et pas d'une maquette à coller, mais cette rainure vide est un peu disgracieuse. le designer a bien essayé de boucher la partie supérieure de cet espace avec quelques pièces mais ça ne suffit pas pour faire complètement disparaître la séparation entre les plaques du fuselage.
Globalement, le modèle s'avère très fragile et difficile à manipuler. Il n'a évidemment pas vocation à servir de playset et il n'y a rien à voir à l'intérieur mais cette fragilité me semble quand même excessive pour un modèle haut de gamme.
En parlant de l'intérieur, cette maquette dispose de suffisamment de volume interne disponible pour y installer un mini poste de commandement, même symbolique qui aurait fait écho aux deux minifigs fournies. Le Millennium Falcon du set 75192 disposait de quelques espaces internes vaguement "jouables", c'était suffisant pour satisfaire de nombreux fans.
L'arrière du vaisseau me semble plutôt réussi et le designer a fait de son mieux pour respecter les différents angles du modèle de référence. Les réacteurs sont convaincants et il ne manque qu'un éclairage pour les mettre vraiment en valeur. Les pièces qui dépassent tout autour de l'arrière de la coque ont tendance à se décrocher lors des manipulations, soyez vigilants.
Le micro Tantive IV fourni est forcément anecdotique car il est vaguement à l'échelle du Devastator. C'est à peine mieux qu'un modèle de polybag mais c'est toutefois un accessoire décoratif sympathique qui amène un peu de couleur au modèle et contribue à rendre le vaisseau encore plus impressionnant. La construction peut être accrochée sur les flancs du Devastator ou intégrée dans l'emplacement prévu à cet effet sous le vaisseau.
Les deux minifigs fournies sont exclusives à cette boite et elles devraient en principe le rester pour longtemps. Il faut se contenter d'un lieutenant générique et d'un membre d'équipage dont on ne connaîtra sans doute jamais le nom, mais les collectionneurs qui feront l'effort d'acquérir cette boite leur trouveront forcément une place dans leurs cadres Ribba. Les autres ne ratent pas grand chose, même si ces deux minifigs sont réussies avec notamment une jolie tampographie des bras sur le membre d'équipage.
Contrairement à ceux qui considèrent qu'un set de la gamme Ultimate Collector Series peut facilement se passer de minifigs ou se contenter du strict minimum, je pense que LEGO aurait pu faire un effort sur ce point. Les fans qui dépenseront 700 € pour ce vaisseau monochrome méritaient mieux que ces deux minifigs et Darth Vader me semblait être tout indiqué. Tout le monde aime les minifigs, même les collectionneurs de sets UCS...
Enfin, le sticker fourni précise qu'il s'agit bien du Devastator mais il ne reprend pas l'appellation Imperial Star Destoyer, allez savoir pourquoi... Au passage, si vous voulez éviter de tout massacrer en collant ce sticker, appliquez un peu de produit à vitre sur la plaque noire, vous aurez une chance supplémentaire de pouvoir le repositionner correctement avant qu'il ne sèche définitivement.
Parlons brièvement du prix : 699.99 € au lancement, c'est le prix à payer pour l'avoir tout de suite mais nous savons tous ici que le set passera rapidement sous la barre des 550 €/ 600 € dans les mois qui viennent. Il n'y a de toute façon pas de juste prix pour un set de ce type, c'est toujours trop cher pour certains et ce n'est pas un produit de première nécessité.
Oubliez les calculs de prix à la pièce ou au kilo qui servent de prétexte aux uns et aux autres pour soutenir que ce produit est une affaire ou un modèle hors de prix. LEGO vend un produit global, avec sa licence, son potentiel d'attractivité auprès des fans, son expérience d'assemblage globale, le tout à un tarif qui le rend exclusif et désirable mais aussi malheureusement inaccessible pour beaucoup de fans au budget limité.
J'ajoute au passage que LEGO surveille forcément ce qui se passe sur le marché secondaire et que les statistiques de (re)vente du set 10030 Imperial Star Destroyer sur Bricklink ont sans doute eu une incidence sur les choix du fabricant en matière de prix public pour ce nouveau modèle.
Vais-je m'offrir cette boite un jour ? Oui, aucun doute là-dessus. Ce modèle est une belle réinterprétation de l'ISD malgré les quelques défauts que je lui trouve et il rend à mon avis obsolète la version du set 10030 Imperial Star Destroyer commercialisée en 2002 dont les aimants qui servent à fixer les panneaux de la coque vieillissent très mal. Je vais par contre prendre mon mal en patience en espérant une remise plus substantielle que le doublement des points VIP proposé par LEGO pour le lancement du produit.
Le Millennium Falcon du set 75192 avait été en son temps un vrai coup de cœur qui m'avait rendu impatient. Ici, ce n'est pas le cas. Le Devastator attendra.
Note : Le set présenté ici, fourni par LEGO, est comme d'habitude mis en jeu. Pour participer au tirage au sort, il vous suffit de poster un commentaire (évitez les "Je participe, je tente, etc..." soyez un peu plus constructifs) sur cet article avant le 28 septembre 2019 prochain à 23h59. Les commentaires des deux parties du test seront cumulés avant le tirage au sort, vous aurez donc deux chances de gagner au lieu d'une si vous postez sur les deux parties. Vous avez parfaitement le droit de ne pas être d'accord avec moi, ce n'est pas éliminatoire.
Mise à jour : Le gagnant a été tiré au sort et a été prévenu par email, son pseudo est indiqué ci-dessous. Sans réponse de sa part à ma demande de coordonnées sous 5 jours, un nouveau gagnant sera tiré au sort.
théogarc33 - Commentaire posté le 18/09/2019 à 00h13 (Partie 1 du test) |
On s'intéresse aujourd'hui au set LEGO Star Wars 75252 UCS Imperial Star Destroyer, une très grosse boite qui a au moins le mérite de ne laisser personne indifférent. Trop grise ou trop grosse pour les uns, trop chère pour les autres, indispensable pour les collectionneurs les plus motivés, cette maquette du Devastator vendue 699.99 € alimente depuis son annonce l'interminable débat relatif au rapport prix public / inventaire / intérêt du produit.
Chacun a son avis et je n'ai pas l'intention d'essayer de convaincre ceux qui ont déjà décidé de faire l'impasse ou de décourager ceux qui sont déjà dans les starting-blocks en attendant le 18 septembre prochain. Je me contenterai comme d'habitude de vous livrer quelques réflexions très personnelles sur ce set.
Premier constat, LEGO a travaillé sur l'emballage de ce nouveau produit depuis les problèmes rencontrés avec celui du set 75192 UCS Millennium Falcon, et c'est une bonne chose. En effet, il n'était pas rare que le livret d'instructions du set 75192 arrive endommagé et le conditionnement du livret de ce nouveau set me semble plus adapté aux contraintes logistiques. Pour le reste, la boite reprend le principe des sous-emballages internes dans lesquels sont répartis les sachets. C'est joli et ça donne un petit côté luxueux au produit.
Tout le monde sait déjà que le Devastator est vide à l'intérieur et que l'objet est construit autour d'une structure à base d'éléments Technic. Le début de la phase d'assemblage ressemble donc plus à celui d'un engin LEGO Technic qu'à celui d'une maquette haut de gamme à la finition exemplaire.
Sans remettre en cause l'intérêt de baser la structure interne sur un châssis composé d'éléments qui permettent d'en assurer la rigidité, je dois avouer que j'étais un peu déçu par les premières heures de construction : Ce patchwork de couleurs et d'éléments m'a donné l'impression d'assembler une structure bricolée à la va-vite avec ce qui tombait sous la main du designer.
Certains, et notamment ceux qui avaient du mal avec l'inventaire beaucoup moins festif du set 10030 UCS Imperial Star Destroyer commercialisé en 2002, m'opposeront peut-être la remarque habituelle à propos de l'inventaire volontairement varié et coloré qui permet de faire autre chose avec les pièces du produit. Comme il s'agit d'un pur produit d'exposition, je pense malgré tout qu'il n'était pas vraiment nécessaire de fournir un inventaire aussi coloré éventuellement réutilisable pour d'autres créations.
Je sais que cette structure d'un peu moins de 500 pièces ne sera plus visible au terme du millier d'étapes de construction nécessaire mais la maquette haut de gamme que LEGO nous promet méritait peut-être un châssis plus uniforme et parsemé de quelques détails ou clins d'œil que les fans apprécient. Ici, rien ne fait directement référence au produit final ou à l'univers Star Wars et il faut attendre de commencer à assembler les différents panneaux de la coque pour vraiment entrer dans le vif du sujet.
Avant de s'attaquer à la structure du vaisseau, il faut assembler le support sur lequel le Devastator prend place. C'est un choix logique qui permet de travailler sur une construction stable et dont toutes les faces sont facilement accessibles. Ce support peut sembler relativement fragile de prime abord, mais il est parfaitement dimensionné pour soutenir l'imposant vaisseau. Si je devais formuler un reproche à propos de cet élément du set, je pense que quelques centimètres de plus en hauteur auraient permis de mieux profiter des espaces disponibles sous la coque et éventuellement de faciliter l'intégration du vaisseau sur une étagère déjà chargée en modèles de la gamme LEGO Star Wars, certains produits pouvant se glisser sous l'avant et l'arrière du Devastator.
Dès les premières étapes de montage, l'encombrement du produit fini est connu avec une structure interne qui permet aussi de déplacer la construction en court sans tout casser. Les deux minifigs fournies dans cette boite sont disponibles dès les premiers sachets, comme la plaque sur laquelle prend place le seul sticker du set que j'ai décidé de garder pour la fin.
Lorsque le châssis est construit, on enchaîne ensuite avec les flancs étroits du vaisseau parsemés de greebs, ces éléments divers et variés qui assurent la finition et le relief du modèle. Les deux faces sont identiques et peuvent être assemblées en simultané, c'est toujours quelques minutes de gagné.
On passe ensuite à l'assemblage de la partie inférieure de la coque du vaisseau qui sera visible sous certains angles. Plusieurs sous-ensembles sont à construire avant de les clipser sous la structure. On retrouve ici un micro Tie Fighter qui ne sera plus vraiment visible par la suite sauf à se pencher, mais comme d'habitude "on sait que c'est là".
Les larges ensembles de plaques qui constituent la coque inférieure sont eux aussi parsemés de pièces colorées sur leur face interne. C'est pratique de temps à autre pour suivre les instructions à la lettre en respectant le positionnement de certains sous-ensembles mais là aussi je pense que c'est superflu. Avec uniquement du noir, du gris foncé et du gris clair, le niveau de difficulté aurait été légèrement augmenté mais l'impression d'assembler un produit haut de gamme aurait à mon avis été renforcée.
En avançant dans l'assemblage, on remarque aussi que cette maquette sera relativement fragile à certains endroits. Les panneaux plats de la coque sont bien maintenus par des ball joints mais il reste quelques solutions utilisées pour obtenir des angles plus ou moins prononcés et des détails de finition qui nécessiteront de prendre toutes les précautions d'usage lors du déplacement du produit.
Les blocs de pièces fixés sur la structure à l'aide de pins Technic ne sont pas en cause, je pense plutôt à des éléments comme les trois tuyères qui sont habillées de pièces 2x2 ou les bords de la coque inférieure qui sont parsemés de pièces dont la moitié dépasse à l'arrière. La solution à base de Ball Joints utilisée ici pour maintenir la coque du vaisseau sur le châssis est dans tous les cas plus rassurante que celle à base d'aimants imaginée pour le set 10030 UCS Imperial Star Destroyer.
Les larges ensembles de plaques qui recouvrent la partie inférieure de la structure sont logiquement peu détaillés et donc vite assemblés. Je note juste une résistance un peu inhabituelle de certaines plaques 16x6 qu'il est difficile d'emboîter correctement sans insister (très) fortement. Il me semble que certaines d'entre elles sont légèrement voilées et le phénomène n'affecte pas les autres grandes plaques fournies.
À ce stade, le Devastator commence à prendre forme mais la sobriété du produit final n'est pas encore de mise. Le fabricant recommande de saisir la construction par la "poignée" rouge placée sur le haut de la structure interne. C'est convaincant, le vaisseau ne plie pas sous son propre poids et l'équilibre de l'ensemble est assuré grâce à un placement bien pensé de cette poignée.
Voilà ce que je pouvais vous dire sur la structure interne du vaisseau. Dans la seconde partie du test, je m'attarderai sur les finitions de cette maquette et sur les différents éléments qui accompagnent ce Devastator.
Note : Le set présenté ici, fourni par LEGO, est comme d'habitude mis en jeu. Pour participer au tirage au sort, il vous suffit de poster un commentaire (évitez les "Je participe, je tente, etc..." soyez un peu plus constructifs) sur cet article avant le 28 septembre 2019 prochain à 23h59. Les commentaires des deux parties du test seront cumulés avant le tirage au sort, vous aurez donc deux chances de gagner au lieu d'une si vous postez sur les deux parties. Vous avez parfaitement le droit de ne pas être d'accord avec moi, ce n'est pas éliminatoire.
Mise à jour : Le gagnant a été tiré au sort et a été prévenu par email, son pseudo est indiqué ci-dessous. Sans réponse de sa part à ma demande de coordonnées sous 5 jours, un nouveau gagnant sera tiré au sort.
théogarc33 - Commentaire posté le 18/09/2019 à 00h13 (Partie 1 du test) |
Suite et fin de cette rapide review autour des minifigs de la 19ème série de personnages en sachets à collectionner (réf. LEGO 71025).
L'invité de marque de cette nouvelle série, c'est évidemment Johnny Thunder, héros de toute une génération de fans de LEGO dans les années 2000. Même si LEGO se contente de nommer sobrement cette minifig "Jungle Explorer", on retrouve ici tous les attributs emblématiques du célèbre explorateur : la moustache, les pattes sur les côtés du visage, le foulard rouge et la chemise beige foncé. le chapeau n'a pas le bord recourbé et Johnny Thunder se contente ici d'une loupe au lieu de son habituel pistolet glissé dans la ceinture mais c'est bien lui.
Sur le plan technique, c'est presque parfait et il n'y a guère que les points d'injection visibles sur le haut du chapeau et sur la couverture verte du sac à dos pour gâcher un peu le rendu. Le caméléon inédit avec sa superbe tampographie est un bonus appréciable.
Le chevalier fantôme est lui aussi une référence évidente à un thème développé par LEGO dans les années 90 : la gamme Fright Knights avec son logo emblématique mettant en scène une chauve-souris que l'on retrouve ici sur le bouclier du personnage. La réalisation est encore une fois de haute volée avec une armure joliment tampographiée et une superbe cotte de mailles qui habille l'avant et l'arrière du torse. Deux épées translucides sont livrées dans le sachet.
La minifig suivante, une femme sapeur-pompier, manque un peu d'inspiration mais elle trouvera sa place dans n'importe quel diorama qui met en scène une caserne de pompiers. Il n'y a d'ailleurs rien à reprocher à cette minifig qui permet d'obtenir un casque avec chevelure intégrée, un mégaphone tampographié et un joli torse avec gilet orange et éléments réfléchissants. C'est propre mais pas très original.
Le type qui sort de la douche est un peu plus créatif avec sa charlotte qui servait aussi au chirurgien de la 6ème série de minifigs à collectionner commercialisée en 2012 (réf. 8827) et sa serviette nouée autour de la taille qui cache un nuage de bulles recouvrant les parties intimes du personnage.
La brosse à cheveux n'est pas inédite mais et le canard vert en plastique apparaît pour la première fois dans cette couleur après la version jaune du set LEGO CITY 60234 People Pack - Fun Fair commercialisé cette année.
L'expression du visage où le personnage semble embarrassé ouvre la porte à une mise en situation humoristique et devrait inspirer les créateurs de dioramas divers et variés. Cette minifig très réussie devrait faire les beaux jours de nombreuses expositions à venir...
Après le type déguisé en pizza et le jeune femme en costume de renard, il y un troisième personnage costumé dans cette série de minifigs : un type vaguement déguisé en Bisounours dont le costume reprend deux des attributs habituels des oursons colorés : Le cœur de Grosbisou ou de Toubisou et l'arc-en-ciel de Grosfarceur ou de Tougentille.
Mais c'est bien une personne qui se cache sous le costume coloré et la minifig à un côté "furry" un peu bizarre, surtout avec le patchwork de couleurs utilisées pour les bras, les jambes, les oreilles et le contour des yeux. Le moule de la tête est également celui du type déguisé en panda dans la première série de minifigs à collectionner basée sur le film The LEGO Movie (réf. 71004). Deux cœurs sont fournis dans le sachet.
Le chasseur de primes de l'espace semble être un alien à la poursuite d'un type dont la tête est mise à prix. La minifig n'a plus grand chose à voir avec celle présentée sur les visuels officiels : la tampographie est radicalement différente sur la version finale et je ne suis pas certain que ce soit une bonne chose. L'effet gris metallisé me semble un peu bâclé et les quelques zones de couleur jaune et rouge sont un peu trop pâles.
Le casque d'Ant-Man et de Firefly est recyclé pour l'occasion et là aussi LEGO a ajouté une surface grise en forme de visière qui me laisse un peu dubitatif. Je préférais les discrets motifs du visuel officiel. La couverture de livre transparente sur laquelle figure l'avis de recherche sauve les meubles.
Pour finir, cette série de minifigs nous permet également d'obtenir deux autres personnages féminins : une jardinière un peu excentrique dans l'esprit de la série TV "The Golden Girls" et une dog-sitter. Pourquoi pas. La vieille dame a un look très original et elle est accompagnée d'une flamand rose décoratif qui pourra à l'occasion servir pour représenter réellement l'animal. Le souci du détail est ici évident avec une paire de gants verts, un maquillage autour des yeux joliment réalisé et même un grain de beauté placé sur la joue gauche.
La jeune dog-sitter, identifiable grâce à la patte tampographiée sur la casquette avec queue de cheval intégrée, est bien mise en scène grâce aux accessoires et aux deux chiens qui accompagnent la minifig. Seul reproche que je peux faire à cette figurine que je trouve plutôt intéressante : la jonction très approximative entre le torse et les hanches avec une bande blanche qui casse un peu l'effet combi-short.
Le bouledogue, livré ici en blanc, n'est pas inédit. Une version beige (Tan) il accompagnait déjà une minfiig de la 17ème série de minifigs à collectionner (réf. 71018). Le teckel est en revanche une nouveauté introduite dans cette série et le moule est réussi même si je ne suis pas certain que le tenon placé sur le dos de l'animal soit très utile. La jeune fille est livrée avec une pelle qui lui permet de ramasser les deux nouvelles crottes fournies. Ces deux pièces finiront évidemment par être rapidement recyclées en glace au chocolat.
Globalement, cette deuxième partie confirme mon impression de départ : LEGO a vraiment mis tout son savoir-faire technique au service de ces minifigs en ne rechignant pas au passage sur les accessoires qui servent à renforcer le contexte de chaque personnage. Le type déguisé en ourson et l'alien chasseur de primes me semblent être les deux personnages les moins réussis du lot, mais c'est à chacun d'évaluer l'intérêt de chacune de ces minifigs en fonction de ses goûts personnels.
4 € le sachet, c'est tout de même beaucoup trop cher malgré le soin apporté à la majorité des personnages livrés ici. Une boite de 60 sachets contenant trois séries complètes, je vous recommande donc de trouver deux amis avec qui en partager le contenu. Je vous rappelle au passage que l'enseigne Minifigure Maddness propose actuellement la boite à 188.99 € port compris, le sachet revient donc à un peu plus de 3 €.
Note : À l'occasion de cette deuxième partie du test, une seconde série complète de 16 personnages (fournie par LEGO) est mise en jeu. Pour participer au tirage au sort, il vous suffit de poster un commentaire sur cet article avant le 12 septembre 2019 prochain à 23h59. Vous avez parfaitement le droit de ne pas être d'accord avec moi, ce n'est pas éliminatoire.
Mise à jour : Le gagnant a été tiré au sort et a été prévenu par email, son pseudo est indiqué ci-dessous. Sans réponse de sa part à ma demande de coordonnées sous 5 jours, un nouveau gagnant sera tiré au sort.
Rho-mu - Commentaire posté le 05/09/2019 à 07h58 |
- Manelle : Les figurines oui le décor un peu moins...
- Kirk : Joyeux Noël à tous! Tout est bien dit comme dans les "vite t...
- Le Chapelier : Joyeux Noël !...
- mando-jox : Les traditions se perdent je suis pareil à mettre une assiet...
- Yoki : Tout à fait d'accord, et Joyeux Noël à tous !...
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- katlachab : Joyeux Noël à toutes et tous ! 🙂...
- Altair : Perso j'aime bien aborder tous les sujets même ceux qui risq...
- Ani : Bonjour, Un joyeux Noël à tous les fans de Lego. J’adore vot...
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